Les investissements passifs sont devenus plus populaires que les investissements actifs aux États-Unis
Exploding Topics souligne que l’augmentation des stratégies d’investissement passif et d’indexation fait partie des cinq tendances lourdes dans le domaine de l’investissement pour la période 2022-2024. En effet, ce type d’investissements représente aujourd’hui environ 54 % du total des actifs des fonds d’actions (6,2 billions de dollars). Il semble que l’investissement passif représente environ 43 % de l’univers total des fonds américains, comparativement à un peu plus de 30 % en 2015.
De son côté, Financial Times précise que sur le marché boursier américain, les fonds indiciels gérés passivement ont dépassé pour la première fois les fonds gérés activement. En effet, selon l’Investment Company Institute, les fonds passifs représentaient 16 % de la capitalisation boursière américaine à la fin de 2021, dépassant les 14 % détenus par les fonds actifs. Il s’agit d’un renversement de la situation qui existait il y a à peine 10 ans, lorsque les fonds actifs détenaient 20 % des actions de Wall Street et les passifs, seulement 8 %.
Selon un document de travail de la Finance and Economics Discussion Series (FEDS), cette évolution s’expliquerait par l’introduction des premiers fonds indiciels boursiers dans les années 1970, lesquels ont permis aux investissements passifs dans le portefeuille de marché de devenir une option plus accessible. Le coût relativement inférieur associé à l’investissement passif et les signes de sous-performance des gestionnaires actifs ainsi que la popularité croissante des fonds négociés en bourse (exchange-traded funds, ETF) – qui sont en grande partie des véhicules d’investissement passifs – sont autant d’autres facteurs concomitants. Enfin, une plus grande concentration réglementaire sur les frais des produits d’investissement peut avoir encouragé le secteur financier à proposer des produits passifs à faible coût.
Sur une note plus académique, le Harvard Law School Forum on Corporate Governance s’attarde aux tensions créées par l’augmentation spectaculaire du montant du capital investi dans les fonds indiciels passifs. À ce qu’il paraît, bien que ces fonds aident les investisseurs à obtenir des rendements d’indices de référence pour des frais relativement faibles, ils profitent de la recherche et de l’analyse des investisseurs actifs. Face à cette situation, on se demande comment l’essor de l’investissement passif modifie la production d’informations dans l’économie. L’idée de base est que certains investisseurs doivent être actifs pour que les prix incorporent des informations.
Selon un modèle commenté par le Harvard Law School Forum on Corporate Governance, à mesure que l’investissement indiciel devient moins cher pour les investisseurs, davantage d’investisseurs choisissent d’indexer et le nombre d’investisseurs actifs diminue. De ce fait, la quantité totale d’informations produites pour une action donnée diminue, mais le caractère informatif du cours de l’action reste inchangé parce que les investisseurs actifs qui restent doivent ajuster leur comportement dans le but de maintenir l’efficience des prix.
Exploding Topics souligne que l’augmentation des stratégies d’investissement passif et d’indexation fait partie des cinq tendances lourdes dans le domaine de l’investissement pour la période 2022-2024. En effet, ce type d’investissements représente aujourd’hui environ 54 % du total des actifs des fonds d’actions (6,2 billions de dollars). Il semble que l’investissement passif représente environ 43 % de l’univers total des fonds américains, comparativement à un peu plus de 30 % en 2015.
De son côté, Financial Times précise que sur le marché boursier américain, les fonds indiciels gérés passivement ont dépassé pour la première fois les fonds gérés activement. En effet, selon l’Investment Company Institute, les fonds passifs représentaient 16 % de la capitalisation boursière américaine à la fin de 2021, dépassant les 14 % détenus par les fonds actifs. Il s’agit d’un renversement de la situation qui existait il y a à peine 10 ans, lorsque les fonds actifs détenaient 20 % des actions de Wall Street et les passifs, seulement 8 %.
Selon un document de travail de la Finance and Economics Discussion Series (FEDS), cette évolution s’expliquerait par l’introduction des premiers fonds indiciels boursiers dans les années 1970, lesquels ont permis aux investissements passifs dans le portefeuille de marché de devenir une option plus accessible. Le coût relativement inférieur associé à l’investissement passif et les signes de sous-performance des gestionnaires actifs ainsi que la popularité croissante des fonds négociés en bourse (exchange-traded funds, ETF) – qui sont en grande partie des véhicules d’investissement passifs – sont autant d’autres facteurs concomitants. Enfin, une plus grande concentration réglementaire sur les frais des produits d’investissement peut avoir encouragé le secteur financier à proposer des produits passifs à faible coût.
Sur une note plus académique, le Harvard Law School Forum on Corporate Governance s’attarde aux tensions créées par l’augmentation spectaculaire du montant du capital investi dans les fonds indiciels passifs. À ce qu’il paraît, bien que ces fonds aident les investisseurs à obtenir des rendements d’indices de référence pour des frais relativement faibles, ils profitent de la recherche et de l’analyse des investisseurs actifs. Face à cette situation, on se demande comment l’essor de l’investissement passif modifie la production d’informations dans l’économie. L’idée de base est que certains investisseurs doivent être actifs pour que les prix incorporent des informations.
Selon un modèle commenté par le Harvard Law School Forum on Corporate Governance, à mesure que l’investissement indiciel devient moins cher pour les investisseurs, davantage d’investisseurs choisissent d’indexer et le nombre d’investisseurs actifs diminue. De ce fait, la quantité totale d’informations produites pour une action donnée diminue, mais le caractère informatif du cours de l’action reste inchangé parce que les investisseurs actifs qui restent doivent ajuster leur comportement dans le but de maintenir l’efficience des prix.