Les investissements durables se multiplient, mais les obligations de genre (gender bonds) sont encore modestes
International Finance Corporation (IFC) note le développement du marché de la finance durable et l’intérêt des investisseurs à l’égard des instruments financiers novateurs susceptibles de répondre à des enjeux sociaux et de réduire les inégalités, comme les obligations sociales et de genre, ainsi que les obligations liées à la durabilité. Même son de cloche de la part de Dechet LLP, qui souligne que cette tendance devrait se poursuivre et que les émissions mondiales d’obligations liées aux facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) devraient dépasser 1 500 milliards de dollars américains en 2022.
Dechet LLP constate, cependant, que la croissance des obligations de genre (gender bonds) – c’est-à-dire, les investissements destinés à la résolution des problèmes de genre et à la promotion de l’égalité des sexes – est assez modeste. Il semble que seulement 17 milliards de dollars d’actifs mondiaux, sur un total d’investissements durables de plus de 40 billions de dollars américains, sont liés à ces produits financiers.
Ce type d’investissements s’avère particulièrement pertinent à un moment où un rapport des Nations unies signale qu’au rythme actuel, et en l’absence de nouveaux capitaux, il faudra attendre près de 300 ans avant d’atteindre la pleine égalité des sexes. Aux dires d’Ima Bahous, directrice générale d’ONU Femmes, il est essentiel d’investir dans les femmes et les filles afin de récupérer et d’accélérer les gains obtenus dans les domaines des revenus, de la sécurité, de l’éducation et de la santé, qui ont tous été fortement ébranlés par les crises mondiales récentes.
Dans cet ordre d’idées, un document du gouvernement britannique publié par Gender Smart, IISD et Kite propose que toutes les nouvelles émissions d’obligations de type durables – qu’il s’agisse des obligations vertes, sociales ou durables – doivent inclure des considérations d’égalité des sexes pour être admissibles à l’obtention d’un financement. Par exemple, dans le cas des obligations de durabilité, on devrait s’attendre à l’ajout d’un ensemble supplémentaire d’indicateurs de performance clés (KPI) tels que « le taux de rétention des femmes dans la population active » ou « le nombre ou pourcentage de petites et moyennes entreprises (PME) détenues par des femmes ».
Enfin, notons le lancement d’initiatives intéressantes. Par exemple, plus tôt cette année, la Banque mondiale a émis une obligation de 1,5 milliard de dollars pour le développement durable avec un accent particulier sur l’investissement consacré aux femmes et filles dans le but d’accélérer le développement économique, de réduire la pauvreté et de construire des sociétés plus durables. Un investisseur clé dans cette obligation était Gavekal Capital Limited, et le seul gestionnaire principal était HSBC.
International Finance Corporation (IFC) note le développement du marché de la finance durable et l’intérêt des investisseurs à l’égard des instruments financiers novateurs susceptibles de répondre à des enjeux sociaux et de réduire les inégalités, comme les obligations sociales et de genre, ainsi que les obligations liées à la durabilité. Même son de cloche de la part de Dechet LLP, qui souligne que cette tendance devrait se poursuivre et que les émissions mondiales d’obligations liées aux facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) devraient dépasser 1 500 milliards de dollars américains en 2022.
Dechet LLP constate, cependant, que la croissance des obligations de genre (gender bonds) – c’est-à-dire, les investissements destinés à la résolution des problèmes de genre et à la promotion de l’égalité des sexes – est assez modeste. Il semble que seulement 17 milliards de dollars d’actifs mondiaux, sur un total d’investissements durables de plus de 40 billions de dollars américains, sont liés à ces produits financiers.
Ce type d’investissements s’avère particulièrement pertinent à un moment où un rapport des Nations unies signale qu’au rythme actuel, et en l’absence de nouveaux capitaux, il faudra attendre près de 300 ans avant d’atteindre la pleine égalité des sexes. Aux dires d’Ima Bahous, directrice générale d’ONU Femmes, il est essentiel d’investir dans les femmes et les filles afin de récupérer et d’accélérer les gains obtenus dans les domaines des revenus, de la sécurité, de l’éducation et de la santé, qui ont tous été fortement ébranlés par les crises mondiales récentes.
Dans cet ordre d’idées, un document du gouvernement britannique publié par Gender Smart, IISD et Kite propose que toutes les nouvelles émissions d’obligations de type durables – qu’il s’agisse des obligations vertes, sociales ou durables – doivent inclure des considérations d’égalité des sexes pour être admissibles à l’obtention d’un financement. Par exemple, dans le cas des obligations de durabilité, on devrait s’attendre à l’ajout d’un ensemble supplémentaire d’indicateurs de performance clés (KPI) tels que « le taux de rétention des femmes dans la population active » ou « le nombre ou pourcentage de petites et moyennes entreprises (PME) détenues par des femmes ».
Enfin, notons le lancement d’initiatives intéressantes. Par exemple, plus tôt cette année, la Banque mondiale a émis une obligation de 1,5 milliard de dollars pour le développement durable avec un accent particulier sur l’investissement consacré aux femmes et filles dans le but d’accélérer le développement économique, de réduire la pauvreté et de construire des sociétés plus durables. Un investisseur clé dans cette obligation était Gavekal Capital Limited, et le seul gestionnaire principal était HSBC.