Les grandes entreprises sont plus susceptibles d’adopter des technologies de pointe
En utilisant de nouvelles données sur 300 000 entreprises issues de l’enquête annuelle sur les entreprises du Census Bureau pour la période 2016-2018, Daron Acemoglu du Massachusetts Institute of Technology et ses co-auteurs constatent, dans un document de recherche publié sur le site du National Bureau of Economic Research, que les entreprises qui adoptent des technologies de pointe, telles que l’intelligence artificielle (IA), la robotique et les logiciels spécialisés, ont tendance à être plus grandes et à employer plus de travailleurs que d’autres dans leur industrie.
L’adoption reste limitée lorsqu’elle est mesurée par la part des entreprises utilisant ces technologies dans leurs processus et leurs méthodes : seulement 3,2 % des entreprises ont utilisé l’IA et 2 % ont utilisé la robotique entre 2016 et 2018. Alors qu’il y a une plus large adoption des technologies restantes, la moitié des entreprises américaines n’en ont utilisé aucune de 2016 à 2018.
Malgré la faible proportion d’entreprises utilisatrices, les adoptants représentent une part importante de l’emploi et de l’activité économique. En effet, l’adoption se concentre dans les grandes entreprises : 12,6 % de la main-d’œuvre américaine travaillait dans des entreprises utilisant des technologies d’IA entre 2016 et 2018, et cette part grimpe à 15,7 % pour la robotique, 64,4 % pour les logiciels spécialisés, 36,4 % pour les équipements dédiés, et 61,8 % pour l’infonuagique.
Dans le secteur de la fabrication, l’exposition des travailleurs aux technologies de pointe est encore plus élevée : 22,6 % pour l’IA, 45,1 % pour la robotique, 70,7 % pour les équipements dédiés, 72,3 % pour les logiciels spécialisés et 62,3 % pour l’infonuagique.
Les grandes entreprises sont plus susceptibles d’adopter des technologies de pointe que les autres entreprises de leur industrie. Selon la taille, les jeunes entreprises sont plus susceptibles d’adopter les technologies de pointe que les entreprises plus anciennes dans la même industrie. Il existe des variations considérables dans les taux d’adoption entre les industries, même au sein du secteur de la fabrication.
Les entreprises identifient l’automatisation comme une motivation importante pour l’adoption de l’IA et de la robotique, et dans une moindre mesure pour les équipements dédiés et les logiciels spécialisés. Au total, 30,4 % des travailleurs américains sont employés dans des entreprises utilisant des technologies de pointe pour l’automatisation. Conformément à l’utilisation de technologies avancées pour l’automatisation, les adoptants ont une productivité du travail élevée et offrent des salaires plus élevés que les entreprises d’un âge et d’une taille similaires dans les mêmes industries.
Les auto-évaluations des entreprises indiquent une augmentation de la demande relative des compétences, mais des effets ambigus sur leur niveau d’emploi global. Ce constat va à l’encontre de l’opinion selon laquelle les technologies d’automatisation augmentent les occasions d’emploi pour les travailleurs peu qualifiés.
En utilisant de nouvelles données sur 300 000 entreprises issues de l’enquête annuelle sur les entreprises du Census Bureau pour la période 2016-2018, Daron Acemoglu du Massachusetts Institute of Technology et ses co-auteurs constatent, dans un document de recherche publié sur le site du National Bureau of Economic Research, que les entreprises qui adoptent des technologies de pointe, telles que l’intelligence artificielle (IA), la robotique et les logiciels spécialisés, ont tendance à être plus grandes et à employer plus de travailleurs que d’autres dans leur industrie.
L’adoption reste limitée lorsqu’elle est mesurée par la part des entreprises utilisant ces technologies dans leurs processus et leurs méthodes : seulement 3,2 % des entreprises ont utilisé l’IA et 2 % ont utilisé la robotique entre 2016 et 2018. Alors qu’il y a une plus large adoption des technologies restantes, la moitié des entreprises américaines n’en ont utilisé aucune de 2016 à 2018.
Malgré la faible proportion d’entreprises utilisatrices, les adoptants représentent une part importante de l’emploi et de l’activité économique. En effet, l’adoption se concentre dans les grandes entreprises : 12,6 % de la main-d’œuvre américaine travaillait dans des entreprises utilisant des technologies d’IA entre 2016 et 2018, et cette part grimpe à 15,7 % pour la robotique, 64,4 % pour les logiciels spécialisés, 36,4 % pour les équipements dédiés, et 61,8 % pour l’infonuagique.
Dans le secteur de la fabrication, l’exposition des travailleurs aux technologies de pointe est encore plus élevée : 22,6 % pour l’IA, 45,1 % pour la robotique, 70,7 % pour les équipements dédiés, 72,3 % pour les logiciels spécialisés et 62,3 % pour l’infonuagique.
Les grandes entreprises sont plus susceptibles d’adopter des technologies de pointe que les autres entreprises de leur industrie. Selon la taille, les jeunes entreprises sont plus susceptibles d’adopter les technologies de pointe que les entreprises plus anciennes dans la même industrie. Il existe des variations considérables dans les taux d’adoption entre les industries, même au sein du secteur de la fabrication.
Les entreprises identifient l’automatisation comme une motivation importante pour l’adoption de l’IA et de la robotique, et dans une moindre mesure pour les équipements dédiés et les logiciels spécialisés. Au total, 30,4 % des travailleurs américains sont employés dans des entreprises utilisant des technologies de pointe pour l’automatisation. Conformément à l’utilisation de technologies avancées pour l’automatisation, les adoptants ont une productivité du travail élevée et offrent des salaires plus élevés que les entreprises d’un âge et d’une taille similaires dans les mêmes industries.
Les auto-évaluations des entreprises indiquent une augmentation de la demande relative des compétences, mais des effets ambigus sur leur niveau d’emploi global. Ce constat va à l’encontre de l’opinion selon laquelle les technologies d’automatisation augmentent les occasions d’emploi pour les travailleurs peu qualifiés.