Les gouvernements ont besoin de meilleures données pour guider la construction verte
Selon l’opinion des responsables de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (UNIDO) diffusée sur le site du Forum économique mondial, pour traduire leurs engagements écologiques en actions significatives, les gouvernements ont besoin de meilleures données sur l’impact climatique de ce qu’ils achètent. Et en raison de leur pouvoir d’achat important, ces données et les décisions guidées par celles-ci peuvent avoir un impact encore plus important. Il est donc essentiel de déterminer comment mesurer de manière exhaustive et comparable l’empreinte carbone des matériaux de construction, ce qui nécessite de la collaboration et une bonne coordination pour bien faire les choses.
Lors de la réunion ministérielle sur l’énergie propre tenue à Pittsburgh en septembre dernier, l’Initiative de décarbonisation profonde de l’industrie (IDDI) a annoncé un nouvel engagement en matière de marchés publics verts dans lequel il est demandé aux gouvernements de commencer à exiger la surveillance et la divulgation des « émissions de carbone intrinsèques » de l’acier, du ciment et du béton utilisés dans les projets de construction publics d’ici 2025. Ces matériaux de construction courants sont à forte teneur en carbone, contribuant à environ 50 % des émissions mondiales de dioxyde de carbone dans le secteur industriel. La décarbonisation de ces matériaux est essentielle pour faire face à la crise climatique. Les gouvernements, parmi leurs principaux acheteurs, ont un rôle crucial à jouer dans la réalisation de cet objectif.
Les marchés publics représentent environ 25 % de la demande totale d’acier et 40 % de la demande de ciment (également utilisé pour fabriquer du béton). La demande pour ces matériaux continuera probablement d’augmenter avec l’industrialisation et l’urbanisation. Mais pour atteindre les objectifs climatiques mondiaux, leurs émissions devront diminuer de plus de 90 % d’ici 2050. L’engagement vise à encourager la production de variétés à faible émission de carbone en signalant au marché : « Si vous le faites, nous l’achèterons ». Ce signal est important pour réduire le risque d’investissement dans les nouvelles technologies.
Cela signifie qu’il faut établir une approche commune pour la collecte de données et l’établissement de rapports sur l’acier, le ciment et le béton à émissions faibles ou quasi nulles. Ces données sont nécessaires pour définir et suivre les progrès par rapport aux objectifs et pour documenter et partager les meilleures pratiques que d’autres peuvent imiter.
Lancée l’année dernière, l’IDDI est une coalition mondiale de gouvernements (incluant le Canada) et d’organisations du secteur privé. L’un de ses principaux groupes de travail se concentre sur les données et les normes de déclaration. Actuellement, il n’existe pas de méthodologies harmonisées pour capturer les émissions de carbone intrinsèques de l’acier, du ciment et du béton. Un problème clé est le manque de données accessibles au public sur les émissions générées à chaque étape de la production et de l’utilisation des matériaux.
Selon l’opinion des responsables de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (UNIDO) diffusée sur le site du Forum économique mondial, pour traduire leurs engagements écologiques en actions significatives, les gouvernements ont besoin de meilleures données sur l’impact climatique de ce qu’ils achètent. Et en raison de leur pouvoir d’achat important, ces données et les décisions guidées par celles-ci peuvent avoir un impact encore plus important. Il est donc essentiel de déterminer comment mesurer de manière exhaustive et comparable l’empreinte carbone des matériaux de construction, ce qui nécessite de la collaboration et une bonne coordination pour bien faire les choses.
Lors de la réunion ministérielle sur l’énergie propre tenue à Pittsburgh en septembre dernier, l’Initiative de décarbonisation profonde de l’industrie (IDDI) a annoncé un nouvel engagement en matière de marchés publics verts dans lequel il est demandé aux gouvernements de commencer à exiger la surveillance et la divulgation des « émissions de carbone intrinsèques » de l’acier, du ciment et du béton utilisés dans les projets de construction publics d’ici 2025. Ces matériaux de construction courants sont à forte teneur en carbone, contribuant à environ 50 % des émissions mondiales de dioxyde de carbone dans le secteur industriel. La décarbonisation de ces matériaux est essentielle pour faire face à la crise climatique. Les gouvernements, parmi leurs principaux acheteurs, ont un rôle crucial à jouer dans la réalisation de cet objectif.
Les marchés publics représentent environ 25 % de la demande totale d’acier et 40 % de la demande de ciment (également utilisé pour fabriquer du béton). La demande pour ces matériaux continuera probablement d’augmenter avec l’industrialisation et l’urbanisation. Mais pour atteindre les objectifs climatiques mondiaux, leurs émissions devront diminuer de plus de 90 % d’ici 2050. L’engagement vise à encourager la production de variétés à faible émission de carbone en signalant au marché : « Si vous le faites, nous l’achèterons ». Ce signal est important pour réduire le risque d’investissement dans les nouvelles technologies.
Cela signifie qu’il faut établir une approche commune pour la collecte de données et l’établissement de rapports sur l’acier, le ciment et le béton à émissions faibles ou quasi nulles. Ces données sont nécessaires pour définir et suivre les progrès par rapport aux objectifs et pour documenter et partager les meilleures pratiques que d’autres peuvent imiter.
Lancée l’année dernière, l’IDDI est une coalition mondiale de gouvernements (incluant le Canada) et d’organisations du secteur privé. L’un de ses principaux groupes de travail se concentre sur les données et les normes de déclaration. Actuellement, il n’existe pas de méthodologies harmonisées pour capturer les émissions de carbone intrinsèques de l’acier, du ciment et du béton. Un problème clé est le manque de données accessibles au public sur les émissions générées à chaque étape de la production et de l’utilisation des matériaux.