Les géants technologiques, mais aussi les jeunes pousses technologiques, licencient leurs employés à un rythme sans précédent
Les entreprises technologiques, réputées depuis toujours pour leur capacité à créer des emplois et à encourager les économies locales, licencient désormais leurs employés à un rythme accéléré. En effet, Forbes signale qu’après des années de croissance vertigineuse, une bonne partie de l’industrie technologique s’est repliée en 2022 en raison, notamment, de l’augmentation des taux d’intérêt et d’une chute des dépenses en publicité. Il semble que les licenciements se poursuivront au moins jusqu’au premier semestre de 2023.
Faisant référence aux données de Layoffs.fyi, Forbes signale que quelque 152 000 employés ont été licenciés en 2022 dans plus de 1 000 entreprises. Selon un rapport de Challenger, Gray et Christmas, les licenciements ont atteint un sommet en novembre avec 53 000 suppressions. Il faut remonter à l’effondrement de la bulle Internet en 2002 pour trouver des chiffres semblables.
Plus récemment, le 5 janvier, Firstpost informait le public de la décision d’Amazon de licencier 18 000 employés, soit près de 3 % de son effectif total. Apparemment, le même jour, le fabricant américain de logiciels d’entreprise Salesforce a annoncé qu’il licenciait environ 8 000 employés, soit 10 % de ses effectifs.
À ce sujet, CrunchBase News note que les licenciements, qui avant septembre étaient monopolisés par les petites et moyennes entreprises technologiques, concernent maintenant les géants technologiques tels que Twitter, Meta et Amazon, parmi bien d’autres. Apparemment, ces entreprises se débarrassent maintenant des ressources accumulées en lien avec l’embauche massive de talents lors de la crise sanitaire, notamment des ingénieurs en logiciel. Ce n’est pas le cas des jeunes pousses (startups), qui hésitent davantage à licencier leurs ingénieurs, car ceux-ci demeurent, malgré tout, une ressource très convoitée.
Quant à l’avenir, CrunchBase News signale que les jeunes pousses qui ont mobilisé des capitaux à des valorisations inflationnistes en 2021 sont plus susceptibles d’effectuer des licenciements en 2023. En effet, elles ne peuvent pas croître dans leurs nouvelles valorisations et ne peuvent pas mobiliser de capitaux supplémentaires sans risquer un down round – c’est-à-dire, la vente d’actions supplémentaires à un prix inférieur à celui obtenu lors du cycle de financement précédent.
Les effets des down rounds sur les jeunes pousses sont, dit-on, très négatifs. Non seulement ils réduisent la valeur des avoirs, mais ils affaiblissent aussi le moral de l’entreprise. Dans ces circonstances, les entreprises vont choisir de réduire leurs effectifs jusqu’à pouvoir reprendre leur croissance. Du côté des géants technologiques, Forbes estime que ceux-ci n’auront pas le choix de se concentrer davantage sur leurs principaux atouts après avoir essayé pendant des années de diversifier leurs revenus dans toute sorte de projets comme les ballons Wi-Fi de haut vol (Google) ou la nouvelle plateforme de métavers (Facebook).
Les entreprises technologiques, réputées depuis toujours pour leur capacité à créer des emplois et à encourager les économies locales, licencient désormais leurs employés à un rythme accéléré. En effet, Forbes signale qu’après des années de croissance vertigineuse, une bonne partie de l’industrie technologique s’est repliée en 2022 en raison, notamment, de l’augmentation des taux d’intérêt et d’une chute des dépenses en publicité. Il semble que les licenciements se poursuivront au moins jusqu’au premier semestre de 2023.
Faisant référence aux données de Layoffs.fyi, Forbes signale que quelque 152 000 employés ont été licenciés en 2022 dans plus de 1 000 entreprises. Selon un rapport de Challenger, Gray et Christmas, les licenciements ont atteint un sommet en novembre avec 53 000 suppressions. Il faut remonter à l’effondrement de la bulle Internet en 2002 pour trouver des chiffres semblables.
Plus récemment, le 5 janvier, Firstpost informait le public de la décision d’Amazon de licencier 18 000 employés, soit près de 3 % de son effectif total. Apparemment, le même jour, le fabricant américain de logiciels d’entreprise Salesforce a annoncé qu’il licenciait environ 8 000 employés, soit 10 % de ses effectifs.
À ce sujet, CrunchBase News note que les licenciements, qui avant septembre étaient monopolisés par les petites et moyennes entreprises technologiques, concernent maintenant les géants technologiques tels que Twitter, Meta et Amazon, parmi bien d’autres. Apparemment, ces entreprises se débarrassent maintenant des ressources accumulées en lien avec l’embauche massive de talents lors de la crise sanitaire, notamment des ingénieurs en logiciel. Ce n’est pas le cas des jeunes pousses (startups), qui hésitent davantage à licencier leurs ingénieurs, car ceux-ci demeurent, malgré tout, une ressource très convoitée.
Quant à l’avenir, CrunchBase News signale que les jeunes pousses qui ont mobilisé des capitaux à des valorisations inflationnistes en 2021 sont plus susceptibles d’effectuer des licenciements en 2023. En effet, elles ne peuvent pas croître dans leurs nouvelles valorisations et ne peuvent pas mobiliser de capitaux supplémentaires sans risquer un down round – c’est-à-dire, la vente d’actions supplémentaires à un prix inférieur à celui obtenu lors du cycle de financement précédent.
Les effets des down rounds sur les jeunes pousses sont, dit-on, très négatifs. Non seulement ils réduisent la valeur des avoirs, mais ils affaiblissent aussi le moral de l’entreprise. Dans ces circonstances, les entreprises vont choisir de réduire leurs effectifs jusqu’à pouvoir reprendre leur croissance. Du côté des géants technologiques, Forbes estime que ceux-ci n’auront pas le choix de se concentrer davantage sur leurs principaux atouts après avoir essayé pendant des années de diversifier leurs revenus dans toute sorte de projets comme les ballons Wi-Fi de haut vol (Google) ou la nouvelle plateforme de métavers (Facebook).