Les États-Unis et l’Afrique
Un article publié dans le Financial Times fait état d’un rapprochement entre les États-Unis et des pays africains. En effet, un sommet États-Unis–Afrique est prévu pour décembre 2022, une première en huit ans. Ce rapprochement soudain peut être perçu comme un désir des États-Unis de renforcer leur présence en Afrique, car leurs ennemies légendaires sont en train de s’y implanter fortement. En effet, la Chine est devenue l’un des principaux investisseurs et l’un des plus grands partenaires commerciaux de nombreux pays africains. Une grande partie des infrastructures qui ont vu le jour sur le continent africain ont été construites par des entreprises chinoises. Les entreprises américaines, quant à elles, ont été plus lentes à saisir les occasions commerciales. La Russie a également renforcé sa présence sur le continent, avec des interventions militaires au Mali et en Centrafrique.
La réticence des États africains à voter contre l’invasion russe en Ukraine semble avoir décidé les États-Unis à intensifier leur diplomatie sur le continent. Par ailleurs, l’administration américaine a annulé la décision de retirer les troupes américaines de la Somalie et du Sahel. D’ici 2050, une personne sur quatre sur terre sera africaine. De plus, un tiers des minéraux qui sont nécessaires à la transition vers une énergie durable se trouve en Afrique, et les pays africains comptent pour un quart des voix à l’ONU. Cela pour dire que le continent est un partenaire indispensable pour l’avenir.
Ce nouveau rapprochement a pour objectifs stratégiques le soutien aux sociétés ouvertes, la démocratie, la reprise après la pandémie et une transition énergétique juste. Le pays compte se positionner comme un partenaire à l’écoute des intérêts commerciaux et géopolitiques, un partenaire qui ne harcèle pas en comparaison de la Chine et de la Russie. Toutefois, les pays africains restent méfiants envers les États-Unis à cause de leur gestion protectionniste des vaccins contre la COVID, et la contestation des élections laisse planer quelques doutes sur la démocratie qu’ils prônent. Certains pensent que la présence des États-Unis en Afrique est synonyme d’un retour à la guerre froide, car il s’agit de se rapprocher de l’Afrique ou de la laisser à la Russie et à la Chine. D’autres, par contre, estiment que ce rapprochement est une occasion à saisir pour l’Afrique dans la mesure où elle pourra profiter des investissements, de l’innovation et des idéaux démocratiques américains.
Un article publié dans le Financial Times fait état d’un rapprochement entre les États-Unis et des pays africains. En effet, un sommet États-Unis–Afrique est prévu pour décembre 2022, une première en huit ans. Ce rapprochement soudain peut être perçu comme un désir des États-Unis de renforcer leur présence en Afrique, car leurs ennemies légendaires sont en train de s’y implanter fortement. En effet, la Chine est devenue l’un des principaux investisseurs et l’un des plus grands partenaires commerciaux de nombreux pays africains. Une grande partie des infrastructures qui ont vu le jour sur le continent africain ont été construites par des entreprises chinoises. Les entreprises américaines, quant à elles, ont été plus lentes à saisir les occasions commerciales. La Russie a également renforcé sa présence sur le continent, avec des interventions militaires au Mali et en Centrafrique.
La réticence des États africains à voter contre l’invasion russe en Ukraine semble avoir décidé les États-Unis à intensifier leur diplomatie sur le continent. Par ailleurs, l’administration américaine a annulé la décision de retirer les troupes américaines de la Somalie et du Sahel. D’ici 2050, une personne sur quatre sur terre sera africaine. De plus, un tiers des minéraux qui sont nécessaires à la transition vers une énergie durable se trouve en Afrique, et les pays africains comptent pour un quart des voix à l’ONU. Cela pour dire que le continent est un partenaire indispensable pour l’avenir.
Ce nouveau rapprochement a pour objectifs stratégiques le soutien aux sociétés ouvertes, la démocratie, la reprise après la pandémie et une transition énergétique juste. Le pays compte se positionner comme un partenaire à l’écoute des intérêts commerciaux et géopolitiques, un partenaire qui ne harcèle pas en comparaison de la Chine et de la Russie. Toutefois, les pays africains restent méfiants envers les États-Unis à cause de leur gestion protectionniste des vaccins contre la COVID, et la contestation des élections laisse planer quelques doutes sur la démocratie qu’ils prônent. Certains pensent que la présence des États-Unis en Afrique est synonyme d’un retour à la guerre froide, car il s’agit de se rapprocher de l’Afrique ou de la laisser à la Russie et à la Chine. D’autres, par contre, estiment que ce rapprochement est une occasion à saisir pour l’Afrique dans la mesure où elle pourra profiter des investissements, de l’innovation et des idéaux démocratiques américains.