Les éoliens côtiers prennent leur envol et pourraient devenir une composante cruciale dans la transition énergétique
Le Forum économique mondial note la conjugaison de facteurs très variés pouvant faire en sorte que la transition énergétique en cours délaisse définitivement l’ère des combustibles fossiles. En effet, qu’il s’agisse de l’influence de la Loi sur la réduction de l’inflation aux États-Unis, du plan REPowerEU en Europe ou du 14e plan quinquennal en Chine, nous serions témoins en de l’expansion la plus rapide de la production d’énergie renouvelable à ce jour.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) estime que les énergies renouvelables augmenteront à un rythme sans précédent jusqu’en 2027. En fait, au cours des cinq prochaines années, on ajoutera autant d’énergie renouvelable que dans les vingt années précédentes. L’énergie éolienne tout particulièrement devrait presque doubler jusqu’en 2027. Même si l’on constate les contraintes d’un cadre réglementaire désuet, l’expansion de l’éolien est très perceptible.
Dans son analyse des perspectives de l’énergie verte pour 2023 aux États-Unis, InsideClimateNews note le décollage définitif, ou presque, des parcs éoliens côtiers. En effet, d’ici la fin de l’année, on devrait mettre en place deux grands parcs éoliens : le Vineyard Wind 1 au large du Massachusetts, avec 800 mégawatts, et le South Fork Wind au large de New York, avec 132 mégawatts. De plus, selon BloombergNEF, il y aurait des projets en cours qui ajouteraient environ 5 400 mégawatts supplémentaires bientôt.
Il s’agit certes d’un énorme ajout à la capacité actuelle des deux parcs éoliens côtiers opérationnels que possèdent les États-Unis, un dans le Rhode Island et un en Virginie, qui, avec un total de sept turbines, fournissent 42 mégawatts d’énergie. Bref, les parcs éoliens côtiers aux États-Unis sont en train de devenir une source majeure d’électricité sans émissions, malgré les difficultés qui ont retardé leur mise en place.
MarshMcLennan et Brink notent de leur côté la croissance des parcs éoliens côtiers dans la région Asie-Pacifique, alors que l’on constate une plus grande prise de conscience du changement climatique et que les mandats environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) gagnent du terrain.
Cependant, hormis la possibilité de réduire considérablement les émissions de carbone, il y a aussi la question des coûts. En effet, la multiplication des parcs éoliens côtiers s’expliquerait également par un plus grand rendement énergétique. On développe de turbines de plus en plus efficaces capables de générer de plus grandes quantités d’électricité, ce qui fait en sorte que les coûts de production diminuent. En fait, selon l’Agence internationale des énergies renouvelables (IRENA) le coût de production d’un mégawattheure d’électricité est passé de 162 dollars en 2010 à 115 dollars en 2019.
Le Forum économique mondial note la conjugaison de facteurs très variés pouvant faire en sorte que la transition énergétique en cours délaisse définitivement l’ère des combustibles fossiles. En effet, qu’il s’agisse de l’influence de la Loi sur la réduction de l’inflation aux États-Unis, du plan REPowerEU en Europe ou du 14e plan quinquennal en Chine, nous serions témoins en de l’expansion la plus rapide de la production d’énergie renouvelable à ce jour.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) estime que les énergies renouvelables augmenteront à un rythme sans précédent jusqu’en 2027. En fait, au cours des cinq prochaines années, on ajoutera autant d’énergie renouvelable que dans les vingt années précédentes. L’énergie éolienne tout particulièrement devrait presque doubler jusqu’en 2027. Même si l’on constate les contraintes d’un cadre réglementaire désuet, l’expansion de l’éolien est très perceptible.
Dans son analyse des perspectives de l’énergie verte pour 2023 aux États-Unis, InsideClimateNews note le décollage définitif, ou presque, des parcs éoliens côtiers. En effet, d’ici la fin de l’année, on devrait mettre en place deux grands parcs éoliens : le Vineyard Wind 1 au large du Massachusetts, avec 800 mégawatts, et le South Fork Wind au large de New York, avec 132 mégawatts. De plus, selon BloombergNEF, il y aurait des projets en cours qui ajouteraient environ 5 400 mégawatts supplémentaires bientôt.
Il s’agit certes d’un énorme ajout à la capacité actuelle des deux parcs éoliens côtiers opérationnels que possèdent les États-Unis, un dans le Rhode Island et un en Virginie, qui, avec un total de sept turbines, fournissent 42 mégawatts d’énergie. Bref, les parcs éoliens côtiers aux États-Unis sont en train de devenir une source majeure d’électricité sans émissions, malgré les difficultés qui ont retardé leur mise en place.
MarshMcLennan et Brink notent de leur côté la croissance des parcs éoliens côtiers dans la région Asie-Pacifique, alors que l’on constate une plus grande prise de conscience du changement climatique et que les mandats environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) gagnent du terrain.
Cependant, hormis la possibilité de réduire considérablement les émissions de carbone, il y a aussi la question des coûts. En effet, la multiplication des parcs éoliens côtiers s’expliquerait également par un plus grand rendement énergétique. On développe de turbines de plus en plus efficaces capables de générer de plus grandes quantités d’électricité, ce qui fait en sorte que les coûts de production diminuent. En fait, selon l’Agence internationale des énergies renouvelables (IRENA) le coût de production d’un mégawattheure d’électricité est passé de 162 dollars en 2010 à 115 dollars en 2019.