Les entrepreneurs doivent comprendre le nouvel environnement réglementaire du commerce international pour prospérer
Dans son analyse des tendances évolutives des chaînes d’approvisionnement pour 2024, Chambers and Partners signale que les stratégies des entreprises devront s’adapter impérativement à un tout nouvel environnement caractérisé par les éléments suivants :
- L’augmentation des sanctions, des contrôles à l’exportation et des tarifs douaniers;
- Le rétrécissement des chaînes d’approvisionnement, qui deviennent plus régionalisées et plus complexes en raison de nouvelles exigences en matière d’approvisionnement responsable (par exemple en ce qui concerne le travail forcé, les émissions de gaz à effet de serre ou les matières premières critiques);
- Des protections accrues en matière de recours commerciaux;
- Un plus grand contrôle sur les investissements étrangers et le commerce, qui seront soumis à des examens complexes et à des enquêtes sur les subventions étrangères.
La thématique des subventions semble critique, alors que Chambers and Partners constate un glissement vers le nationalisme économique, une pratique fréquente lorsque les gouvernements visent à soutenir leur industrie nationale, souvent au détriment des concurrents étrangers.
Dans ce contexte réglementaire plus contraignant, Chambers and Partners propose cinq pratiques que les chefs d’entreprise et leurs conseillers en commerce international doivent désormais prendre en compte dans la conception de leurs stratégies :
Mieux comprendre le fonctionnement des chaînes et adopter des modèles optimaux
Il s’agit de tirer profit des accords commerciaux internationaux – bilatéraux et régionaux – qui restent en vigueur afin de contourner les politiques protectionnistes. Il est essentiel, donc, d’analyser l’ensemble de ces accords et de tirer parti de relations fiables dans la chaîne d’approvisionnement.
Activer les réseaux de partenaires gouvernementaux
Grâce à leur influence, les entreprises auront plus de chances d’éviter l’effondrement d’une chaîne d’approvisionnement diversifiée dans une autre région du monde.
Prendre en considération les facteurs politiques dans la prise de décisions
Apparemment, il n’est plus question de prendre des décisions fondées exclusivement sur des critères techniques et d’efficacité. Désormais, les entreprises devront prendre également en compte les politiques de réglementation du commerce et de la chaîne d’approvisionnement, ainsi que le risque d’impliquer des enquêtes liées aux subventions.
Rationaliser le recours à un partenaire tiers
Les accords avec des parties tierces peuvent présenter des risques, si jamais les chefs d’entreprise ignorent, par exemple, l’origine des matériaux des fabricants étrangers ou les marchés desservis par les partenaires de distribution. Les implications réglementaires sont à prendre en considération, car les autorités attendent des opérateurs qu’ils assument leurs responsabilités et exercent davantage de contrôle sur leur chaîne d’approvisionnement.
Coordonner les exportations avec les importations
Alors que la conformité du commerce international émerge comme un enjeu crucial, il est suggéré que les entreprises considèrent les importations et les exportations en tandem. Autrement dit, il ne faut plus les voir seulement en termes de flux de marchandises, mais également en termes de flux de services et d’investissements.
Chambers and Partners donne l’exemple des restrictions que les États-Unis ont imposées aux transferts de technologie vers certaines entreprises chinoises. Dans un tel contexte, une entreprise, même si elle n’est pas affectée par des droits de douane, devra réfléchir à ses relations avec les fabricants en ce qui concerne ces transferts de technologie.
Dans son analyse des tendances évolutives des chaînes d’approvisionnement pour 2024, Chambers and Partners signale que les stratégies des entreprises devront s’adapter impérativement à un tout nouvel environnement caractérisé par les éléments suivants :
- L’augmentation des sanctions, des contrôles à l’exportation et des tarifs douaniers;
- Le rétrécissement des chaînes d’approvisionnement, qui deviennent plus régionalisées et plus complexes en raison de nouvelles exigences en matière d’approvisionnement responsable (par exemple en ce qui concerne le travail forcé, les émissions de gaz à effet de serre ou les matières premières critiques);
- Des protections accrues en matière de recours commerciaux;
- Un plus grand contrôle sur les investissements étrangers et le commerce, qui seront soumis à des examens complexes et à des enquêtes sur les subventions étrangères.
La thématique des subventions semble critique, alors que Chambers and Partners constate un glissement vers le nationalisme économique, une pratique fréquente lorsque les gouvernements visent à soutenir leur industrie nationale, souvent au détriment des concurrents étrangers.
Dans ce contexte réglementaire plus contraignant, Chambers and Partners propose cinq pratiques que les chefs d’entreprise et leurs conseillers en commerce international doivent désormais prendre en compte dans la conception de leurs stratégies :
Mieux comprendre le fonctionnement des chaînes et adopter des modèles optimaux
Il s’agit de tirer profit des accords commerciaux internationaux – bilatéraux et régionaux – qui restent en vigueur afin de contourner les politiques protectionnistes. Il est essentiel, donc, d’analyser l’ensemble de ces accords et de tirer parti de relations fiables dans la chaîne d’approvisionnement.
Activer les réseaux de partenaires gouvernementaux
Grâce à leur influence, les entreprises auront plus de chances d’éviter l’effondrement d’une chaîne d’approvisionnement diversifiée dans une autre région du monde.
Prendre en considération les facteurs politiques dans la prise de décisions
Apparemment, il n’est plus question de prendre des décisions fondées exclusivement sur des critères techniques et d’efficacité. Désormais, les entreprises devront prendre également en compte les politiques de réglementation du commerce et de la chaîne d’approvisionnement, ainsi que le risque d’impliquer des enquêtes liées aux subventions.
Rationaliser le recours à un partenaire tiers
Les accords avec des parties tierces peuvent présenter des risques, si jamais les chefs d’entreprise ignorent, par exemple, l’origine des matériaux des fabricants étrangers ou les marchés desservis par les partenaires de distribution. Les implications réglementaires sont à prendre en considération, car les autorités attendent des opérateurs qu’ils assument leurs responsabilités et exercent davantage de contrôle sur leur chaîne d’approvisionnement.
Coordonner les exportations avec les importations
Alors que la conformité du commerce international émerge comme un enjeu crucial, il est suggéré que les entreprises considèrent les importations et les exportations en tandem. Autrement dit, il ne faut plus les voir seulement en termes de flux de marchandises, mais également en termes de flux de services et d’investissements.
Chambers and Partners donne l’exemple des restrictions que les États-Unis ont imposées aux transferts de technologie vers certaines entreprises chinoises. Dans un tel contexte, une entreprise, même si elle n’est pas affectée par des droits de douane, devra réfléchir à ses relations avec les fabricants en ce qui concerne ces transferts de technologie.