Les emplois d’usine sont en plein essor aux États-Unis
Tandis que le secteur de la fabrication des États-Unis connaît un rebond et que les entreprises embauchent des travailleurs dans un contexte de forte demande des consommateurs pour les produits, celui du Canada continue d’être touché par un nombre record de postes vacants, selon Statistique Canada.
Selon le New York Times, la résurgence observée aux États-Unis ne découle pas d’un processus de relocalisation. Les moteurs de cette reprise comprennent des usines pharmaceutiques, des brasseries artisanales et des glaciers. De plus, les emplois nouvellement créés sont plus susceptibles d’être localisés loin des bastions industriels classiques des Grands Lacs.
Les fabricants américains ont supprimé environ 1,36 million d’emplois de février à avril 2020 (en pleine période pandémique). En août dernier, les fabricants avaient créé environ 1,43 million d’emplois, soit un gain net de 67 000 travailleurs par rapport aux niveaux prépandémiques.
Les données suggèrent que le rebond est en grande partie le produit des circonstances uniques de la récession et de la reprise pandémique. La COVID-19 a paralysé les chaînes d’approvisionnement mondiales, rendant la fabrication nationale plus attrayante pour certaines entreprises. Les dépenses de relance fédérales ont contribué à faire évoluer les habitudes d’achat des Américains loin des services comme les voyages et les restaurants et vers des biens comme les voitures et les canapés, aidant la production industrielle nationale – et, avec elle, l’emploi – à rebondir beaucoup plus rapidement qu’elle ne l’a fait durant les deux récessions précédentes.
Alors que les fabricants américains, comme de nombreuses industries, ont eu du mal à trouver des matières premières, des composantes et des travailleurs qualifiés, ils ont néanmoins continué de créer des emplois à un rythme qui surprend même certains promoteurs de longue date de l’emploi dans les usines américaines. Les économistes attribuent cette rupture de tendance au fait que de nombreux fabricants américains jugés « essentiels » pendant les fermetures pandémiques ont bénéficié de la forte augmentation de la demande de leurs produits par les Américains. Les secteurs tels que l’ameublement, le textile, les papetières et les fabricants de matériel informatique, qui avaient subi une hémorragie de l’emploi lors des récentes récessions, s’en tirent beaucoup mieux cette fois-ci.
Les fabricants affirment qu’ils pourraient être encore plus performants si ce n’était de leurs difficultés persistantes à attirer et à embaucher des travailleurs qualifiés, alors que le taux de chômage est de 3,7 %.
Selon le directeur du National Economic Council, « L’une des choses les plus frappantes que nous observons actuellement est le nombre d’entreprises – américaines et mondiales – qui s’engagent à construire et à étendre leur empreinte manufacturière aux États-Unis ».
Pendant ce temps, une analyse de la Banque Royale du Canada avance que les politiques industrielles au Canada soutiennent la production nationale de vaccins et le réoutillage des installations automobiles existantes pour fabriquer des véhicules électriques. Mais au-delà de cela, rien ne laisse penser qu’une résurgence plus large du secteur de la fabrication est en cours.
Tandis que le secteur de la fabrication des États-Unis connaît un rebond et que les entreprises embauchent des travailleurs dans un contexte de forte demande des consommateurs pour les produits, celui du Canada continue d’être touché par un nombre record de postes vacants, selon Statistique Canada.
Selon le New York Times, la résurgence observée aux États-Unis ne découle pas d’un processus de relocalisation. Les moteurs de cette reprise comprennent des usines pharmaceutiques, des brasseries artisanales et des glaciers. De plus, les emplois nouvellement créés sont plus susceptibles d’être localisés loin des bastions industriels classiques des Grands Lacs.
Les fabricants américains ont supprimé environ 1,36 million d’emplois de février à avril 2020 (en pleine période pandémique). En août dernier, les fabricants avaient créé environ 1,43 million d’emplois, soit un gain net de 67 000 travailleurs par rapport aux niveaux prépandémiques.
Les données suggèrent que le rebond est en grande partie le produit des circonstances uniques de la récession et de la reprise pandémique. La COVID-19 a paralysé les chaînes d’approvisionnement mondiales, rendant la fabrication nationale plus attrayante pour certaines entreprises. Les dépenses de relance fédérales ont contribué à faire évoluer les habitudes d’achat des Américains loin des services comme les voyages et les restaurants et vers des biens comme les voitures et les canapés, aidant la production industrielle nationale – et, avec elle, l’emploi – à rebondir beaucoup plus rapidement qu’elle ne l’a fait durant les deux récessions précédentes.
Alors que les fabricants américains, comme de nombreuses industries, ont eu du mal à trouver des matières premières, des composantes et des travailleurs qualifiés, ils ont néanmoins continué de créer des emplois à un rythme qui surprend même certains promoteurs de longue date de l’emploi dans les usines américaines. Les économistes attribuent cette rupture de tendance au fait que de nombreux fabricants américains jugés « essentiels » pendant les fermetures pandémiques ont bénéficié de la forte augmentation de la demande de leurs produits par les Américains. Les secteurs tels que l’ameublement, le textile, les papetières et les fabricants de matériel informatique, qui avaient subi une hémorragie de l’emploi lors des récentes récessions, s’en tirent beaucoup mieux cette fois-ci.
Les fabricants affirment qu’ils pourraient être encore plus performants si ce n’était de leurs difficultés persistantes à attirer et à embaucher des travailleurs qualifiés, alors que le taux de chômage est de 3,7 %.
Selon le directeur du National Economic Council, « L’une des choses les plus frappantes que nous observons actuellement est le nombre d’entreprises – américaines et mondiales – qui s’engagent à construire et à étendre leur empreinte manufacturière aux États-Unis ».
Pendant ce temps, une analyse de la Banque Royale du Canada avance que les politiques industrielles au Canada soutiennent la production nationale de vaccins et le réoutillage des installations automobiles existantes pour fabriquer des véhicules électriques. Mais au-delà de cela, rien ne laisse penser qu’une résurgence plus large du secteur de la fabrication est en cours.