Les directeurs de la chaîne d'approvisionnement évaluent les risques liés au changement climatique
MH&L fait référence à une enquête menée par Gartner des mois de décembre 2021 à janvier 2022, selon laquelle 27 % des directeurs de la chaîne d'approvisionnement ont évalué les risques associés au changement climatique afin de mieux comprendre la manière dont ceux-ci pouvaient affecter leurs activités.
Les experts de Gartner sont d'avis que même si les effets du changement climatique sont difficiles à prévoir, ils peuvent tout de même être modélisés. C'est pourquoi les directeurs de la chaîne d'approvisionnement, qui évaluent constamment les risques et occasions dans le cadre de leurs activités, s'intéressent aussi aux risques du changement climatique.
M&HL ajoute qu'à l'heure actuelle, ces risques ne sont pas identifiés ni quantifiés de façon méthodique. En effet, selon l'enquête, 44 % des répondants déclarent que leur perception des risques climatiques est fondée sur les apprentissages faits lors de situations antérieures. Cependant, cette approche serait déficiente en raison de l'intensification du changement climatique. Bref, les modèles utilisés ne seraient pas un bon prédicteur des événements futurs.
Cela explique la pertinence de planifier de nouveaux scénarios qui mettent en évidence les risques pouvant se présenter à l'avenir tout en identifiant les facteurs déclencheurs clés des événements futurs. Par exemple, une modélisation qui anticipe une recrudescence de sécheresses pourrait encourager les organisations à développer des cultures plus résistantes pouvant leur donner un avantage concurrentiel.
D'ailleurs, puisque les organisations devront s'adapter aux conséquences du changement climatique, les risques identifiés doivent s'intégrer dans l'équation qui guide les décisions d'investissement. Il se pourrait, par exemple, que l'investissement financier exigé pour protéger une usine des vagues de chaleur ou des pénuries d'eau soit excessivement élevé, ce qui risquerait de décourager les investisseurs. Dans cette perspective, un des principaux obstacles à la planification du changement climatique dans la chaîne d'approvisionnement est, dit-on, la tentation de prendre des décisions à court terme.
Les experts de Gartner signalent que les investissements nécessaires pour s'adapter au changement climatique requièrent un certain niveau de prévoyance et de grandes capacités en traitement de données. Cependant, selon M&HL, il semble que seulement 19 % des entreprises interrogées utilisent la technologie numérique pour mieux comprendre les risques climatiques. Dans ce contexte, on suggère aux directeurs de la chaîne d'approvisionnement de privilégier l'intégration du numérique dans leurs modélisations.
De plus, parmi les organisations qui se servent de la technologie, 85 % utilisent l'analyse prédictive. M&HL mentionne que l'analyse géospatiale, les drones et les capacités d'intelligence artificielle telles que les simulations écologiques font partie d'autant autres technologies que l'on pourrait utiliser pour aider à modéliser des scénarios. On note aussi que de nombreuses organisations s'associent également à des consultants externes pour identifier les risques.
MH&L fait référence à une enquête menée par Gartner des mois de décembre 2021 à janvier 2022, selon laquelle 27 % des directeurs de la chaîne d'approvisionnement ont évalué les risques associés au changement climatique afin de mieux comprendre la manière dont ceux-ci pouvaient affecter leurs activités.
Les experts de Gartner sont d'avis que même si les effets du changement climatique sont difficiles à prévoir, ils peuvent tout de même être modélisés. C'est pourquoi les directeurs de la chaîne d'approvisionnement, qui évaluent constamment les risques et occasions dans le cadre de leurs activités, s'intéressent aussi aux risques du changement climatique.
M&HL ajoute qu'à l'heure actuelle, ces risques ne sont pas identifiés ni quantifiés de façon méthodique. En effet, selon l'enquête, 44 % des répondants déclarent que leur perception des risques climatiques est fondée sur les apprentissages faits lors de situations antérieures. Cependant, cette approche serait déficiente en raison de l'intensification du changement climatique. Bref, les modèles utilisés ne seraient pas un bon prédicteur des événements futurs.
Cela explique la pertinence de planifier de nouveaux scénarios qui mettent en évidence les risques pouvant se présenter à l'avenir tout en identifiant les facteurs déclencheurs clés des événements futurs. Par exemple, une modélisation qui anticipe une recrudescence de sécheresses pourrait encourager les organisations à développer des cultures plus résistantes pouvant leur donner un avantage concurrentiel.
D'ailleurs, puisque les organisations devront s'adapter aux conséquences du changement climatique, les risques identifiés doivent s'intégrer dans l'équation qui guide les décisions d'investissement. Il se pourrait, par exemple, que l'investissement financier exigé pour protéger une usine des vagues de chaleur ou des pénuries d'eau soit excessivement élevé, ce qui risquerait de décourager les investisseurs. Dans cette perspective, un des principaux obstacles à la planification du changement climatique dans la chaîne d'approvisionnement est, dit-on, la tentation de prendre des décisions à court terme.
Les experts de Gartner signalent que les investissements nécessaires pour s'adapter au changement climatique requièrent un certain niveau de prévoyance et de grandes capacités en traitement de données. Cependant, selon M&HL, il semble que seulement 19 % des entreprises interrogées utilisent la technologie numérique pour mieux comprendre les risques climatiques. Dans ce contexte, on suggère aux directeurs de la chaîne d'approvisionnement de privilégier l'intégration du numérique dans leurs modélisations.
De plus, parmi les organisations qui se servent de la technologie, 85 % utilisent l'analyse prédictive. M&HL mentionne que l'analyse géospatiale, les drones et les capacités d'intelligence artificielle telles que les simulations écologiques font partie d'autant autres technologies que l'on pourrait utiliser pour aider à modéliser des scénarios. On note aussi que de nombreuses organisations s'associent également à des consultants externes pour identifier les risques.