Les difficultés du métavers ne seraient qu’une phase d’un développement qui nécessite une meilleure réglementation et plus de technologie
Un article de MarshMcLennan et Brink réfléchit aux conséquences que peuvent avoir sur le développement du métavers les licenciements technologiques massifs, les valorisations volatiles de Meta Platforms Inc., ainsi que les données contradictoires concernant les utilisateurs actifs sur les plateformes virtuelles Decentraland et The Sandbox.
Apparemment, il y aurait une faible compréhension du métavers en tant que réalité émergente « phymérique » (à la fois physique et numérique) qui est capable de proposer une valeur financière par la convergence d'un grand nombre de technologies disruptives, notamment la chaîne de blocs. En effet, cette dernière technologie – par sa capacité d'enregistrer, de suivre et de vérifier la propriété des données – a rendu possibles l'achat et la vente d'actifs numériques.
Plus précisément, la valeur commerciale du métavers découlerait de la possibilité de créer des secteurs d'activité autour d'actifs numériques et phymériques, comme, par exemple, l'achat de terrains numériques sur des plateformes virtuelles. De plus, les entreprises pourraient tirer parti des technologies de réalité augmentée (RA) et virtuelle (RV) pour mieux engager leurs clients et vendre leurs produits. Enfin, grâce aux jumeaux numériques qui miment les modifications du monde physique, il est possible d'obtenir un aperçu de systèmes vastes et complexes qui seraient autrement inaccessibles.
Cependant, l'article de MarshMcLennan et Brink estime que l'obtention de la pleine valeur commerciale du métavers nécessite une plus grande clarté réglementaire concernant la façon dont les actifs numériques seront rentabilisés. Un exemple à mentionner est le projet de loi de l'Union européenne sur les marchés des cryptoactifs (MiCA), lequel fournit un cadre réglementaire historique pour les actifs numériques tels que les cryptomonnaies et les jetons non fongibles (NFT) – autant ceux qui représentent l'art numérique et les objets de collection que les jetons qui représentent les services et actifs du monde physique.
En outre, de nouvelles percées technologiques sont nécessaires pour aboutir à un métavers capable de proposer un domaine « phymérique » complètement formé et robuste. Il serait question d'améliorer les plateformes de réalité augmentée et de réalité mixte (RM) capables d'offrir une meilleure expérience de réalité virtuelle immersive en trois dimensions connectée au monde physique.
Puisqu'à l'heure actuelle, les plateformes offrent un accès au métavers via des écrans d'ordinateur en deux dimensions ou par le biais de la technologie de la réalité virtuelle (RV), on peut prévoir la popularisation de nouveaux appareils portables plus abordables. Il s'agirait de dispositifs tels que des lunettes de RA/RM ou d'appareils haptiques qui permettent de simuler le toucher, l'odorat et le goût à partir d'expériences numériques. Des plateformes de RA, comme Omniverse de NVIDIA, sont en cours de conception, tandis que Microsoft et Magic Leap ont lancé des casques de RA.
Un article de MarshMcLennan et Brink réfléchit aux conséquences que peuvent avoir sur le développement du métavers les licenciements technologiques massifs, les valorisations volatiles de Meta Platforms Inc., ainsi que les données contradictoires concernant les utilisateurs actifs sur les plateformes virtuelles Decentraland et The Sandbox.
Apparemment, il y aurait une faible compréhension du métavers en tant que réalité émergente « phymérique » (à la fois physique et numérique) qui est capable de proposer une valeur financière par la convergence d'un grand nombre de technologies disruptives, notamment la chaîne de blocs. En effet, cette dernière technologie – par sa capacité d'enregistrer, de suivre et de vérifier la propriété des données – a rendu possibles l'achat et la vente d'actifs numériques.
Plus précisément, la valeur commerciale du métavers découlerait de la possibilité de créer des secteurs d'activité autour d'actifs numériques et phymériques, comme, par exemple, l'achat de terrains numériques sur des plateformes virtuelles. De plus, les entreprises pourraient tirer parti des technologies de réalité augmentée (RA) et virtuelle (RV) pour mieux engager leurs clients et vendre leurs produits. Enfin, grâce aux jumeaux numériques qui miment les modifications du monde physique, il est possible d'obtenir un aperçu de systèmes vastes et complexes qui seraient autrement inaccessibles.
Cependant, l'article de MarshMcLennan et Brink estime que l'obtention de la pleine valeur commerciale du métavers nécessite une plus grande clarté réglementaire concernant la façon dont les actifs numériques seront rentabilisés. Un exemple à mentionner est le projet de loi de l'Union européenne sur les marchés des cryptoactifs (MiCA), lequel fournit un cadre réglementaire historique pour les actifs numériques tels que les cryptomonnaies et les jetons non fongibles (NFT) – autant ceux qui représentent l'art numérique et les objets de collection que les jetons qui représentent les services et actifs du monde physique.
En outre, de nouvelles percées technologiques sont nécessaires pour aboutir à un métavers capable de proposer un domaine « phymérique » complètement formé et robuste. Il serait question d'améliorer les plateformes de réalité augmentée et de réalité mixte (RM) capables d'offrir une meilleure expérience de réalité virtuelle immersive en trois dimensions connectée au monde physique.
Puisqu'à l'heure actuelle, les plateformes offrent un accès au métavers via des écrans d'ordinateur en deux dimensions ou par le biais de la technologie de la réalité virtuelle (RV), on peut prévoir la popularisation de nouveaux appareils portables plus abordables. Il s'agirait de dispositifs tels que des lunettes de RA/RM ou d'appareils haptiques qui permettent de simuler le toucher, l'odorat et le goût à partir d'expériences numériques. Des plateformes de RA, comme Omniverse de NVIDIA, sont en cours de conception, tandis que Microsoft et Magic Leap ont lancé des casques de RA.