Les chercheurs ne partageraient pas assez les données de leurs recherches
Selon Nature, les chercheurs ne partageraient pas assez les données de leurs recherches, même s’ils s’engagent à le faire. En effet, une analyse révèle que la plupart des chercheurs biomédicaux et des chercheurs de la santé qui se montrent d’accord à partager les données qui alimentent leurs articles scientifiques ne répondent pas aux demandes d’accès ou ne remettent pas les données lorsqu’on les leur demande.
Ce sont les conclusions d’une étude menée par Livia Puljak, de l’Université catholique de Croatie à Zagreb, et de ses collègues, qui a été publiée dans le Journal of Clinical Epidemiology (29 mai). Sur un total de 3 556 articles biomédicaux et articles de sciences de la santé publiés en un mois par 282 revues de l’éditeur BioMed Central, il y en aurait 1 792 pour lesquels les auteurs ont déclaré être ouverts à partager leurs données (dans les études restantes, le partage ne s’appliquait pas, car les données figuraient dans l’article et ses suppléments ou n’avaient généré aucune donnée).
Pour les 1 792 articles ciblés, plus de 90 % des auteurs ont refusé de répondre ou n’ont pas répondu aux demandes de partage de données brutes. À ce qu’il paraît, seulement 14 % des chercheurs contactés, soit 254, ont répondu aux demandes de données par courrier électronique, et à peine 6,7 %, soit 120 auteurs, ont effectivement remis les données dans un format utilisable.
Les raisons avancées par les chercheurs pour refuser le partage des données étaient très variées. Certains ont signalé ne pas avoir obtenu le consentement ou l’approbation éthique pour le faire. D’autres avaient abandonné leurs projets, égaré les données ou rencontré des obstacles linguistiques lors de la traduction des données qualitatives.
Apparemment, selon l’expérience vécue par certains chercheurs, ce comportement s’expliquerait en bonne partie par la confidentialité, autant celle des données que celle des participants. De toute évidence, on craint une utilisation abusive des données dans des analyses secondaires. Éventuellement, les chercheurs peuvent souhaiter être les premiers à publier des recherches plus originales ou même avoir peur que l’on s’empare de données précieuses.
Même si certains secteurs, comme l’écologie, sont plus portés à partager des données, quelques chercheurs se désolent de l’absence d’amélioration des pratiques de partage de données durant la pandémie de COVID-19. En effet, Nature note que malgré l’appel au partage lancé par plusieurs organisations internationales, de multiples analyses d’essais cliniques sur la COVID-19 ont rapporté qu’entre 50 % et 80 % des chercheurs environ ne veulent pas ou ne prévoient pas partager librement leurs données.
Selon Nature, les chercheurs ne partageraient pas assez les données de leurs recherches, même s’ils s’engagent à le faire. En effet, une analyse révèle que la plupart des chercheurs biomédicaux et des chercheurs de la santé qui se montrent d’accord à partager les données qui alimentent leurs articles scientifiques ne répondent pas aux demandes d’accès ou ne remettent pas les données lorsqu’on les leur demande.
Ce sont les conclusions d’une étude menée par Livia Puljak, de l’Université catholique de Croatie à Zagreb, et de ses collègues, qui a été publiée dans le Journal of Clinical Epidemiology (29 mai). Sur un total de 3 556 articles biomédicaux et articles de sciences de la santé publiés en un mois par 282 revues de l’éditeur BioMed Central, il y en aurait 1 792 pour lesquels les auteurs ont déclaré être ouverts à partager leurs données (dans les études restantes, le partage ne s’appliquait pas, car les données figuraient dans l’article et ses suppléments ou n’avaient généré aucune donnée).
Pour les 1 792 articles ciblés, plus de 90 % des auteurs ont refusé de répondre ou n’ont pas répondu aux demandes de partage de données brutes. À ce qu’il paraît, seulement 14 % des chercheurs contactés, soit 254, ont répondu aux demandes de données par courrier électronique, et à peine 6,7 %, soit 120 auteurs, ont effectivement remis les données dans un format utilisable.
Les raisons avancées par les chercheurs pour refuser le partage des données étaient très variées. Certains ont signalé ne pas avoir obtenu le consentement ou l’approbation éthique pour le faire. D’autres avaient abandonné leurs projets, égaré les données ou rencontré des obstacles linguistiques lors de la traduction des données qualitatives.
Apparemment, selon l’expérience vécue par certains chercheurs, ce comportement s’expliquerait en bonne partie par la confidentialité, autant celle des données que celle des participants. De toute évidence, on craint une utilisation abusive des données dans des analyses secondaires. Éventuellement, les chercheurs peuvent souhaiter être les premiers à publier des recherches plus originales ou même avoir peur que l’on s’empare de données précieuses.
Même si certains secteurs, comme l’écologie, sont plus portés à partager des données, quelques chercheurs se désolent de l’absence d’amélioration des pratiques de partage de données durant la pandémie de COVID-19. En effet, Nature note que malgré l’appel au partage lancé par plusieurs organisations internationales, de multiples analyses d’essais cliniques sur la COVID-19 ont rapporté qu’entre 50 % et 80 % des chercheurs environ ne veulent pas ou ne prévoient pas partager librement leurs données.