Les centres-villes des grands centres se vident, contrairement aux petites villes et aux banlieues
Les centres-villes de la plupart des grandes villes canadiennes (excepté Montréal) continuent de faire face à une baisse substantielle du trafic piétonnier par rapport aux normes prépandémiques – contrairement aux petites villes et banlieues à proximité de ces villes, selon les données d’une nouvelle étude produite par le Laboratoire de données sur les entreprises de la Chambre de commerce du Canada, dont une synthèse se trouve sur le site du Globe and Mail.
L’étude suggère qu’un nouveau modèle économique émerge dans les régions métropolitaines canadiennes – un évidement des centres des grandes villes dû en grande partie au travail hybride et à la croissance de la mobilité dans les rayons périphériques de ces villes.
Le rapport, qui s’appuie également sur des données de Statistique Canada et de la firme de recherche Environics Analytics, a mesuré la mobilité des travailleurs dans plus de 150 régions métropolitaines et 55 centres-villes à travers le Canada en utilisant les données des téléphones cellulaires des travailleurs qui se déplacent.
Si la circulation piétonnière des travailleurs au centre-ville était, en septembre 2022, de 46 % inférieure par rapport à janvier 2020 à Toronto, de 45 % inférieure à Ottawa, de 48 % inférieure à Vancouver et de 42 % inférieure à Calgary, Montréal se démarquait avec un recul de 3,5 % seulement. Toutefois, Gatineau est la ville qui a connu la plus forte baisse de mobilité parmi les 55 centres-villes au Canada, avec une baisse de près de 75 %.
Pendant ce temps, les villes ontariennes de Brampton, Barrie et Brantford – toutes situées à moins de deux heures de Toronto – ont connu une augmentation de la mobilité d’environ 30 %, tandis que les petites villes à proximité de Montréal et de Québec comme Trois-Rivières et Sherbrooke ont connu également une augmentation substantielle de la circulation piétonnière au cours de la pandémie.
Les données n’expliquent pas entièrement pourquoi le centre-ville d’une ville comme Barrie, par exemple, verrait une augmentation du mouvement des personnes. Si un travailleur à distance qui travaillait auparavant dans un bureau à Toronto travaille maintenant à domicile à Barrie, il va de soi que cette personne ne quittera pas sa maison pour aller travailler au centre-ville de Barrie.
Mais selon l’économiste en chef de la Chambre, la tendance des données pourrait suggérer une augmentation du nombre de travailleurs à distance dans une ville comme Barrie, ce qui à son tour aurait entraîné une augmentation de l’activité économique pour servir ces travailleurs.
Le rapport a également révélé que les villes avec une proportion plus élevée de femmes et de navetteurs qui utilisent les transports en commun pour se rendre au travail ont connu une reprise plus lente de la circulation piétonnière. Si ces modèles de mobilité devaient se maintenir, cela pourrait signifier de plus grandes possibilités pour les entreprises dans les petites villes et un développement économique local accru.
Les centres-villes de la plupart des grandes villes canadiennes (excepté Montréal) continuent de faire face à une baisse substantielle du trafic piétonnier par rapport aux normes prépandémiques – contrairement aux petites villes et banlieues à proximité de ces villes, selon les données d’une nouvelle étude produite par le Laboratoire de données sur les entreprises de la Chambre de commerce du Canada, dont une synthèse se trouve sur le site du Globe and Mail.
L’étude suggère qu’un nouveau modèle économique émerge dans les régions métropolitaines canadiennes – un évidement des centres des grandes villes dû en grande partie au travail hybride et à la croissance de la mobilité dans les rayons périphériques de ces villes.
Le rapport, qui s’appuie également sur des données de Statistique Canada et de la firme de recherche Environics Analytics, a mesuré la mobilité des travailleurs dans plus de 150 régions métropolitaines et 55 centres-villes à travers le Canada en utilisant les données des téléphones cellulaires des travailleurs qui se déplacent.
Si la circulation piétonnière des travailleurs au centre-ville était, en septembre 2022, de 46 % inférieure par rapport à janvier 2020 à Toronto, de 45 % inférieure à Ottawa, de 48 % inférieure à Vancouver et de 42 % inférieure à Calgary, Montréal se démarquait avec un recul de 3,5 % seulement. Toutefois, Gatineau est la ville qui a connu la plus forte baisse de mobilité parmi les 55 centres-villes au Canada, avec une baisse de près de 75 %.
Pendant ce temps, les villes ontariennes de Brampton, Barrie et Brantford – toutes situées à moins de deux heures de Toronto – ont connu une augmentation de la mobilité d’environ 30 %, tandis que les petites villes à proximité de Montréal et de Québec comme Trois-Rivières et Sherbrooke ont connu également une augmentation substantielle de la circulation piétonnière au cours de la pandémie.
Les données n’expliquent pas entièrement pourquoi le centre-ville d’une ville comme Barrie, par exemple, verrait une augmentation du mouvement des personnes. Si un travailleur à distance qui travaillait auparavant dans un bureau à Toronto travaille maintenant à domicile à Barrie, il va de soi que cette personne ne quittera pas sa maison pour aller travailler au centre-ville de Barrie.
Mais selon l’économiste en chef de la Chambre, la tendance des données pourrait suggérer une augmentation du nombre de travailleurs à distance dans une ville comme Barrie, ce qui à son tour aurait entraîné une augmentation de l’activité économique pour servir ces travailleurs.
Le rapport a également révélé que les villes avec une proportion plus élevée de femmes et de navetteurs qui utilisent les transports en commun pour se rendre au travail ont connu une reprise plus lente de la circulation piétonnière. Si ces modèles de mobilité devaient se maintenir, cela pourrait signifier de plus grandes possibilités pour les entreprises dans les petites villes et un développement économique local accru.