Les bâtiments imprimés en 3D résoudront-ils la pénurie de main-d’œuvre dans la construction?
Selon un article du Globe and Mail, si tout se passe comme prévu, les développeurs nidus3D, basés à Kingston, en Ontario, érigeront des entrepôts qui deviendront les premiers bâtiments imprimés en 3D autorisés pour un usage commercial au Canada. En août dernier, cette même entreprise a imprimé le tout premier immeuble d’appartements multifamiliaux du genre au Canada, un quadruplex à Leamington, en Ontario. Et en décembre, elle a imprimé la première structure à deux étages en Amérique du Nord, une maison sur l’île Wolfe.
Le projet d’entrepôt inaugurera un système 3D innovateur qui utilise des sections de mur imprimées sur site qui seront assemblées par grue, permettant à l’entreprise d’imprimer des bâtiments beaucoup plus grands que l’imprimante. L’entreprise affirme que les structures imprimées en 3D peuvent être construites rapidement – le rez-de-chaussée de la maison de Wolfe Island a été construit en deux semaines – en utilisant moins de matériaux et en ne produisant pratiquement aucun déchet tel que des chutes de découpes, pour fournir des produits durables, hautement isolés, étanches et économes en énergie. Pour l’instant, les coûts sont équivalents à ceux des structures de maçonnerie typiques, mais ils devraient diminuer à mesure que les systèmes se déploient, avec plus d’imprimantes qui devraient être livrées à Toronto et à Vancouver d’ici l’année prochaine.
Selon une étude de 2018 publiée par IOP Science: Materials Science and Engineering, l’impression 3D peut réduire les coûts d’au moins 35 % par rapport aux coûts actuels. Pour sa part, le cabinet d’études Research and Market prévoit un taux de croissance annuel composé de près de 30 % pour le marché mondial de la fabrication additive entre 2020 et 2027. Sa taille passerait ainsi de 10,5 milliards $ US à 65 milliards $ US, portée par le besoin graduel des secteurs de l’automobile, de la santé et de la fabrication.
Le président de nidus3D estime que le secteur de la construction fait face à des pressions provenant de plusieurs directions à la fois. En plus de la volatilité des coûts des matériaux et de l’offre, le secteur doit composer avec une grave crise de la main-d’œuvre. Le dernier rapport de Statistique Canada fait état d’un taux de postes vacants sans précédent dans le secteur de la construction, soit 7,7 %, les employeurs cherchant à pourvoir 81 500 postes. Le secteur doit recruter 309 000 nouveaux travailleurs au cours de la prochaine décennie, principalement en raison du départ à la retraite prévu de 259 100 travailleurs.
Pendant ce temps, la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) estime que pour répondre aux besoins en logements abordables, le Canada doit augmenter considérablement le nombre d’habitations produites d’ici 2030 – de 2,3 millions d’unités à 3,5 millions. Le plus grand déficit d’offre de logements se situe en Ontario et en Colombie-Britannique, où le logement est le moins abordable.
Même si nidus3D réussit à réduire les coûts et les émissions, la question demeure de savoir si les prêteurs et les investisseurs canadiens adopteront rapidement les bâtiments imprimés en 3D.
Selon un article du Globe and Mail, si tout se passe comme prévu, les développeurs nidus3D, basés à Kingston, en Ontario, érigeront des entrepôts qui deviendront les premiers bâtiments imprimés en 3D autorisés pour un usage commercial au Canada. En août dernier, cette même entreprise a imprimé le tout premier immeuble d’appartements multifamiliaux du genre au Canada, un quadruplex à Leamington, en Ontario. Et en décembre, elle a imprimé la première structure à deux étages en Amérique du Nord, une maison sur l’île Wolfe.
Le projet d’entrepôt inaugurera un système 3D innovateur qui utilise des sections de mur imprimées sur site qui seront assemblées par grue, permettant à l’entreprise d’imprimer des bâtiments beaucoup plus grands que l’imprimante. L’entreprise affirme que les structures imprimées en 3D peuvent être construites rapidement – le rez-de-chaussée de la maison de Wolfe Island a été construit en deux semaines – en utilisant moins de matériaux et en ne produisant pratiquement aucun déchet tel que des chutes de découpes, pour fournir des produits durables, hautement isolés, étanches et économes en énergie. Pour l’instant, les coûts sont équivalents à ceux des structures de maçonnerie typiques, mais ils devraient diminuer à mesure que les systèmes se déploient, avec plus d’imprimantes qui devraient être livrées à Toronto et à Vancouver d’ici l’année prochaine.
Selon une étude de 2018 publiée par IOP Science: Materials Science and Engineering, l’impression 3D peut réduire les coûts d’au moins 35 % par rapport aux coûts actuels. Pour sa part, le cabinet d’études Research and Market prévoit un taux de croissance annuel composé de près de 30 % pour le marché mondial de la fabrication additive entre 2020 et 2027. Sa taille passerait ainsi de 10,5 milliards $ US à 65 milliards $ US, portée par le besoin graduel des secteurs de l’automobile, de la santé et de la fabrication.
Le président de nidus3D estime que le secteur de la construction fait face à des pressions provenant de plusieurs directions à la fois. En plus de la volatilité des coûts des matériaux et de l’offre, le secteur doit composer avec une grave crise de la main-d’œuvre. Le dernier rapport de Statistique Canada fait état d’un taux de postes vacants sans précédent dans le secteur de la construction, soit 7,7 %, les employeurs cherchant à pourvoir 81 500 postes. Le secteur doit recruter 309 000 nouveaux travailleurs au cours de la prochaine décennie, principalement en raison du départ à la retraite prévu de 259 100 travailleurs.
Pendant ce temps, la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) estime que pour répondre aux besoins en logements abordables, le Canada doit augmenter considérablement le nombre d’habitations produites d’ici 2030 – de 2,3 millions d’unités à 3,5 millions. Le plus grand déficit d’offre de logements se situe en Ontario et en Colombie-Britannique, où le logement est le moins abordable.
Même si nidus3D réussit à réduire les coûts et les émissions, la question demeure de savoir si les prêteurs et les investisseurs canadiens adopteront rapidement les bâtiments imprimés en 3D.