Les 10 tendances pour les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance en 2024
Selon un article du Harvard Law School Forum on Corporate Governance, l’année 2024 sera marquée par plusieurs événements, prévisibles et imprévisibles, dont certains modifieront assurément le paysage en ce qui a trait aux critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), et ce, de façon permanente. À la lumière de ces évolutions, l’article propose 10 tendances ESG pour l’année 2024 :
- Les entreprises subiront une pression réglementaire accrue pour les inciter à adopter des critères ESG. Un exemple est la directive européenne sur les rapports de développement durable, qui est entrée en vigueur en janvier 2023. Les premières entreprises seront soumises à ces exigences pour leurs exercices financiers commençant en 2024.
- Les litiges devraient augmenter en raison de l’application de réglementations ESG supplémentaires. Pour se conformer, les entreprises devront en effet collecter des informations auprès de leurs partenaires d’affaires, ce qui augmentera le risque de litiges commerciaux, y compris les litiges entre entreprises.
- Les processus électoraux qui se tiendront en 2024 – aux États-Unis, en Inde, dans l’Union européenne et, probablement, au Royaume-Uni – façonneront les stratégies ESG des entreprises. En effet, des conséquences directes sur les politiques commerciales ainsi que sur les prix de l’énergie sont à prévoir.
- Les conseils d’administration des entreprises seront soumis à une surveillance accrue. Cela s’explique par le fait que les règles de procuration de la Commission des valeurs mobilières des États-Unis (SEC) permettraient à des groupes d’actionnaires bien organisés d’investir les conseils d’administration pour faire avancer leurs propres objectifs ESG.
- L’adoption de l’intelligence artificielle (IA) de la part des entreprises représente un défi pour les régulateurs étant donné les risques éthiques et sociaux potentiels. L’utilisation irresponsable de l’IA pourrait, en effet, exacerber la discrimination, les préjugés et la désinformation, ainsi que le déplacement de travailleurs.
- L’intérêt pour les critères ESG, qui est à l’heure actuelle concentré presque exclusivement en Europe et en Amérique du Nord, devrait s’étendre à l’Afrique, à l’Asie et à l’Amérique du Sud.
- L’intérêt à l’égard de la transparence et des risques associés aux chaînes de valeur comme préalable à leur gestion durable, qui était déjà perceptible en 2023, deviendra une priorité pour les entreprises. En effet, les consommateurs s’intéressent de plus en plus à la provenance des biens et des services qu’ils achètent.
- Au vu de la prééminence croissante des critères ESG dans la réglementation de la politique commerciale, un nombre croissant d’entreprises externaliseront la gestion de la conformité à ces thématiques à une diversité d’agences tierces.
- Les contrôles, les réglementations et les litiges en matière d’écoblanchiment se poursuivront compte tenu de la tension entre les exigences ESG des régulateurs et le volume de l’information que les entreprises seront tenues de divulguer.
- La mise en place de réglementations qui imposent des exigences de divulgation en matière de biodiversité et de capital naturel est à prévoir.
Selon un article du Harvard Law School Forum on Corporate Governance, l’année 2024 sera marquée par plusieurs événements, prévisibles et imprévisibles, dont certains modifieront assurément le paysage en ce qui a trait aux critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), et ce, de façon permanente. À la lumière de ces évolutions, l’article propose 10 tendances ESG pour l’année 2024 :
- Les entreprises subiront une pression réglementaire accrue pour les inciter à adopter des critères ESG. Un exemple est la directive européenne sur les rapports de développement durable, qui est entrée en vigueur en janvier 2023. Les premières entreprises seront soumises à ces exigences pour leurs exercices financiers commençant en 2024.
- Les litiges devraient augmenter en raison de l’application de réglementations ESG supplémentaires. Pour se conformer, les entreprises devront en effet collecter des informations auprès de leurs partenaires d’affaires, ce qui augmentera le risque de litiges commerciaux, y compris les litiges entre entreprises.
- Les processus électoraux qui se tiendront en 2024 – aux États-Unis, en Inde, dans l’Union européenne et, probablement, au Royaume-Uni – façonneront les stratégies ESG des entreprises. En effet, des conséquences directes sur les politiques commerciales ainsi que sur les prix de l’énergie sont à prévoir.
- Les conseils d’administration des entreprises seront soumis à une surveillance accrue. Cela s’explique par le fait que les règles de procuration de la Commission des valeurs mobilières des États-Unis (SEC) permettraient à des groupes d’actionnaires bien organisés d’investir les conseils d’administration pour faire avancer leurs propres objectifs ESG.
- L’adoption de l’intelligence artificielle (IA) de la part des entreprises représente un défi pour les régulateurs étant donné les risques éthiques et sociaux potentiels. L’utilisation irresponsable de l’IA pourrait, en effet, exacerber la discrimination, les préjugés et la désinformation, ainsi que le déplacement de travailleurs.
- L’intérêt pour les critères ESG, qui est à l’heure actuelle concentré presque exclusivement en Europe et en Amérique du Nord, devrait s’étendre à l’Afrique, à l’Asie et à l’Amérique du Sud.
- L’intérêt à l’égard de la transparence et des risques associés aux chaînes de valeur comme préalable à leur gestion durable, qui était déjà perceptible en 2023, deviendra une priorité pour les entreprises. En effet, les consommateurs s’intéressent de plus en plus à la provenance des biens et des services qu’ils achètent.
- Au vu de la prééminence croissante des critères ESG dans la réglementation de la politique commerciale, un nombre croissant d’entreprises externaliseront la gestion de la conformité à ces thématiques à une diversité d’agences tierces.
- Les contrôles, les réglementations et les litiges en matière d’écoblanchiment se poursuivront compte tenu de la tension entre les exigences ESG des régulateurs et le volume de l’information que les entreprises seront tenues de divulguer.
- La mise en place de réglementations qui imposent des exigences de divulgation en matière de biodiversité et de capital naturel est à prévoir.