L’électrification du camionnage long-courrier est confrontée à des incertitudes technologiques
À un moment où la technologie des batteries s’améliore, l’électrification des voitures apparaît comme l’avenir incontournable du transport. Bloomberg note cependant les complexités technologiques qui entourent la transition du camionnage long-courrier. En effet, le progrès de l’électrification ne concerne pour l’instant que les véhicules de promenade tandis que la technologie que les constructeurs de camions adopteront demeure incertaine.
La définition de la technologie qui facilitera l’électrification du camionnage semble plus pressante au vu de l’augmentation des marchandises transportées par la route. Selon Bloomberg, on prévoit une croissance de 50 % d’ici l’année 2040, ce qui pourrait représenter 40 % de l’augmentation de la demande mondiale de pétrole au cours des prochaines décennies, aux dires de l’Agence internationale de l’énergie.
Le constructeur Volvo, un chef de file du marché des poids lourds électriques en Europe, est en train de concevoir des camions qui pourraient fonctionner avec chacune de ces trois technologies : des batteries, des piles à hydrogène et des moteurs à combustion qui brûlent des biocarburants, des carburants synthétiques et même de l’hydrogène. Les experts précisent que les batteries électriques sont déjà le choix pour les bus, les excavatrices et les chargeurs comme les camions de ramassage d’ordures. Les perspectives concernant les véhicules lourds à batterie semblent prometteuses au vu de la décision de Volvo – par l’entremise d’une coentreprise – de mettre en place un réseau de recharge pour ce type de camions.
De son côté, la production de piles à hydrogène, malgré ses atouts, peine à prendre son envol, notamment en raison du peu d’incitations à construire des stations-service à hydrogène en nombre suffisant. Selon Volvo, la situation s’explique par le coût de production très élevé de ce type d’hydrogène. On note cependant qu’à mesure que d’autres industries, comme l’acier, les produits chimiques ou l’aviation, investiront massivement dans l’hydrogène vert, il y aura sans doute un approvisionnement fiable. La création d’une coentreprise réunissant Volvo et Daimler Truck AG, avec le mandat de fournir des piles à combustible aux deux entreprises à partir de l’année 2025, est la preuve de cet optimisme.
Enfin, les perspectives semblent pour l’instant moins favorables en ce qui a trait à la conception de moteurs à combustion interne conçus pour brûler des biocarburants (dérivé des cultures) ou du carburant synthétique (dérivé du dioxyde de carbone capturé). À ce qu’il paraît, peu de constructeurs s’intéressent à ces technologies. De plus, ces développements font sentir leur poids financier. Volvo a consacré près de 20 % de son revenu brut en 2021 à la recherche et au développement.
À un moment où la technologie des batteries s’améliore, l’électrification des voitures apparaît comme l’avenir incontournable du transport. Bloomberg note cependant les complexités technologiques qui entourent la transition du camionnage long-courrier. En effet, le progrès de l’électrification ne concerne pour l’instant que les véhicules de promenade tandis que la technologie que les constructeurs de camions adopteront demeure incertaine.
La définition de la technologie qui facilitera l’électrification du camionnage semble plus pressante au vu de l’augmentation des marchandises transportées par la route. Selon Bloomberg, on prévoit une croissance de 50 % d’ici l’année 2040, ce qui pourrait représenter 40 % de l’augmentation de la demande mondiale de pétrole au cours des prochaines décennies, aux dires de l’Agence internationale de l’énergie.
Le constructeur Volvo, un chef de file du marché des poids lourds électriques en Europe, est en train de concevoir des camions qui pourraient fonctionner avec chacune de ces trois technologies : des batteries, des piles à hydrogène et des moteurs à combustion qui brûlent des biocarburants, des carburants synthétiques et même de l’hydrogène. Les experts précisent que les batteries électriques sont déjà le choix pour les bus, les excavatrices et les chargeurs comme les camions de ramassage d’ordures. Les perspectives concernant les véhicules lourds à batterie semblent prometteuses au vu de la décision de Volvo – par l’entremise d’une coentreprise – de mettre en place un réseau de recharge pour ce type de camions.
De son côté, la production de piles à hydrogène, malgré ses atouts, peine à prendre son envol, notamment en raison du peu d’incitations à construire des stations-service à hydrogène en nombre suffisant. Selon Volvo, la situation s’explique par le coût de production très élevé de ce type d’hydrogène. On note cependant qu’à mesure que d’autres industries, comme l’acier, les produits chimiques ou l’aviation, investiront massivement dans l’hydrogène vert, il y aura sans doute un approvisionnement fiable. La création d’une coentreprise réunissant Volvo et Daimler Truck AG, avec le mandat de fournir des piles à combustible aux deux entreprises à partir de l’année 2025, est la preuve de cet optimisme.
Enfin, les perspectives semblent pour l’instant moins favorables en ce qui a trait à la conception de moteurs à combustion interne conçus pour brûler des biocarburants (dérivé des cultures) ou du carburant synthétique (dérivé du dioxyde de carbone capturé). À ce qu’il paraît, peu de constructeurs s’intéressent à ces technologies. De plus, ces développements font sentir leur poids financier. Volvo a consacré près de 20 % de son revenu brut en 2021 à la recherche et au développement.