Le secteur de la construction aux États-Unis connaît une pénurie sans précédent en raison du peu d’intérêt des jeunes et d’une demande qui reste vigoureuse
EHSToday signale que l’industrie de la construction aux États-Unis fera face à une pénurie de main-d’œuvre qui dépassera le demi-million en 2023. Déjà en 2022, on a enregistré plus de 390 000 offres d’emploi par mois. Apparemment, c’est du jamais vu.
Ce sont les conclusions d’un modèle prédictif développé par l’Associated Builders and Contractors (ABC), une association commerciale américaine qui réunit plus de 22 000 entrepreneurs et entreprises liées à la construction. À ce qu’il paraît, en 2023, cette industrie devra réussir à attirer environ 546 000 travailleurs supplémentaires en plus du rythme normal d’embauche pour être en mesure de répondre à la demande de main-d’œuvre.
Dans l’élaboration de son modèle, l’ABC a mis en rapport, d’un côté, les données de l’enquête Construction Put in Place du Bureau du recensement, et, d’un autre, les données sur l’emploi salarié dans la construction, provenant du Bureau des statistiques du travail des États-Unis.
Grâce à ce croisement de données, l’ABC a pu convertir les augmentations prévues des dépenses de construction en demande de main-d’œuvre dans la construction à un taux d’environ 3 620 nouveaux emplois par milliard de dollars de dépenses supplémentaires dans la construction. Il y aurait donc une demande accrue qui s’ajoute au niveau actuel d’offres d’emploi supérieur à la moyenne.
En effet, EHSToday note que les offres d’emploi continuent d’augmenter, ce à quoi s’ajoute un taux de chômage de 4,6 % en 2022, qui représente le deuxième pourcentage le plus bas jamais enregistré, à l’exception du taux de chômage de 4,5 % observé en 2019. En fait, sur l’échelle nationale, en décembre 2022, il y avait 231 000 salariés de plus qu’en décembre 2021. Apparemment, en 2024, l’industrie devra recruter plus de 342 000 nouveaux travailleurs, en plus de l’embauche normale, pour répondre à la demande. Cela laisse présager que la croissance des dépenses de construction devra ralentir considérablement l’année prochaine.
Les experts notent que les augmentations des taux d’intérêt au cours de l’année écoulée ont certes modéré la construction de maisons unifamiliales. Cependant, cela semble avoir été largement compensé par la forte demande provenant d’un nombre croissant de mégaprojets associés à des usines de fabrication de puces, des installations d’énergie propre et des infrastructures. Cette demande est aggravée, semble-t-il, par le peu d’intérêt que les jeunes portent aux métiers spécialisés. Cela fait en sorte que l’on fait face aussi à une pénurie de compétences. De surcroît, il est prévu que près d’un travailleur de la construction sur quatre âgé de plus de 55 ans prendra bientôt sa retraite.
EHSToday signale que l’industrie de la construction aux États-Unis fera face à une pénurie de main-d’œuvre qui dépassera le demi-million en 2023. Déjà en 2022, on a enregistré plus de 390 000 offres d’emploi par mois. Apparemment, c’est du jamais vu.
Ce sont les conclusions d’un modèle prédictif développé par l’Associated Builders and Contractors (ABC), une association commerciale américaine qui réunit plus de 22 000 entrepreneurs et entreprises liées à la construction. À ce qu’il paraît, en 2023, cette industrie devra réussir à attirer environ 546 000 travailleurs supplémentaires en plus du rythme normal d’embauche pour être en mesure de répondre à la demande de main-d’œuvre.
Dans l’élaboration de son modèle, l’ABC a mis en rapport, d’un côté, les données de l’enquête Construction Put in Place du Bureau du recensement, et, d’un autre, les données sur l’emploi salarié dans la construction, provenant du Bureau des statistiques du travail des États-Unis.
Grâce à ce croisement de données, l’ABC a pu convertir les augmentations prévues des dépenses de construction en demande de main-d’œuvre dans la construction à un taux d’environ 3 620 nouveaux emplois par milliard de dollars de dépenses supplémentaires dans la construction. Il y aurait donc une demande accrue qui s’ajoute au niveau actuel d’offres d’emploi supérieur à la moyenne.
En effet, EHSToday note que les offres d’emploi continuent d’augmenter, ce à quoi s’ajoute un taux de chômage de 4,6 % en 2022, qui représente le deuxième pourcentage le plus bas jamais enregistré, à l’exception du taux de chômage de 4,5 % observé en 2019. En fait, sur l’échelle nationale, en décembre 2022, il y avait 231 000 salariés de plus qu’en décembre 2021. Apparemment, en 2024, l’industrie devra recruter plus de 342 000 nouveaux travailleurs, en plus de l’embauche normale, pour répondre à la demande. Cela laisse présager que la croissance des dépenses de construction devra ralentir considérablement l’année prochaine.
Les experts notent que les augmentations des taux d’intérêt au cours de l’année écoulée ont certes modéré la construction de maisons unifamiliales. Cependant, cela semble avoir été largement compensé par la forte demande provenant d’un nombre croissant de mégaprojets associés à des usines de fabrication de puces, des installations d’énergie propre et des infrastructures. Cette demande est aggravée, semble-t-il, par le peu d’intérêt que les jeunes portent aux métiers spécialisés. Cela fait en sorte que l’on fait face aussi à une pénurie de compétences. De surcroît, il est prévu que près d’un travailleur de la construction sur quatre âgé de plus de 55 ans prendra bientôt sa retraite.