Le Royaume-Uni se tourne vers les pôles d’innovation pour aider à « développer » les zones laissées pour compte
Un article du Financial Times révèle que des partenariats de recherche et développement associant universités et industrie se mettent en place à Manchester, dans les West Midlands et à Glasgow.
L’Advanced Manufacturing Research Centre, fondé par l’université de Sheffield et la société Boeing avec un financement du gouvernement et de l’Union européenne, poursuit des recherches de pointe dans le domaine de la fabrication qui sont utiles pour l’industrie. De bonnes idées sont transformées en produits commerciaux, et le centre continue de se développer : il a récemment ouvert un nouveau site dans le Lancashire qui se concentre, entre autres choses, sur la fabrication aérospatiale et les technologies d’énergie propre.
Le gouvernement britannique souhaite maintenant utiliser une approche de partenariat similaire entre les universités et l’industrie dans trois « accélérateurs d’innovation » : le Grand Manchester, les West Midlands et la grande région de Glasgow. Il espère que ces projets pilotes, soutenus par un financement public de 158 millions de dollars canadiens sur trois ans, contribueront de manière importante à ses efforts pour relever les zones laissées pour compte et réduire les inégalités régionales au Royaume-Uni en améliorant la productivité en dehors de la région du Sud-Est. Ce faisant, il vise aussi à augmenter les investissements publics dans la recherche et développement (R-D) au-delà du soi-disant « triangle d’or » d’Oxford, de Cambridge et de Londres.
Les personnes qui collaborent à la mise en place des accélérateurs les considèrent comme une occasion de « preuve de concept » : la possibilité de forger des liens plus étroits entre l’enseignement supérieur et l’industrie et d’exploiter davantage les investissements publics de R-D du Royaume-Uni. Selon un professeur de l’Université de Manchester : « Une approche "très déséquilibrée" de l’investissement public en R-D a conduit à un cercle vicieux qui renforce les inégalités régionales en termes de productivité. »
Les accélérateurs sont censés représenter des moteurs d’innovation et de croissance économique en tirant profit des grappes d’entreprises existantes qui ont une expertise de pointe. Les domaines d’intérêt potentiels comprennent la santé, les textiles, l’automobile, les diagnostics médicaux et la photonique. Toutes les grappes participeront à la fabrication de pointe.
Le ministère Business, Energy and Industrial Strategy, qui dirige les accélérateurs d’innovation, s’est engagé à concentrer plus de la moitié de ses dépenses de R-D en dehors du grand Sud-Est au cours des trois prochaines années.
Les objectifs plus larges du gouvernement comprennent l’augmentation des dépenses de R-D pour les faire passer de 1,7 % du produit intérieur brut à 2,4 % d’ici l’année 2027, même si cette proportion restait inférieure à la moyenne actuelle de l’Organisation de coopération et de développement économiques (2,7 %).
Selon un responsable de l’accélérateur d’innovation de Glasgow : « Les centres de recherche industrielle fonctionnent parce qu’ils sont un moyen d’augmenter les dépenses des entreprises en R-D. L’industrie veut travailler avec les meilleurs. Donc, le lien avec une excellente recherche est très important, tout comme le talent, les compétences et le leadership des personnes concernées. »
Un article du Financial Times révèle que des partenariats de recherche et développement associant universités et industrie se mettent en place à Manchester, dans les West Midlands et à Glasgow.
L’Advanced Manufacturing Research Centre, fondé par l’université de Sheffield et la société Boeing avec un financement du gouvernement et de l’Union européenne, poursuit des recherches de pointe dans le domaine de la fabrication qui sont utiles pour l’industrie. De bonnes idées sont transformées en produits commerciaux, et le centre continue de se développer : il a récemment ouvert un nouveau site dans le Lancashire qui se concentre, entre autres choses, sur la fabrication aérospatiale et les technologies d’énergie propre.
Le gouvernement britannique souhaite maintenant utiliser une approche de partenariat similaire entre les universités et l’industrie dans trois « accélérateurs d’innovation » : le Grand Manchester, les West Midlands et la grande région de Glasgow. Il espère que ces projets pilotes, soutenus par un financement public de 158 millions de dollars canadiens sur trois ans, contribueront de manière importante à ses efforts pour relever les zones laissées pour compte et réduire les inégalités régionales au Royaume-Uni en améliorant la productivité en dehors de la région du Sud-Est. Ce faisant, il vise aussi à augmenter les investissements publics dans la recherche et développement (R-D) au-delà du soi-disant « triangle d’or » d’Oxford, de Cambridge et de Londres.
Les personnes qui collaborent à la mise en place des accélérateurs les considèrent comme une occasion de « preuve de concept » : la possibilité de forger des liens plus étroits entre l’enseignement supérieur et l’industrie et d’exploiter davantage les investissements publics de R-D du Royaume-Uni. Selon un professeur de l’Université de Manchester : « Une approche "très déséquilibrée" de l’investissement public en R-D a conduit à un cercle vicieux qui renforce les inégalités régionales en termes de productivité. »
Les accélérateurs sont censés représenter des moteurs d’innovation et de croissance économique en tirant profit des grappes d’entreprises existantes qui ont une expertise de pointe. Les domaines d’intérêt potentiels comprennent la santé, les textiles, l’automobile, les diagnostics médicaux et la photonique. Toutes les grappes participeront à la fabrication de pointe.
Le ministère Business, Energy and Industrial Strategy, qui dirige les accélérateurs d’innovation, s’est engagé à concentrer plus de la moitié de ses dépenses de R-D en dehors du grand Sud-Est au cours des trois prochaines années.
Les objectifs plus larges du gouvernement comprennent l’augmentation des dépenses de R-D pour les faire passer de 1,7 % du produit intérieur brut à 2,4 % d’ici l’année 2027, même si cette proportion restait inférieure à la moyenne actuelle de l’Organisation de coopération et de développement économiques (2,7 %).
Selon un responsable de l’accélérateur d’innovation de Glasgow : « Les centres de recherche industrielle fonctionnent parce qu’ils sont un moyen d’augmenter les dépenses des entreprises en R-D. L’industrie veut travailler avec les meilleurs. Donc, le lien avec une excellente recherche est très important, tout comme le talent, les compétences et le leadership des personnes concernées. »