Le Royaume-Uni et la Suisse fortifient leur coopération scientifique après avoir été exclus du programme européen Horizon Europe
Financial Times nous apprend que le Royaume-Uni et la Suisse ont tout récemment signé un protocole d’accord visant à renforcer leur coopération bilatérale en recherche et innovation. Plus précisément, il s’agit d’intensifier la collaboration dans une grande variété de sujets allant de la technologie quantique aux sciences de la vie, en passant par l’espace et la fusion nucléaire.
Cette initiative entre deux acteurs majeurs de l’innovation s’explique par leur exclusion du programme clé de recherche et d’innovation Horizon Europe de l’Union européenne (UE). Ce programme, fort d’un budget de presque 96 milliards d’euros, joue un rôle de taille dans l’atteinte des objectifs de développement durable des Nations Unies et la mise en place des politiques de l’UE. En plus, il contribue de façon décisive à la croissance économique, à l’optimisation des investissements et à la création d’emplois.
Selon les autorités des deux gouvernements, leur adhésion au programme Horizon Europe a été bloquée en raison des différends politiques avec Bruxelles. Dans le cas du Royaume-Uni, il s’agirait du différend post-Brexit relativement au statut de l’Irlande du Nord, tandis que dans le cas de la Suisse, l’exclusion obéirait à des désaccords avec l’UE sur des thématiques politiques particulières.
Apparemment, l’exclusion du programme Horizon Europe porte atteinte aux activités de recherche scientifique de ces deux pays. Financial Times note qu’environ 15 % des meilleurs professeurs européens quitteraient le Royaume-Uni. En Suisse, l’exclusion se serait traduite par une chute des dépenses publiques en R et D qui, en 2021, étaient inférieures de 16 % à celles de 2019.
Cependant, l’Europe subit aussi les conséquences du départ du Royaume-Uni et de la Suisse. En guise d’exemple, on note que neuf des dix meilleures universités d’Europe se trouvent dans l’un ou l’autre de ces deux pays. Cela expliquerait pourquoi les chercheurs européens ont mis en place la campagne Stick to Science dans le but de faire changer d’avis l’UE.
Enfin, on estime que si jamais le Royaume-Uni ne réussit pas à renverser l’exclusion, il pourrait utiliser l’argent réservé pour le programme Horizon – environ 15 milliards de livres sterling étalés sur sept ans – pour soutenir une variété d’activités à l’international : des accords bilatéraux, des stratégies pour attirer plus de chercheurs internationaux au Royaume-Uni, et puis des partenariats multinationaux dans des domaines particuliers.
Un exemple intéressant est la mise en place d’un partenariat mondial dans la recherche polaire, impliquant le British Antarctic Survey et des homologues dans des pays comme la Norvège, le Chili et la Nouvelle-Zélande.
Financial Times nous apprend que le Royaume-Uni et la Suisse ont tout récemment signé un protocole d’accord visant à renforcer leur coopération bilatérale en recherche et innovation. Plus précisément, il s’agit d’intensifier la collaboration dans une grande variété de sujets allant de la technologie quantique aux sciences de la vie, en passant par l’espace et la fusion nucléaire.
Cette initiative entre deux acteurs majeurs de l’innovation s’explique par leur exclusion du programme clé de recherche et d’innovation Horizon Europe de l’Union européenne (UE). Ce programme, fort d’un budget de presque 96 milliards d’euros, joue un rôle de taille dans l’atteinte des objectifs de développement durable des Nations Unies et la mise en place des politiques de l’UE. En plus, il contribue de façon décisive à la croissance économique, à l’optimisation des investissements et à la création d’emplois.
Selon les autorités des deux gouvernements, leur adhésion au programme Horizon Europe a été bloquée en raison des différends politiques avec Bruxelles. Dans le cas du Royaume-Uni, il s’agirait du différend post-Brexit relativement au statut de l’Irlande du Nord, tandis que dans le cas de la Suisse, l’exclusion obéirait à des désaccords avec l’UE sur des thématiques politiques particulières.
Apparemment, l’exclusion du programme Horizon Europe porte atteinte aux activités de recherche scientifique de ces deux pays. Financial Times note qu’environ 15 % des meilleurs professeurs européens quitteraient le Royaume-Uni. En Suisse, l’exclusion se serait traduite par une chute des dépenses publiques en R et D qui, en 2021, étaient inférieures de 16 % à celles de 2019.
Cependant, l’Europe subit aussi les conséquences du départ du Royaume-Uni et de la Suisse. En guise d’exemple, on note que neuf des dix meilleures universités d’Europe se trouvent dans l’un ou l’autre de ces deux pays. Cela expliquerait pourquoi les chercheurs européens ont mis en place la campagne Stick to Science dans le but de faire changer d’avis l’UE.
Enfin, on estime que si jamais le Royaume-Uni ne réussit pas à renverser l’exclusion, il pourrait utiliser l’argent réservé pour le programme Horizon – environ 15 milliards de livres sterling étalés sur sept ans – pour soutenir une variété d’activités à l’international : des accords bilatéraux, des stratégies pour attirer plus de chercheurs internationaux au Royaume-Uni, et puis des partenariats multinationaux dans des domaines particuliers.
Un exemple intéressant est la mise en place d’un partenariat mondial dans la recherche polaire, impliquant le British Antarctic Survey et des homologues dans des pays comme la Norvège, le Chili et la Nouvelle-Zélande.