Le premier ministre du Royaume-Uni priorise la science et l’énergie
Le premier ministre Rishi Sunak vient de démanteler le ministère des Entreprises, de l’Énergie et de la Stratégie industrielle (BEIS) et de remanier son cabinet pour se concentrer sur ses nouvelles priorités politiques : réduire de moitié l’inflation, faire croître l’économie, réduire la dette, réduire les listes d’attente et stopper les bateaux de réfugiés. Un communiqué gouvernemental annonce que quatre nouveaux ministères viennent d’être créés :
- Un nouveau ministère pour la sécurité énergétique et la carboneutralité a été chargé de sécuriser l’approvisionnement énergétique à long terme, de réduire les factures d’électricité et de réduire de moitié l’inflation. Cette décision reconnaît l’impact considérable de la hausse des prix sur les ménages à travers le pays à la suite de la guerre en Ukraine, et la nécessité d’assurer un meilleur approvisionnement en énergie nucléaire et renouvelable de source intérieure tout en exploitant les possibilités de la carboneutralité.
- Un ministère destiné à la science, à l’innovation et à la technologie pilotera l’innovation, qui fournira des services publics améliorés, créera de nouveaux emplois mieux rémunérés et fera croître l’économie. Un ministère unique axé sur la transformation des innovations scientifiques et techniques en solutions pratiques et applicables aux défis auxquels l’économie fait face contribuera à faire du Royaume-Uni un chef de file mondial en innovation et une « superpuissance scientifique ».
- Un ministère combiné des affaires et du commerce favorisera la croissance en soutenant les entreprises britanniques dans le pays et à l’étranger, en promouvant les investissements et en défendant le libre-échange.
- Enfin, un ministère de la culture, des médias et des sports recentré reconnaîtra l’importance de ces secteurs du point de vue économique et mettra à profit la position du Royaume-Uni en tant que leader mondial des arts créatifs.
Selon le Financial Times, le démantèlement du ministère « tentaculaire » de l’Économie (BEIS) s’explique par la volonté du premier ministre de galvaniser son gouvernement, de recentrer sa stratégie de croissance très critiquée et de se préparer à une élection anticipée en 2024.
Mais certains vétérans demeurent sceptiques quant aux avantages de tels changements dans l’appareil gouvernemental, avertissant qu’à court terme, ils ont tendance à provoquer des perturbations et de l’incertitude parmi les décideurs. Les « changements de machinerie gouvernementale » précédents ont créé des guerres de territoire et ont coûté des millions de livres aux contribuables.
Lord Michael Heseltine, considéré comme l’un des meilleurs ministres du Commerce conservateurs par le Financial Times, a déclaré qu’il valait mieux coordonner la politique dans un seul bâtiment plutôt que de diviser les choses. « Les premiers ministres changent les plaques nominatives sur la porte, mais les fonctionnaires derrière la porte sont toujours les mêmes », a-t-il ajouté.
Les premiers ministres successifs ont tenté de restructurer le BEIS pour refléter leurs propres priorités. En 2016, il est devenu BEIS sous le gouvernement de Theresa May, pour intégrer la stratégie industrielle. Mais en 2021, le secrétaire aux affaires a abandonné la stratégie industrielle du gouvernement, affirmant qu’il s’agissait d’un « pudding sans thème ».
Le premier ministre Rishi Sunak vient de démanteler le ministère des Entreprises, de l’Énergie et de la Stratégie industrielle (BEIS) et de remanier son cabinet pour se concentrer sur ses nouvelles priorités politiques : réduire de moitié l’inflation, faire croître l’économie, réduire la dette, réduire les listes d’attente et stopper les bateaux de réfugiés. Un communiqué gouvernemental annonce que quatre nouveaux ministères viennent d’être créés :
- Un nouveau ministère pour la sécurité énergétique et la carboneutralité a été chargé de sécuriser l’approvisionnement énergétique à long terme, de réduire les factures d’électricité et de réduire de moitié l’inflation. Cette décision reconnaît l’impact considérable de la hausse des prix sur les ménages à travers le pays à la suite de la guerre en Ukraine, et la nécessité d’assurer un meilleur approvisionnement en énergie nucléaire et renouvelable de source intérieure tout en exploitant les possibilités de la carboneutralité.
- Un ministère destiné à la science, à l’innovation et à la technologie pilotera l’innovation, qui fournira des services publics améliorés, créera de nouveaux emplois mieux rémunérés et fera croître l’économie. Un ministère unique axé sur la transformation des innovations scientifiques et techniques en solutions pratiques et applicables aux défis auxquels l’économie fait face contribuera à faire du Royaume-Uni un chef de file mondial en innovation et une « superpuissance scientifique ».
- Un ministère combiné des affaires et du commerce favorisera la croissance en soutenant les entreprises britanniques dans le pays et à l’étranger, en promouvant les investissements et en défendant le libre-échange.
- Enfin, un ministère de la culture, des médias et des sports recentré reconnaîtra l’importance de ces secteurs du point de vue économique et mettra à profit la position du Royaume-Uni en tant que leader mondial des arts créatifs.
Selon le Financial Times, le démantèlement du ministère « tentaculaire » de l’Économie (BEIS) s’explique par la volonté du premier ministre de galvaniser son gouvernement, de recentrer sa stratégie de croissance très critiquée et de se préparer à une élection anticipée en 2024.
Mais certains vétérans demeurent sceptiques quant aux avantages de tels changements dans l’appareil gouvernemental, avertissant qu’à court terme, ils ont tendance à provoquer des perturbations et de l’incertitude parmi les décideurs. Les « changements de machinerie gouvernementale » précédents ont créé des guerres de territoire et ont coûté des millions de livres aux contribuables.
Lord Michael Heseltine, considéré comme l’un des meilleurs ministres du Commerce conservateurs par le Financial Times, a déclaré qu’il valait mieux coordonner la politique dans un seul bâtiment plutôt que de diviser les choses. « Les premiers ministres changent les plaques nominatives sur la porte, mais les fonctionnaires derrière la porte sont toujours les mêmes », a-t-il ajouté.
Les premiers ministres successifs ont tenté de restructurer le BEIS pour refléter leurs propres priorités. En 2016, il est devenu BEIS sous le gouvernement de Theresa May, pour intégrer la stratégie industrielle. Mais en 2021, le secrétaire aux affaires a abandonné la stratégie industrielle du gouvernement, affirmant qu’il s’agissait d’un « pudding sans thème ».