Le plus grand risque lié à l’IA pourrait être les occasions manquées
Dans un commentaire publié sur le site du Center for International Governance Innovation, Mardi Witzel, de NuEnergy.ai, avance que l’intelligence artificielle (IA) est appelée à stimuler encore plus la croissance économique dans les années à venir. En 2017, une étude de PwC prévoyait que l’IA contribuerait à hauteur de 15 700 milliards $ US à l’économie mondiale d’ici 2030. L’ampleur de l’occasion à saisir est stupéfiante. Dans quelle mesure le Canada en tirera-t-il avantage?
L’enquête du Global Entrepreneurship Monitor sur 100 pays (2021-2022) a montré que le Canada se classait au premier rang pour les premiers stades de la création d’entreprises. Par contraste, un document d’orientation de l’OCDE (2021) prédisait que le Canada serait l’économie avancée la moins performante au cours des quatre prochaines décennies. Certains problèmes bien enracinés au Canada pourraient ainsi faire pencher la balance.
D’un côté, le Canada possède des atouts remarquables : un gouvernement stable et une économie ouverte, un système bancaire solide, d’excellentes universités avec les meilleurs chercheurs, une économie de démarrage dynamique qui ne manque pas de technologies émergentes et une position de leader reconnue dans l’IA. De l’autre, le Canada possède un bilan lamentable pour ce qui est de transformer ses jeunes pousses en grandes entreprises. Un autre problème est que ses entreprises ont jusqu’à présent été relativement lentes à adopter l’IA. Dans un rapport de Forbes Insights, le Canada s’est classé dernier sur 10 pays, et seulement 31 % des entreprises canadiennes ayant adopté l’IA ont déclaré avoir réussi son déploiement.
Ces problèmes ont des implications politiques importantes. Il est impératif d’aider les entreprises en démarrage à prendre de l’expansion par un accroissement des investissements, un accès facile à un bassin de travailleurs qualifiés en technologie et un système réglementaire qui facilite l’expansion des entreprises et protège la propriété intellectuelle canadienne. Il faut aider l’économie traditionnelle dans une multitude de secteurs à faire la transition et à prospérer dans un monde numérique mené par l’intelligence artificielle. La question pour beaucoup est de savoir par où commencer. La réponse : par l’éducation, en se familiarisant avec l’IA, ses possibilités et ses cas d’utilisation, la nature du risque qu’elle pose et ce que son utilisation implique pour la gouvernance.
Une étude du CIRANO montre que le Québec se situe dans la moyenne canadienne en ce qui a trait à l’adoption des technologies de pointe, et même en avance pour ce qui est des technologies émergentes. L’étude préconise l’élaboration d’une politique publique qui viserait à augmenter l’adoption des nouvelles technologies en améliorant la qualité du capital humain des employés par la formation ou l’éducation et en facilitant l’accès aux marchés d’exportation. Sans surprise, l’étude montre que les grandes entreprises sont toutes plus enclines à adopter davantage les nouvelles technologies de pointe. Or, dans quelle province l’emploi dans les grandes entreprises (les multinationales étrangères) est-il principalement concentré? L’Ontario, selon une étude de Statistique Canada. En effet, en 2017, près d’un travailleur sur quatre (23,2 %) en Ontario était employé par une multinationale étrangère.
Dans un commentaire publié sur le site du Center for International Governance Innovation, Mardi Witzel, de NuEnergy.ai, avance que l’intelligence artificielle (IA) est appelée à stimuler encore plus la croissance économique dans les années à venir. En 2017, une étude de PwC prévoyait que l’IA contribuerait à hauteur de 15 700 milliards $ US à l’économie mondiale d’ici 2030. L’ampleur de l’occasion à saisir est stupéfiante. Dans quelle mesure le Canada en tirera-t-il avantage?
L’enquête du Global Entrepreneurship Monitor sur 100 pays (2021-2022) a montré que le Canada se classait au premier rang pour les premiers stades de la création d’entreprises. Par contraste, un document d’orientation de l’OCDE (2021) prédisait que le Canada serait l’économie avancée la moins performante au cours des quatre prochaines décennies. Certains problèmes bien enracinés au Canada pourraient ainsi faire pencher la balance.
D’un côté, le Canada possède des atouts remarquables : un gouvernement stable et une économie ouverte, un système bancaire solide, d’excellentes universités avec les meilleurs chercheurs, une économie de démarrage dynamique qui ne manque pas de technologies émergentes et une position de leader reconnue dans l’IA. De l’autre, le Canada possède un bilan lamentable pour ce qui est de transformer ses jeunes pousses en grandes entreprises. Un autre problème est que ses entreprises ont jusqu’à présent été relativement lentes à adopter l’IA. Dans un rapport de Forbes Insights, le Canada s’est classé dernier sur 10 pays, et seulement 31 % des entreprises canadiennes ayant adopté l’IA ont déclaré avoir réussi son déploiement.
Ces problèmes ont des implications politiques importantes. Il est impératif d’aider les entreprises en démarrage à prendre de l’expansion par un accroissement des investissements, un accès facile à un bassin de travailleurs qualifiés en technologie et un système réglementaire qui facilite l’expansion des entreprises et protège la propriété intellectuelle canadienne. Il faut aider l’économie traditionnelle dans une multitude de secteurs à faire la transition et à prospérer dans un monde numérique mené par l’intelligence artificielle. La question pour beaucoup est de savoir par où commencer. La réponse : par l’éducation, en se familiarisant avec l’IA, ses possibilités et ses cas d’utilisation, la nature du risque qu’elle pose et ce que son utilisation implique pour la gouvernance.
Une étude du CIRANO montre que le Québec se situe dans la moyenne canadienne en ce qui a trait à l’adoption des technologies de pointe, et même en avance pour ce qui est des technologies émergentes. L’étude préconise l’élaboration d’une politique publique qui viserait à augmenter l’adoption des nouvelles technologies en améliorant la qualité du capital humain des employés par la formation ou l’éducation et en facilitant l’accès aux marchés d’exportation. Sans surprise, l’étude montre que les grandes entreprises sont toutes plus enclines à adopter davantage les nouvelles technologies de pointe. Or, dans quelle province l’emploi dans les grandes entreprises (les multinationales étrangères) est-il principalement concentré? L’Ontario, selon une étude de Statistique Canada. En effet, en 2017, près d’un travailleur sur quatre (23,2 %) en Ontario était employé par une multinationale étrangère.