Le gouvernement américain traque les frais « sournois »
Un article publié par le New York Times rapporte que le gouvernement américain compte aller en croisade contre les frais « sournois » imposés par les entreprises. Par exemple, Marriott facture des frais de villégiature de 50 $ par nuit alors que ce n’est pas un centre de villégiature, Hertz rajoute des frais de 6 $ par jour pour l’utilisation d’un transpondeur, certaines compagnies aériennes, quant à elles, facturent des frais supplémentaires pour s’asseoir à côté d’un conjoint, etc. Pour pallier cela, le gouvernement américain a pour ambition de faire adopter une politique antitrust plus sévère. Il semblerait que le Congrès soit en train de peaufiner des lois avec des règles plus strictes pour réguler certaines industries, comme les mesures prises pour restreindre les pénalités de retard de paiement sur les cartes de crédit.
Toutefois, il est assez difficile de faire appliquer certaines restrictions, alors le gouvernement se contente de mettre en place des règles de divulgation qui obligent les entreprises à informer la clientèle à l’avance de tous les coûts inhérents à un achat. Si le gouvernement interdit certains types de frais, les entreprises peuvent les présenter autrement. Par ailleurs, dans un marché où la concurrence est vive, on penserait que les entreprises concurrentes élimineraient cette pratique pour attirer le plus de consommateurs possible, mais ce n’est pas le cas. D’abord, l’attrait du gain semble fort, car ces frais génèrent tout de même des revenus assez substantiels. L’autre raison majeure est le pouvoir de monopole. En effet, sur certains marchés, le consommateur n’a pas de choix.
On ne sait pas encore clairement en quoi les lois qui seront proposées feront une différence, mais la réflexion est basée sur le fait qu’un marché libre ne résout pas tous les problèmes.
Un article publié par le New York Times rapporte que le gouvernement américain compte aller en croisade contre les frais « sournois » imposés par les entreprises. Par exemple, Marriott facture des frais de villégiature de 50 $ par nuit alors que ce n’est pas un centre de villégiature, Hertz rajoute des frais de 6 $ par jour pour l’utilisation d’un transpondeur, certaines compagnies aériennes, quant à elles, facturent des frais supplémentaires pour s’asseoir à côté d’un conjoint, etc. Pour pallier cela, le gouvernement américain a pour ambition de faire adopter une politique antitrust plus sévère. Il semblerait que le Congrès soit en train de peaufiner des lois avec des règles plus strictes pour réguler certaines industries, comme les mesures prises pour restreindre les pénalités de retard de paiement sur les cartes de crédit.
Toutefois, il est assez difficile de faire appliquer certaines restrictions, alors le gouvernement se contente de mettre en place des règles de divulgation qui obligent les entreprises à informer la clientèle à l’avance de tous les coûts inhérents à un achat. Si le gouvernement interdit certains types de frais, les entreprises peuvent les présenter autrement. Par ailleurs, dans un marché où la concurrence est vive, on penserait que les entreprises concurrentes élimineraient cette pratique pour attirer le plus de consommateurs possible, mais ce n’est pas le cas. D’abord, l’attrait du gain semble fort, car ces frais génèrent tout de même des revenus assez substantiels. L’autre raison majeure est le pouvoir de monopole. En effet, sur certains marchés, le consommateur n’a pas de choix.
On ne sait pas encore clairement en quoi les lois qui seront proposées feront une différence, mais la réflexion est basée sur le fait qu’un marché libre ne résout pas tous les problèmes.