Le G-7 lance le Partenariat pour l’investissement dans les infrastructures mondiales (PGII) pour faire contrepoids à la BRI chinoise
Selon Brink, la Chine a retiré beaucoup d’avantages de l’initiative « La Ceinture et la Route » (BRI), lancée par le gouvernement chinois en 2013 dans le but de promouvoir les investissements dans les infrastructures des économies émergentes et en développement. Le financement chinois, qui a dépassé celui des États-Unis et de l’Union européenne (UE) et même des banques multilatérales de développement, a permis à la Chine d’augmenter son influence dans des pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine.
C’est dans ce contexte que Brink souligne le lancement, cet été, du Partenariat pour l’investissement dans les infrastructures mondiales (PGII) en tant que contrepoids à la stratégie chinoise. Cette initiative, proposée par les économies du G-7, envisage la mobilisation de 600 milliards de dollars pour encourager les investissements dans les infrastructures des pays à revenu intermédiaire et faible. Quatre domaines sont privilégiés : l’énergie propre, la connectivité numérique, la santé, et un aspect que la BRI ne prend pas en compte, à savoir, la promotion de l’égalité des sexes.
Il existe des différences significatives entre la stratégie chinoise et le PGII. En effet, Brink souligne que l’ambition du partenariat du G-7 est de promouvoir des investissements dans des infrastructures de « haute qualité » qui reflètent les valeurs occidentales. Il s’agirait donc d’encourager des infrastructures à faible risque environnemental, social et de gouvernance. D’ailleurs, le PGII semble mettre un accent particulier sur la transparence selon l’hypothèse que cela renforcera la confiance des investisseurs et rassurera les pays emprunteurs quant au fait qu’ils ne seront pas accablés par une dette impossible à rembourser.
Un autre élément distinctif du PGII par rapport à la BRI est l’accent sur la participation de capitaux privés par le biais de partenariats public-privé. On fait l’hypothèse que le financement du secteur privé est déjà disponible, en particulier dans les fonds de pension et les fonds d’assurance avec des mandats de type ESG, qui sont ceux à faible risque environnemental, social et de gouvernance.
Il est à noter que le PGII s’appuie sur des précédents tels que le programme Build Back Better World aux États-Unis, la Global Gateway Initiative de l’UE et la Clean Green Initiative du Royaume-Uni. Puisque l’impact de ces initiatives est reconnu comme modeste, on estime que le PGII devra améliorer des aspects liés à la coordination des investissements afin d’améliorer son efficacité. C’est pourquoi on pense que l’UE pourrait couvrir certaines régions d’Afrique, tandis que les États-Unis se concentreraient davantage sur l’Asie du Sud-Est ou l’Amérique latine.
Selon Brink, la Chine a retiré beaucoup d’avantages de l’initiative « La Ceinture et la Route » (BRI), lancée par le gouvernement chinois en 2013 dans le but de promouvoir les investissements dans les infrastructures des économies émergentes et en développement. Le financement chinois, qui a dépassé celui des États-Unis et de l’Union européenne (UE) et même des banques multilatérales de développement, a permis à la Chine d’augmenter son influence dans des pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine.
C’est dans ce contexte que Brink souligne le lancement, cet été, du Partenariat pour l’investissement dans les infrastructures mondiales (PGII) en tant que contrepoids à la stratégie chinoise. Cette initiative, proposée par les économies du G-7, envisage la mobilisation de 600 milliards de dollars pour encourager les investissements dans les infrastructures des pays à revenu intermédiaire et faible. Quatre domaines sont privilégiés : l’énergie propre, la connectivité numérique, la santé, et un aspect que la BRI ne prend pas en compte, à savoir, la promotion de l’égalité des sexes.
Il existe des différences significatives entre la stratégie chinoise et le PGII. En effet, Brink souligne que l’ambition du partenariat du G-7 est de promouvoir des investissements dans des infrastructures de « haute qualité » qui reflètent les valeurs occidentales. Il s’agirait donc d’encourager des infrastructures à faible risque environnemental, social et de gouvernance. D’ailleurs, le PGII semble mettre un accent particulier sur la transparence selon l’hypothèse que cela renforcera la confiance des investisseurs et rassurera les pays emprunteurs quant au fait qu’ils ne seront pas accablés par une dette impossible à rembourser.
Un autre élément distinctif du PGII par rapport à la BRI est l’accent sur la participation de capitaux privés par le biais de partenariats public-privé. On fait l’hypothèse que le financement du secteur privé est déjà disponible, en particulier dans les fonds de pension et les fonds d’assurance avec des mandats de type ESG, qui sont ceux à faible risque environnemental, social et de gouvernance.
Il est à noter que le PGII s’appuie sur des précédents tels que le programme Build Back Better World aux États-Unis, la Global Gateway Initiative de l’UE et la Clean Green Initiative du Royaume-Uni. Puisque l’impact de ces initiatives est reconnu comme modeste, on estime que le PGII devra améliorer des aspects liés à la coordination des investissements afin d’améliorer son efficacité. C’est pourquoi on pense que l’UE pourrait couvrir certaines régions d’Afrique, tandis que les États-Unis se concentreraient davantage sur l’Asie du Sud-Est ou l’Amérique latine.