Le « friend-shoring », ou la relocalisation chez les pays amis
Les Échos rapporte que les États-Unis prônent une nouvelle doctrine, qui est la relocalisation chez les pays amis, ou économie d'affinité. Cette doctrine sera le nerf de leur nouvelle stratégie commerciale. En effet, le pays ne veut plus dépendre de la Chine et compte créer un bloc de pays alignés derrière les États-Unis, leurs valeurs et leurs règles. L'article des Échos indique toutefois que l'Organisation mondiale du commerce (OMC) n'a pas été prise en compte dans cette nouvelle ère de commerce entre amis. Cela s'explique par le fait que la Chine est devenue largement dominante dans les chaînes de valeurs mondiales après son entrée dans l'OMC. Par conséquent, les États-Unis ont délaissé cette institution pour établir un « ordre commercial qui leur soit plus favorable et qui affirme leur prééminence ».
Pour les États-Unis, l'attitude de la Chine face à la guerre en Ukraine démontre que cette dernière utilise sa part de marché dans les matières premières, les technologies et les produits clés pour bouleverser l'économie des États-Unis ou exercer un levier géopolitique contre leur gré. Le concept d'économie d'affinité est pensé pour être ouvert et inclusif et implique des pays européens, le Japon, la Corée du Sud, Taiwan, l'Indonésie, l'Inde, le Brésil… Bref, il ne s'articule pas uniquement autour des amis de proximité comme le Canada et le Mexique. Un Conseil du commerce et de la technologie États-Unis–Union européenne a d'ailleurs été créé en 2021, et des groupes de travail ont été formés pour s'accorder sur les standards technologiques et sur le contrôle des exportations critiques vers les pays « problématiques », comme la Chine.
Les Échos rapporte que les États-Unis prônent une nouvelle doctrine, qui est la relocalisation chez les pays amis, ou économie d'affinité. Cette doctrine sera le nerf de leur nouvelle stratégie commerciale. En effet, le pays ne veut plus dépendre de la Chine et compte créer un bloc de pays alignés derrière les États-Unis, leurs valeurs et leurs règles. L'article des Échos indique toutefois que l'Organisation mondiale du commerce (OMC) n'a pas été prise en compte dans cette nouvelle ère de commerce entre amis. Cela s'explique par le fait que la Chine est devenue largement dominante dans les chaînes de valeurs mondiales après son entrée dans l'OMC. Par conséquent, les États-Unis ont délaissé cette institution pour établir un « ordre commercial qui leur soit plus favorable et qui affirme leur prééminence ».
Pour les États-Unis, l'attitude de la Chine face à la guerre en Ukraine démontre que cette dernière utilise sa part de marché dans les matières premières, les technologies et les produits clés pour bouleverser l'économie des États-Unis ou exercer un levier géopolitique contre leur gré. Le concept d'économie d'affinité est pensé pour être ouvert et inclusif et implique des pays européens, le Japon, la Corée du Sud, Taiwan, l'Indonésie, l'Inde, le Brésil… Bref, il ne s'articule pas uniquement autour des amis de proximité comme le Canada et le Mexique. Un Conseil du commerce et de la technologie États-Unis–Union européenne a d'ailleurs été créé en 2021, et des groupes de travail ont été formés pour s'accorder sur les standards technologiques et sur le contrôle des exportations critiques vers les pays « problématiques », comme la Chine.