Le faible niveau d’investissement en capital au Canada nuit aux travailleurs canadiens
Plus le stock de capital d’un pays est élevé, mieux ses travailleurs sont équipés pour produire, gagner leur vie et être compétitifs. Les pays disposant d’un capital abondant par rapport à leur main-d’œuvre gagnent des revenus plus élevés, et les pays qui augmentent leur stock de capital plus rapidement peuvent anticiper une croissance plus rapide du niveau de vie.
Malheureusement, de récentes comparaisons avec d’autres pays développés de l’OCDE montrent le Canada sous un mauvais jour. Les pays dont les stocks de capital sont plus élevés accroissent leur avantage avec des investissements plus robustes. Les pays dont les stocks de capital sont plus faibles prennent encore plus de retard – le Canada en étant un exemple remarquable, soutient une recherche publiée par l’Institut C.D. Howe.
Après la Nouvelle-Zélande, le stock de capital par travailleur canadien potentiel en 2021 était le pire parmi les pays disposant de données comparables. Le capital canadien par travailleur s’élevait à environ 283 000 $, soit seulement les trois quarts du niveau américain et la moitié du niveau de la riche Suisse. Les écarts vont se creuser cette année. Les projections de l’OCDE pour l’investissement brut en 2022 placent le décompte des nouveaux capitaux par travailleur à 14 800 $ au Canada, soit seulement environ la moitié du niveau américain et environ le tiers de celui de la Suisse.
Les entreprises canadiennes ignorent les possibilités et les menaces qui les inciteraient à entreprendre des projets d’investissement pour améliorer la productivité, ou elles ne s’en préoccupent pas. Les gouvernements canadiens devraient utiliser des politiques fiscales, réglementaires et commerciales pour améliorer les incitatifs aux investissements et, inversement, décourager tout retard. Par exemple, les options pour améliorer l’accès des PME au capital comprennent l’exonération d’impôt des gains en capital réalisés sur la vente de certaines actions de petites entreprises et l’approfondissement des marchés financiers canadiens au-delà du financement par emprunt des banques nationales.
Bien qu’un taux d’imposition sur les sociétés plus bas serait utile, un crédit d’impôt général à l’investissement temporaire s’appliquant à tous les investissements dans des actifs amortissables, y compris immatériels, donnerait une impulsion plus immédiate à l’investissement.
En dépit du fait que le Canada soutienne relativement généreusement la recherche et le développement et génère beaucoup de propriété intellectuelle, il accuse un retard dans la commercialisation des produits de propriété intellectuelle. En outre, bien qu’il soit un important exportateur net de services liés à la propriété intellectuelle, il demeure un important payeur net de redevances de propriété intellectuelle. Une façon de stimuler l’investissement dans les produits de propriété intellectuelle au Canada serait d’établir un régime fiscal de type « IP Box », avec un taux d’imposition des sociétés inférieur sur les revenus de brevets et d’autres éléments de propriété intellectuelle générés au Canada.
Plus le stock de capital d’un pays est élevé, mieux ses travailleurs sont équipés pour produire, gagner leur vie et être compétitifs. Les pays disposant d’un capital abondant par rapport à leur main-d’œuvre gagnent des revenus plus élevés, et les pays qui augmentent leur stock de capital plus rapidement peuvent anticiper une croissance plus rapide du niveau de vie.
Malheureusement, de récentes comparaisons avec d’autres pays développés de l’OCDE montrent le Canada sous un mauvais jour. Les pays dont les stocks de capital sont plus élevés accroissent leur avantage avec des investissements plus robustes. Les pays dont les stocks de capital sont plus faibles prennent encore plus de retard – le Canada en étant un exemple remarquable, soutient une recherche publiée par l’Institut C.D. Howe.
Après la Nouvelle-Zélande, le stock de capital par travailleur canadien potentiel en 2021 était le pire parmi les pays disposant de données comparables. Le capital canadien par travailleur s’élevait à environ 283 000 $, soit seulement les trois quarts du niveau américain et la moitié du niveau de la riche Suisse. Les écarts vont se creuser cette année. Les projections de l’OCDE pour l’investissement brut en 2022 placent le décompte des nouveaux capitaux par travailleur à 14 800 $ au Canada, soit seulement environ la moitié du niveau américain et environ le tiers de celui de la Suisse.
Les entreprises canadiennes ignorent les possibilités et les menaces qui les inciteraient à entreprendre des projets d’investissement pour améliorer la productivité, ou elles ne s’en préoccupent pas. Les gouvernements canadiens devraient utiliser des politiques fiscales, réglementaires et commerciales pour améliorer les incitatifs aux investissements et, inversement, décourager tout retard. Par exemple, les options pour améliorer l’accès des PME au capital comprennent l’exonération d’impôt des gains en capital réalisés sur la vente de certaines actions de petites entreprises et l’approfondissement des marchés financiers canadiens au-delà du financement par emprunt des banques nationales.
Bien qu’un taux d’imposition sur les sociétés plus bas serait utile, un crédit d’impôt général à l’investissement temporaire s’appliquant à tous les investissements dans des actifs amortissables, y compris immatériels, donnerait une impulsion plus immédiate à l’investissement.
En dépit du fait que le Canada soutienne relativement généreusement la recherche et le développement et génère beaucoup de propriété intellectuelle, il accuse un retard dans la commercialisation des produits de propriété intellectuelle. En outre, bien qu’il soit un important exportateur net de services liés à la propriété intellectuelle, il demeure un important payeur net de redevances de propriété intellectuelle. Une façon de stimuler l’investissement dans les produits de propriété intellectuelle au Canada serait d’établir un régime fiscal de type « IP Box », avec un taux d’imposition des sociétés inférieur sur les revenus de brevets et d’autres éléments de propriété intellectuelle générés au Canada.