Le découplage avec la Chine est beaucoup plus difficile qu’il n’y paraît
Malgré le positionnement enviable du Canada dans le dernier classement mondial annuel des pays producteurs de batteries effectué par la société de recherche BloombergNEF, il n’en reste pas moins « qu’un manque de capacité de fabrication importante de cellules et de composants signifie que la majeure partie de la valeur de ces ressources est réalisée à l’extérieur du pays ».
Un chroniqueur du Globe and Mail estime que malgré les investissements importants qui ont été annoncés au Canada ces derniers temps, « Il faudrait l’équivalent d’un plan Marshall pour qu’une chaîne d’approvisionnement de batteries entièrement nord-américaine devienne une réalité au cours des deux prochaines décennies. »
Selon lui, le hic, c’est que la plupart de ces investissements n’entreront en vigueur qu’au milieu de la décennie ou plus tard. Et leur capacité globale représentera probablement une goutte d’eau dans l’océan, alors que la demande mondiale de batteries lithium-ion augmentera de façon exponentielle suite aux décisions gouvernementales cherchant à mettre fin aux ventes de véhicules à essence d’ici 2040. La récente loi américaine sur la réduction de l’inflation contribuera à attirer des investissements supplémentaires sur ce continent, mais pas assez pour mettre fin à la dépendance mondiale vis-à-vis de la Chine pour les composants de batterie.
Benchmark Mineral Intelligence, qui fait le suivi des prix et de la capacité des minéraux critiques, a récemment estimé que la Chine contrôlait 91 % de la production d’anodes et 78 % de la production de cathodes. Sa part mondiale de la production de matière active cathodique devrait atteindre 87 % d’ici 2030.
En revanche, Benchmark prévoit que l’Amérique du Nord ne pourra satisfaire que 3,5 % et 3,4 % de la demande de cathodes et d’anodes, respectivement, des fournisseurs locaux en 2030.
Benchmark note également que les principaux producteurs de lithium non chinois, dont Albermarle et Livent, basés aux États-Unis, continuent d’investir dans des usines chinoises pour produire de l’hydroxyde de lithium et du carbonate de lithium, ce qui complique les efforts nord-américains pour réduire la dépendance à l’égard de cette région.
« Ces producteurs ne souhaitent pas particulièrement un découplage, car une grande partie de leur demande en aval se trouve en Chine, où elle devrait rester pendant au moins la prochaine décennie », déclare un analyste de Benchmark dans un rapport. « Il est plus facile et plus abordable de mettre en place des opérations en Chine, et il est utile d’avoir des pôles régionaux pour répondre à la demande dans différents domaines et répondre aux différents besoins des clients. »
Malgré le positionnement enviable du Canada dans le dernier classement mondial annuel des pays producteurs de batteries effectué par la société de recherche BloombergNEF, il n’en reste pas moins « qu’un manque de capacité de fabrication importante de cellules et de composants signifie que la majeure partie de la valeur de ces ressources est réalisée à l’extérieur du pays ».
Un chroniqueur du Globe and Mail estime que malgré les investissements importants qui ont été annoncés au Canada ces derniers temps, « Il faudrait l’équivalent d’un plan Marshall pour qu’une chaîne d’approvisionnement de batteries entièrement nord-américaine devienne une réalité au cours des deux prochaines décennies. »
Selon lui, le hic, c’est que la plupart de ces investissements n’entreront en vigueur qu’au milieu de la décennie ou plus tard. Et leur capacité globale représentera probablement une goutte d’eau dans l’océan, alors que la demande mondiale de batteries lithium-ion augmentera de façon exponentielle suite aux décisions gouvernementales cherchant à mettre fin aux ventes de véhicules à essence d’ici 2040. La récente loi américaine sur la réduction de l’inflation contribuera à attirer des investissements supplémentaires sur ce continent, mais pas assez pour mettre fin à la dépendance mondiale vis-à-vis de la Chine pour les composants de batterie.
Benchmark Mineral Intelligence, qui fait le suivi des prix et de la capacité des minéraux critiques, a récemment estimé que la Chine contrôlait 91 % de la production d’anodes et 78 % de la production de cathodes. Sa part mondiale de la production de matière active cathodique devrait atteindre 87 % d’ici 2030.
En revanche, Benchmark prévoit que l’Amérique du Nord ne pourra satisfaire que 3,5 % et 3,4 % de la demande de cathodes et d’anodes, respectivement, des fournisseurs locaux en 2030.
Benchmark note également que les principaux producteurs de lithium non chinois, dont Albermarle et Livent, basés aux États-Unis, continuent d’investir dans des usines chinoises pour produire de l’hydroxyde de lithium et du carbonate de lithium, ce qui complique les efforts nord-américains pour réduire la dépendance à l’égard de cette région.
« Ces producteurs ne souhaitent pas particulièrement un découplage, car une grande partie de leur demande en aval se trouve en Chine, où elle devrait rester pendant au moins la prochaine décennie », déclare un analyste de Benchmark dans un rapport. « Il est plus facile et plus abordable de mettre en place des opérations en Chine, et il est utile d’avoir des pôles régionaux pour répondre à la demande dans différents domaines et répondre aux différents besoins des clients. »