Le camionnage électrique progresse, mais la complexité des défis suggère la pertinence des incitations fédérales
Selon TransportDive, commentant une note du centre de recherche Third Way, le coût total de possession des camions électriques diminue et, dans certains cas, ceux-ci constituent une option moins chère que les véhicules à essence ou diesel. Cela reflète certes l’évolution qui est perceptible dans l’industrie du camionnage, où, sur un total de 52 usines d’assemblage aux États-Unis, 42 produisent déjà des camions à zéro émission ou prévoient de le faire d’ici 2025.
D’ailleurs, une plus grande adoption des camions électriques ne peut que se répercuter positivement sur l’environnement. Selon TransportDive, les véhicules moyens et lourds ne représentaient que 6 % des véhicules immatriculés aux États-Unis en 2018. Cependant, ils étaient responsables de plus d’un quart de la consommation de carburant du secteur des transports du pays et de 23 % des émissions de gaz à effet de serre du secteur. Cela étant dit, la production de ces véhicules à zéro émission est actuellement faible, car elle n’a pas dépassé 3 000 camions l’année dernière, selon Third Way.
TB&P précise que les coûts d’acquisition élevés, les exigences d’infrastructure complexes et les questions financières liées à la valeur de revente des camions électriques de première génération représentent autant de facteurs qui empêchent une adoption généralisée des camions électriques. Il est à noter que le segment des camions électriques lourds est confronté à plus de défis que celui des camions plus légers : ils sont plus chers, ont des cycles de service plus complexes et nécessitent une infrastructure de recharge qui est plus coûteuse.
Au surplus, les acteurs de l’industrie du camionnage notent qu’un défi majeur est la rapidité de l’évolution technologique. En effet, les percées technologiques à court terme proposées par de nouveaux modèles peuvent dévaloriser trop rapidement les plus anciens, ce qui, au bout de trois ans, peut avoir un effet dévastateur sur leur prix de revente ou de location. Enfin, ces véhicules sont encore trop récents pour avoir des antécédents de fiabilité solides.
Dans ce contexte, TransportDive estime que les politiques et les mesures incitatives fédérales sont toujours nécessaires pour réussir une adoption massive des camions électriques. Apparemment, un facteur clé est d’aider les fabricants à récupérer les coûts initiaux supplémentaires au cours des cinq premières années. Dans cette perspective, Third Way, suggère que pour réduire le coût total de possession, il faudrait éliminer les taxes d’accise fédérales sur les camions à zéro émission et proposer des crédits d’impôt pour la fabrication et l’achat de ce type de camions, en plus d’assurer un financement supplémentaire pour le Bureau des programmes de prêts du département américain de l’Énergie.
Selon TransportDive, commentant une note du centre de recherche Third Way, le coût total de possession des camions électriques diminue et, dans certains cas, ceux-ci constituent une option moins chère que les véhicules à essence ou diesel. Cela reflète certes l’évolution qui est perceptible dans l’industrie du camionnage, où, sur un total de 52 usines d’assemblage aux États-Unis, 42 produisent déjà des camions à zéro émission ou prévoient de le faire d’ici 2025.
D’ailleurs, une plus grande adoption des camions électriques ne peut que se répercuter positivement sur l’environnement. Selon TransportDive, les véhicules moyens et lourds ne représentaient que 6 % des véhicules immatriculés aux États-Unis en 2018. Cependant, ils étaient responsables de plus d’un quart de la consommation de carburant du secteur des transports du pays et de 23 % des émissions de gaz à effet de serre du secteur. Cela étant dit, la production de ces véhicules à zéro émission est actuellement faible, car elle n’a pas dépassé 3 000 camions l’année dernière, selon Third Way.
TB&P précise que les coûts d’acquisition élevés, les exigences d’infrastructure complexes et les questions financières liées à la valeur de revente des camions électriques de première génération représentent autant de facteurs qui empêchent une adoption généralisée des camions électriques. Il est à noter que le segment des camions électriques lourds est confronté à plus de défis que celui des camions plus légers : ils sont plus chers, ont des cycles de service plus complexes et nécessitent une infrastructure de recharge qui est plus coûteuse.
Au surplus, les acteurs de l’industrie du camionnage notent qu’un défi majeur est la rapidité de l’évolution technologique. En effet, les percées technologiques à court terme proposées par de nouveaux modèles peuvent dévaloriser trop rapidement les plus anciens, ce qui, au bout de trois ans, peut avoir un effet dévastateur sur leur prix de revente ou de location. Enfin, ces véhicules sont encore trop récents pour avoir des antécédents de fiabilité solides.
Dans ce contexte, TransportDive estime que les politiques et les mesures incitatives fédérales sont toujours nécessaires pour réussir une adoption massive des camions électriques. Apparemment, un facteur clé est d’aider les fabricants à récupérer les coûts initiaux supplémentaires au cours des cinq premières années. Dans cette perspective, Third Way, suggère que pour réduire le coût total de possession, il faudrait éliminer les taxes d’accise fédérales sur les camions à zéro émission et proposer des crédits d’impôt pour la fabrication et l’achat de ce type de camions, en plus d’assurer un financement supplémentaire pour le Bureau des programmes de prêts du département américain de l’Énergie.