L’avenir du commerce de détail mondial serait local
Dans un texte d’opinion publié dans le Financial Times, un spécialiste du commerce de détail estime que si le défi posé par Shopify à Amazon a échoué, une proposition d’affaire indienne visant à autonomiser les petits commerçants vaut la peine d’être surveillée.
Au début des années 1990, le commerce de détail était en grande partie un jeu immobilier. Les patrons de l’industrie récitaient souvent leurs trois secrets du succès : emplacement, emplacement, emplacement. Puis, avec l’explosion de l’Internet et l’essor d’Amazon, le secret du succès du commerce de détail a été de plus en plus redéfini comme étant lié à la logistique, à la logistique, à la logistique.
L’évolution suivante est survenue lorsque les entreprises de marques grand public et les petits commerçants ont choisi de contourner les points de vente traditionnels et les plates-formes de commerce électronique pour s’adresser directement aux consommateurs eux-mêmes. Cela a conduit à un engouement pour la vente directe aux consommateurs, qui a été stimulé par l’entreprise canadienne Shopify. Mais les investisseurs semblent maintenant avoir conclu que ce modèle est gravement compromis, voire mortellement blessé, et ont massivement déprécié le secteur.
Un modèle à surveiller de près se trouve en Inde, où une initiative fascinante vient d’être lancée dans 100 villes afin de fournir une infrastructure numérique soutenue par l’État pour le commerce de détail. L’Open Network for Digital Commerce (ONDC) vise à créer un réseau collectif interopérable pour le commerce électronique plutôt qu’une plate-forme privée fermée. Ainsi, des millions de petits commerçants peuvent se connecter avec des fournisseurs, des clients et des entreprises de livraison. L’objectif consiste à amener 30 millions de vendeurs et 300 millions d’acheteurs sur ce réseau d’ici la fin de l’année 2024. Nandan Nilekani, l’un des fondateurs de la société informatique Infosys et un architecte de la structure technologique publique indienne, estime qu’il s’agit de « la transformation commerciale la plus passionnante à se produire dans le monde ».
L’Inde défend depuis longtemps les infrastructures numériques publiques. Son système d’identification numérique Aadhaar est désormais utilisé par 1,3 milliard de personnes, tandis que son interface de paiement UPI a permis 6,3 milliards de transactions en ligne le mois dernier. La vision d’ONDC est de permettre à des millions de petits commerçants de quartier de s’attaquer à Flipkart, propriété d’Amazon et de Walmart. Si l’expérience s’avère concluante, le mantra de la prochaine ère du commerce de détail pourrait bien être la localisation, la localisation, la localisation.
Dans un texte d’opinion publié dans le Financial Times, un spécialiste du commerce de détail estime que si le défi posé par Shopify à Amazon a échoué, une proposition d’affaire indienne visant à autonomiser les petits commerçants vaut la peine d’être surveillée.
Au début des années 1990, le commerce de détail était en grande partie un jeu immobilier. Les patrons de l’industrie récitaient souvent leurs trois secrets du succès : emplacement, emplacement, emplacement. Puis, avec l’explosion de l’Internet et l’essor d’Amazon, le secret du succès du commerce de détail a été de plus en plus redéfini comme étant lié à la logistique, à la logistique, à la logistique.
L’évolution suivante est survenue lorsque les entreprises de marques grand public et les petits commerçants ont choisi de contourner les points de vente traditionnels et les plates-formes de commerce électronique pour s’adresser directement aux consommateurs eux-mêmes. Cela a conduit à un engouement pour la vente directe aux consommateurs, qui a été stimulé par l’entreprise canadienne Shopify. Mais les investisseurs semblent maintenant avoir conclu que ce modèle est gravement compromis, voire mortellement blessé, et ont massivement déprécié le secteur.
Un modèle à surveiller de près se trouve en Inde, où une initiative fascinante vient d’être lancée dans 100 villes afin de fournir une infrastructure numérique soutenue par l’État pour le commerce de détail. L’Open Network for Digital Commerce (ONDC) vise à créer un réseau collectif interopérable pour le commerce électronique plutôt qu’une plate-forme privée fermée. Ainsi, des millions de petits commerçants peuvent se connecter avec des fournisseurs, des clients et des entreprises de livraison. L’objectif consiste à amener 30 millions de vendeurs et 300 millions d’acheteurs sur ce réseau d’ici la fin de l’année 2024. Nandan Nilekani, l’un des fondateurs de la société informatique Infosys et un architecte de la structure technologique publique indienne, estime qu’il s’agit de « la transformation commerciale la plus passionnante à se produire dans le monde ».
L’Inde défend depuis longtemps les infrastructures numériques publiques. Son système d’identification numérique Aadhaar est désormais utilisé par 1,3 milliard de personnes, tandis que son interface de paiement UPI a permis 6,3 milliards de transactions en ligne le mois dernier. La vision d’ONDC est de permettre à des millions de petits commerçants de quartier de s’attaquer à Flipkart, propriété d’Amazon et de Walmart. Si l’expérience s’avère concluante, le mantra de la prochaine ère du commerce de détail pourrait bien être la localisation, la localisation, la localisation.