L’Allemagne possède les ressources et la motivation pour déclencher la révolution de l’hydrogène vert
Marsh McLennan et Brink estiment que l’Allemagne, en raison de sa puissance industrielle et de sa vulnérabilité énergétique, possède les moyens et la motivation pour conduire la révolution de l’hydrogène vert. En effet, à un moment où l’Union européenne (UE) annonce un embargo sur le pétrole et le gaz en provenance de la Russie, l’Allemagne est confrontée à la tâche de réussir l’autosuffisance énergétique.
C’est une tâche colossale puisque la consommation d’énergie de l’Allemagne, à savoir 145 gigajoules par habitant, est 40 % supérieure à celle de la France et dépasse la consommation moyenne de l’UE. De plus, l’industrie allemande, qui dépend des combustibles fossiles pour satisfaire plus d’un cinquième de ses besoins, est aux prises avec le plus important déficit pétrolier et gazier de tous les grands pays occidentaux. Cependant, l’Allemagne aurait les ressources pour entamer la transition vers les énergies propres.
Notons que l’Allemagne a affecté 220 milliards de dollars, jusqu’en 2026, à la transformation de son secteur industriel. Les efforts sont donc concentrés sur la mise en place d’infrastructures de recharge électrique et le déploiement des technologies de l’hydrogène. À cet égard, la transition énergétique en Allemagne peut s’appuyer sur deux atouts de taille : la disposition d’acteurs industriels très puissants et l’innovation qui caractérise l’économie allemande.
En effet, certaines entreprises, comme ThyssenKrupp Nucera, ITM Linde et Siemens, développent des technologies de pointe et des installations de production d’électrolyseurs à grande échelle. Enfin, les grandes entreprises chimiques, sidérurgiques et logistiques de l’Allemagne pourraient déclencher une révolution de l’hydrogène vert si elles déployaient ces technologies à grande échelle.
Dans ce contexte, les chaînes de valeur de l’hydrogène vert et l’ammoniac sont les pièces clés de la stratégie allemande. Marsh McLennan et Brink mentionnent que l’hydrogène vert pourrait remplacer le très polluant charbon à coke dans la sidérurgie. Dans le secteur du raffinage du pétrole, l’hydrogène vert peut remplacer le gaz naturel. Enfin, l’ammoniac vert – qui est produit à partir d’hydrogène vert – peut être utilisé soit comme carburant propre pour alimenter les navires, soit comme matière première pour produire des engrais verts.
Enfin, mentionnons que l’Allemagne prévoit alimenter son système électrique à partir de sources 100 % renouvelables d’ici l’année 2035. Cette transformation la placerait à l’avant-garde de la transition énergétique mondiale. Les parties prenantes, des instituts de recherche, des industries et des acteurs de la société civile, sont en ce moment engagées dans l’amélioration de la conversion de l’électricité renouvelable en stockage d’énergie.
Marsh McLennan et Brink estiment que l’Allemagne, en raison de sa puissance industrielle et de sa vulnérabilité énergétique, possède les moyens et la motivation pour conduire la révolution de l’hydrogène vert. En effet, à un moment où l’Union européenne (UE) annonce un embargo sur le pétrole et le gaz en provenance de la Russie, l’Allemagne est confrontée à la tâche de réussir l’autosuffisance énergétique.
C’est une tâche colossale puisque la consommation d’énergie de l’Allemagne, à savoir 145 gigajoules par habitant, est 40 % supérieure à celle de la France et dépasse la consommation moyenne de l’UE. De plus, l’industrie allemande, qui dépend des combustibles fossiles pour satisfaire plus d’un cinquième de ses besoins, est aux prises avec le plus important déficit pétrolier et gazier de tous les grands pays occidentaux. Cependant, l’Allemagne aurait les ressources pour entamer la transition vers les énergies propres.
Notons que l’Allemagne a affecté 220 milliards de dollars, jusqu’en 2026, à la transformation de son secteur industriel. Les efforts sont donc concentrés sur la mise en place d’infrastructures de recharge électrique et le déploiement des technologies de l’hydrogène. À cet égard, la transition énergétique en Allemagne peut s’appuyer sur deux atouts de taille : la disposition d’acteurs industriels très puissants et l’innovation qui caractérise l’économie allemande.
En effet, certaines entreprises, comme ThyssenKrupp Nucera, ITM Linde et Siemens, développent des technologies de pointe et des installations de production d’électrolyseurs à grande échelle. Enfin, les grandes entreprises chimiques, sidérurgiques et logistiques de l’Allemagne pourraient déclencher une révolution de l’hydrogène vert si elles déployaient ces technologies à grande échelle.
Dans ce contexte, les chaînes de valeur de l’hydrogène vert et l’ammoniac sont les pièces clés de la stratégie allemande. Marsh McLennan et Brink mentionnent que l’hydrogène vert pourrait remplacer le très polluant charbon à coke dans la sidérurgie. Dans le secteur du raffinage du pétrole, l’hydrogène vert peut remplacer le gaz naturel. Enfin, l’ammoniac vert – qui est produit à partir d’hydrogène vert – peut être utilisé soit comme carburant propre pour alimenter les navires, soit comme matière première pour produire des engrais verts.
Enfin, mentionnons que l’Allemagne prévoit alimenter son système électrique à partir de sources 100 % renouvelables d’ici l’année 2035. Cette transformation la placerait à l’avant-garde de la transition énergétique mondiale. Les parties prenantes, des instituts de recherche, des industries et des acteurs de la société civile, sont en ce moment engagées dans l’amélioration de la conversion de l’électricité renouvelable en stockage d’énergie.