L’adoption de l’innovation
Comment les innovations passent-elles de la périphérie au cœur de ce que fait une organisation? Pour un impact maximal, les innovations doivent cesser d’être « innovantes », s’institutionnaliser et se normaliser, soutient une analyse de la Standford Social Innovation Review.
L’adoption d’une innovation signifie qu’une méthode, une technologie ou une approche d’un problème a cessé d’être « innovante ». Autrement dit, celle-ci est passée des limites expérimentales d’une organisation au cœur de son travail : ce n’est plus une nouveauté, mais quelque chose de normalisé et d’institutionnalisé.
Cependant, le concept d’adoption est rarement discuté, et l’expérience et le savoir-faire pour y parvenir sont encore moins courants. Jusqu’ici, peu de publications ont abordé le déplacement stratégique des approches et des technologies hors de l’espace d’innovation vers le mode de fonctionnement des organisations. Les informations les plus pertinentes proviennent d’expériences gouvernementales, dont celle du Western Cape Government en Afrique du Sud.
L’adoption n’est pas la même chose que la mise à l’échelle. La mise à l’échelle signifie « prendre des projets, des programmes ou des politiques fructueux et les étendre, les adapter et les maintenir de différentes manières au fil du temps pour un plus grand impact ». En revanche, l’adoption de l’innovation fait référence à la façon dont une organisation intègre au cœur de ses opérations ce qui était autrefois nouveau.
Avant d’adopter l’innovation, il est essentiel de réfléchir à certaines caractéristiques de l’innovation, notamment :
La pertinence : confiance qu’une innovation peut aider à résoudre un problème pertinent.
L’observabilité : capacité à démontrer et à mettre en évidence l’impact positif de cette innovation (par rapport à la façon dont les choses sont faites actuellement). Cela inclut la démonstration de la rentabilité.
L’adaptabilité : capacité de l’organisation à s’adapter et à renforcer les capacités institutionnelles. Cela inclut des processus et des systèmes de base alignés et une cohérence entre les anciennes et les nouvelles méthodes de travail. Les cas d’adoption réussis impliquaient l’introduction de méthodes de travail complémentaires s’alignant sur la façon dont les gens pensent et se comportent.
La durabilité : ressources permettant au personnel et éventuellement aux partenaires de tirer parti d’une méthode, d’une approche ou d’une technologie particulière.
Une fois que l’on est convaincu que l’innovation répond à ces caractéristiques de base, il est important d’articuler et d’exploiter une vision de la manière d’adopter l’innovation. À quoi ressemblera notre organisation dans cinq ans, une fois que nous aurons adopté cette innovation? La concertation autour de cette vision renforcera l’engagement et l’élan, et créera un espace pour « penser en arrière » : pour articuler ce qui doit se produire afin d’atteindre cette vision de l’avenir.
Cinq facteurs d’adoption qui permettent (ou inhibent) l’adoption de l’innovation ont été recensés : un mandat clair; une culture de collaboration et d’apprentissage; un contexte favorable; un esprit de collaboration et de bonnes capacités.
La recherche a constaté que les équipes qui considéraient stratégiquement ces facteurs et poursuivaient une vision explicite pour l’adoption de l’innovation avaient réalisé des progrès considérables dans leurs organisations.
Comment les innovations passent-elles de la périphérie au cœur de ce que fait une organisation? Pour un impact maximal, les innovations doivent cesser d’être « innovantes », s’institutionnaliser et se normaliser, soutient une analyse de la Standford Social Innovation Review.
L’adoption d’une innovation signifie qu’une méthode, une technologie ou une approche d’un problème a cessé d’être « innovante ». Autrement dit, celle-ci est passée des limites expérimentales d’une organisation au cœur de son travail : ce n’est plus une nouveauté, mais quelque chose de normalisé et d’institutionnalisé.
Cependant, le concept d’adoption est rarement discuté, et l’expérience et le savoir-faire pour y parvenir sont encore moins courants. Jusqu’ici, peu de publications ont abordé le déplacement stratégique des approches et des technologies hors de l’espace d’innovation vers le mode de fonctionnement des organisations. Les informations les plus pertinentes proviennent d’expériences gouvernementales, dont celle du Western Cape Government en Afrique du Sud.
L’adoption n’est pas la même chose que la mise à l’échelle. La mise à l’échelle signifie « prendre des projets, des programmes ou des politiques fructueux et les étendre, les adapter et les maintenir de différentes manières au fil du temps pour un plus grand impact ». En revanche, l’adoption de l’innovation fait référence à la façon dont une organisation intègre au cœur de ses opérations ce qui était autrefois nouveau.
Avant d’adopter l’innovation, il est essentiel de réfléchir à certaines caractéristiques de l’innovation, notamment :
La pertinence : confiance qu’une innovation peut aider à résoudre un problème pertinent.
L’observabilité : capacité à démontrer et à mettre en évidence l’impact positif de cette innovation (par rapport à la façon dont les choses sont faites actuellement). Cela inclut la démonstration de la rentabilité.
L’adaptabilité : capacité de l’organisation à s’adapter et à renforcer les capacités institutionnelles. Cela inclut des processus et des systèmes de base alignés et une cohérence entre les anciennes et les nouvelles méthodes de travail. Les cas d’adoption réussis impliquaient l’introduction de méthodes de travail complémentaires s’alignant sur la façon dont les gens pensent et se comportent.
La durabilité : ressources permettant au personnel et éventuellement aux partenaires de tirer parti d’une méthode, d’une approche ou d’une technologie particulière.
Une fois que l’on est convaincu que l’innovation répond à ces caractéristiques de base, il est important d’articuler et d’exploiter une vision de la manière d’adopter l’innovation. À quoi ressemblera notre organisation dans cinq ans, une fois que nous aurons adopté cette innovation? La concertation autour de cette vision renforcera l’engagement et l’élan, et créera un espace pour « penser en arrière » : pour articuler ce qui doit se produire afin d’atteindre cette vision de l’avenir.
Cinq facteurs d’adoption qui permettent (ou inhibent) l’adoption de l’innovation ont été recensés : un mandat clair; une culture de collaboration et d’apprentissage; un contexte favorable; un esprit de collaboration et de bonnes capacités.
La recherche a constaté que les équipes qui considéraient stratégiquement ces facteurs et poursuivaient une vision explicite pour l’adoption de l’innovation avaient réalisé des progrès considérables dans leurs organisations.