L’abandon silencieux de nouvelles générations de travailleurs façonne la main‑d’œuvre de l’avenir
The Wall Street Journal (WSJ) analyse le concept de « Quiet Quitting », ou « abandon silencieux », qui désigne la perte d’enthousiasme des jeunes professionnels, notamment ceux de la génération Z, qui semblent ne pas vouloir faire d’efforts exceptionnels pour développer leur carrière. Il ne s’agirait pas pour eux de quitter leur employeur, mais plutôt de concentrer le meilleur de leur temps dans des activités en dehors du bureau tout en restant sur la liste de paie de l’entreprise.
SLICE ajoute que les contraintes de la pandémie avaient déjà accéléré ce qu’on appelle « la grande démission », où l’on a vu un grand nombre d’employés quitter leur emploi et même changer carrément de carrière. Nous serions donc désormais face à une nouvelle forme de démission, un « abandon silencieux » où les jeunes employés qui se sentent surchargés et sous-récompensés ne prennent plus au sérieux leur travail. Certains y voient une voie intermédiaire entre, d’un côté, une démission totale et, d’un autre, une culture d’agitation qui peut conduire à un déséquilibre toxique entre le travail et la vie privée.
Faisant référence aux données de Gallup, le WSJ note une diminution continuelle de l’engagement des employés américains au fil des années. Cependant, avec un très maigre 31 % au premier trimestre de 2022, la génération Z et les jeunes de la génération Y – nés après 1989 – font preuve de l’engagement le plus faible, toutes générations confondues. Selon Gallup, plus de la moitié des travailleurs de la génération Z (54 %) déclarent se contenter de travailler passivement et de faire le minimum exigé au travail. Il s’agit d’un groupe d’employés qui, selon Gallup, ne perçoivent pas que leur travail a un « but ».
SLICE note que la désaffection des travailleurs n’est plus un phénomène limité à l’Amérique du Nord. Par exemple, elle est perceptible en Chine, où émerge une nouvelle terminologie qui fait référence à un sentiment d’éloignement et de manque de motivation ainsi qu’à une dénonciation de la culture de l’agitation et du surmenage. Dans ce contexte, INC suggère quatre initiatives aux gens d’affaires pour atténuer les effets de l’abandon silencieux :
- Rendre explicites les valeurs qui animent le comportement de l’entreprise afin d’accroître la motivation et l’engagement des employés.
- Écouter les travailleurs de la génération Z pour découvrir de nouvelles idées qui pourraient aider à améliorer la position de l’entreprise sur le marché.
- Encourager l’engagement des travailleurs démotivés, par exemple en s’engageant dans leur développement de carrière.
- Embaucher activement des travailleurs qui sont prêts à prendre plus de responsabilités et qui ont le potentiel de faire partie de la prochaine génération de dirigeants.
The Wall Street Journal (WSJ) analyse le concept de « Quiet Quitting », ou « abandon silencieux », qui désigne la perte d’enthousiasme des jeunes professionnels, notamment ceux de la génération Z, qui semblent ne pas vouloir faire d’efforts exceptionnels pour développer leur carrière. Il ne s’agirait pas pour eux de quitter leur employeur, mais plutôt de concentrer le meilleur de leur temps dans des activités en dehors du bureau tout en restant sur la liste de paie de l’entreprise.
SLICE ajoute que les contraintes de la pandémie avaient déjà accéléré ce qu’on appelle « la grande démission », où l’on a vu un grand nombre d’employés quitter leur emploi et même changer carrément de carrière. Nous serions donc désormais face à une nouvelle forme de démission, un « abandon silencieux » où les jeunes employés qui se sentent surchargés et sous-récompensés ne prennent plus au sérieux leur travail. Certains y voient une voie intermédiaire entre, d’un côté, une démission totale et, d’un autre, une culture d’agitation qui peut conduire à un déséquilibre toxique entre le travail et la vie privée.
Faisant référence aux données de Gallup, le WSJ note une diminution continuelle de l’engagement des employés américains au fil des années. Cependant, avec un très maigre 31 % au premier trimestre de 2022, la génération Z et les jeunes de la génération Y – nés après 1989 – font preuve de l’engagement le plus faible, toutes générations confondues. Selon Gallup, plus de la moitié des travailleurs de la génération Z (54 %) déclarent se contenter de travailler passivement et de faire le minimum exigé au travail. Il s’agit d’un groupe d’employés qui, selon Gallup, ne perçoivent pas que leur travail a un « but ».
SLICE note que la désaffection des travailleurs n’est plus un phénomène limité à l’Amérique du Nord. Par exemple, elle est perceptible en Chine, où émerge une nouvelle terminologie qui fait référence à un sentiment d’éloignement et de manque de motivation ainsi qu’à une dénonciation de la culture de l’agitation et du surmenage. Dans ce contexte, INC suggère quatre initiatives aux gens d’affaires pour atténuer les effets de l’abandon silencieux :
- Rendre explicites les valeurs qui animent le comportement de l’entreprise afin d’accroître la motivation et l’engagement des employés.
- Écouter les travailleurs de la génération Z pour découvrir de nouvelles idées qui pourraient aider à améliorer la position de l’entreprise sur le marché.
- Encourager l’engagement des travailleurs démotivés, par exemple en s’engageant dans leur développement de carrière.
- Embaucher activement des travailleurs qui sont prêts à prendre plus de responsabilités et qui ont le potentiel de faire partie de la prochaine génération de dirigeants.