La tarification du carbone dans les pays nordiques
Selon un document de la direction du Trésor du ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique de la France, depuis les années 1990, les pays nordiques ont augmenté les taxes carbone et parfois imposé une double tarification (taxe carbone et quotas d’émissions) afin d’atteindre leurs objectifs climatiques nationaux. Des mesures d’accompagnement (compensation du pouvoir d’achat, subventions, exonérations fiscales) ont également été mises en place, ce qui a stimulé des solutions industrielles ambitieuses (acier bas carbone, bioénergies, électrification, etc.) créant des pôles industriels décarbonés.
Les pays nordiques (Danemark, Finlande, Islande, Norvège, Suède) ont très tôt introduit des objectifs de neutralité carbone et fait, de longue date, le choix de relever leur tarification nationale du carbone afin d’accélérer la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Les effets de la tarification explicite élevée du carbone dans la zone nordique ont été importants. Les taxes carbone ont fortement contribué à réduire les émissions de CO2 depuis le début des années 1990, en particulier dans les secteurs du chauffage et des transports, avec un rôle pionnier joué par la Suède.
Plusieurs pays ont estimé la valeur du carbone nécessaire à l’atteinte de leurs objectifs climatiques, puis, à l’instar du Danemark et de la Norvège, ont décidé, en 2022, d’augmenter fortement le taux nominal de leur taxe carbone nationale et d’imposer une double tarification (taxe carbone et quotas carbone européens) à certaines industries, se démarquant ainsi des autres pays européens.
En parallèle, des mesures d’accompagnement ont été mises en place pour maintenir le pouvoir d’achat des ménages, ainsi que des subventions ciblées et des exonérations fiscales partielles pour certains secteurs industriels. Ces mesures ont contribué à l’acceptabilité de la tarification du carbone.
Des solutions de substitution aux énergies fossiles dans l’industrie ont aussi été promues. Elles ont favorisé le développement de filières industrielles stratégiques, comme l’acier bas carbone. Les bioénergies (réseaux de chaleur à la biomasse, liqueur noire) et l’électrification (procédés industriels électriques, électrolyseurs, électromobilité, pompes à chaleur) se sont ainsi imposées à la faveur de la hausse de la tarification du carbone. En 2023, des soutiens publics massifs et inédits ont été proposés pour la capture et le stockage du carbone, en particulier en Norvège et au Danemark, avec l’objectif de créer un pôle nordique, qui serait pionnier au niveau mondial et pourrait être mobilisé pour la décarbonation de certaines activités industrielles de l’Union européenne.
Selon un document de la direction du Trésor du ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique de la France, depuis les années 1990, les pays nordiques ont augmenté les taxes carbone et parfois imposé une double tarification (taxe carbone et quotas d’émissions) afin d’atteindre leurs objectifs climatiques nationaux. Des mesures d’accompagnement (compensation du pouvoir d’achat, subventions, exonérations fiscales) ont également été mises en place, ce qui a stimulé des solutions industrielles ambitieuses (acier bas carbone, bioénergies, électrification, etc.) créant des pôles industriels décarbonés.
Les pays nordiques (Danemark, Finlande, Islande, Norvège, Suède) ont très tôt introduit des objectifs de neutralité carbone et fait, de longue date, le choix de relever leur tarification nationale du carbone afin d’accélérer la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Les effets de la tarification explicite élevée du carbone dans la zone nordique ont été importants. Les taxes carbone ont fortement contribué à réduire les émissions de CO2 depuis le début des années 1990, en particulier dans les secteurs du chauffage et des transports, avec un rôle pionnier joué par la Suède.
Plusieurs pays ont estimé la valeur du carbone nécessaire à l’atteinte de leurs objectifs climatiques, puis, à l’instar du Danemark et de la Norvège, ont décidé, en 2022, d’augmenter fortement le taux nominal de leur taxe carbone nationale et d’imposer une double tarification (taxe carbone et quotas carbone européens) à certaines industries, se démarquant ainsi des autres pays européens.
En parallèle, des mesures d’accompagnement ont été mises en place pour maintenir le pouvoir d’achat des ménages, ainsi que des subventions ciblées et des exonérations fiscales partielles pour certains secteurs industriels. Ces mesures ont contribué à l’acceptabilité de la tarification du carbone.
Des solutions de substitution aux énergies fossiles dans l’industrie ont aussi été promues. Elles ont favorisé le développement de filières industrielles stratégiques, comme l’acier bas carbone. Les bioénergies (réseaux de chaleur à la biomasse, liqueur noire) et l’électrification (procédés industriels électriques, électrolyseurs, électromobilité, pompes à chaleur) se sont ainsi imposées à la faveur de la hausse de la tarification du carbone. En 2023, des soutiens publics massifs et inédits ont été proposés pour la capture et le stockage du carbone, en particulier en Norvège et au Danemark, avec l’objectif de créer un pôle nordique, qui serait pionnier au niveau mondial et pourrait être mobilisé pour la décarbonation de certaines activités industrielles de l’Union européenne.