La syndicalisation semble être à la hausse aux États-Unis et les entreprises en mesurent déjà les conséquences
MH&L commente la syndicalisation croissante de la main-d’œuvre des États-Unis et la manière dont les entreprises doivent se préparer pour ce nouveau scénario. Apparemment, sous l’impulsion de l’administration Biden, 71 % des Américains auraient une opinion favorable des syndicats, selon un récent sondage Gallup. Il s’agit du taux le plus élevé enregistré depuis 1965.
Concrètement, le Conseil national des relations de travail (NLRB) signale qu’entre le 1er octobre 2021 et le 30 juin 2022, les syndicats ont déposé 58 % de demandes de représentation de plus qu’ils ne l’avaient fait au cours de la même période un an plus tôt. De plus, quoique le pourcentage global d’employés du secteur privé qui sont représentés par un syndicat ait diminué en 2022, la syndicalisation des employés du secteur manufacturier a augmenté de 5,27 %, ce qui est également la plus forte augmentation depuis 2013. Bref, la syndicalisation gagne du terrain dans les industries critiques.
Bien qu’il soit difficile d’expliquer avec précision les facteurs qui favorisent la syndicalisation, MH&L signale qu’il s’agit essentiellement de la recherche de meilleurs salaires et de plus d’avantages sociaux, de la recherche de solutions à des situations considérées comme insatisfaisantes – notamment en ce qui concerne la sécurité au travail, les horaires, les affectations, etc. –, ou, tout simplement, du désir de se faire traiter avec plus de respect.
La syndicalisation est donc un scénario vraisemblable pour les fabricants, et elle peut avoir un effet important sur les opérations d’une entreprise. Cependant, ces effets varient considérablement selon la source que l’on consulte. Par exemple, l’Economic Policy Institute (2021) signale que dans les 17 États américains où la syndicalisation est la plus étendue, les travailleurs jouissent de salaires minimums d’État qui sont en moyenne 19 % plus élevés que la moyenne nationale, ainsi que de revenus annuels médians supérieurs de 6 000 $ à la moyenne nationale. De plus, dans ces États, il y aurait une proportion plus élevée de personnes au chômage qui sont protégées effectivement par un système d’assurance-chômage.
En revanche, d’autres, comme CHRON, mentionnent le très fort impact financier que peuvent avoir sur les entreprises les régimes de retraite très avantageux pour les employés qui sont négociés dans des conventions collectives et qui, de surcroît, peuvent être bonifiés par la suite. De plus, la gestion de la main-d’œuvre syndiquée peut être plus rigide, ce qui fait en sorte que les organisations ne peuvent pas réduire leurs effectifs même dans des périodes de ralentissement économique. Quoi qu’il en soit, afin d’éviter un scénario trop complexe, MH&L souligne la pertinence pour les entrepreneurs de favoriser une culture de travail positive qui encourage la communication et où les employés sont traités avec dignité et respect.
MH&L commente la syndicalisation croissante de la main-d’œuvre des États-Unis et la manière dont les entreprises doivent se préparer pour ce nouveau scénario. Apparemment, sous l’impulsion de l’administration Biden, 71 % des Américains auraient une opinion favorable des syndicats, selon un récent sondage Gallup. Il s’agit du taux le plus élevé enregistré depuis 1965.
Concrètement, le Conseil national des relations de travail (NLRB) signale qu’entre le 1er octobre 2021 et le 30 juin 2022, les syndicats ont déposé 58 % de demandes de représentation de plus qu’ils ne l’avaient fait au cours de la même période un an plus tôt. De plus, quoique le pourcentage global d’employés du secteur privé qui sont représentés par un syndicat ait diminué en 2022, la syndicalisation des employés du secteur manufacturier a augmenté de 5,27 %, ce qui est également la plus forte augmentation depuis 2013. Bref, la syndicalisation gagne du terrain dans les industries critiques.
Bien qu’il soit difficile d’expliquer avec précision les facteurs qui favorisent la syndicalisation, MH&L signale qu’il s’agit essentiellement de la recherche de meilleurs salaires et de plus d’avantages sociaux, de la recherche de solutions à des situations considérées comme insatisfaisantes – notamment en ce qui concerne la sécurité au travail, les horaires, les affectations, etc. –, ou, tout simplement, du désir de se faire traiter avec plus de respect.
La syndicalisation est donc un scénario vraisemblable pour les fabricants, et elle peut avoir un effet important sur les opérations d’une entreprise. Cependant, ces effets varient considérablement selon la source que l’on consulte. Par exemple, l’Economic Policy Institute (2021) signale que dans les 17 États américains où la syndicalisation est la plus étendue, les travailleurs jouissent de salaires minimums d’État qui sont en moyenne 19 % plus élevés que la moyenne nationale, ainsi que de revenus annuels médians supérieurs de 6 000 $ à la moyenne nationale. De plus, dans ces États, il y aurait une proportion plus élevée de personnes au chômage qui sont protégées effectivement par un système d’assurance-chômage.
En revanche, d’autres, comme CHRON, mentionnent le très fort impact financier que peuvent avoir sur les entreprises les régimes de retraite très avantageux pour les employés qui sont négociés dans des conventions collectives et qui, de surcroît, peuvent être bonifiés par la suite. De plus, la gestion de la main-d’œuvre syndiquée peut être plus rigide, ce qui fait en sorte que les organisations ne peuvent pas réduire leurs effectifs même dans des périodes de ralentissement économique. Quoi qu’il en soit, afin d’éviter un scénario trop complexe, MH&L souligne la pertinence pour les entrepreneurs de favoriser une culture de travail positive qui encourage la communication et où les employés sont traités avec dignité et respect.