La sécheresse en Chine menace les chaînes d’approvisionnement mondiales
Quartz note qu’après la fermeture massive d’usines provoquée par le coronavirus à Shanghai et les perturbations subséquentes des chaînes d’approvisionnement, la Chine connaît en ce moment une nouvelle vague de fermetures. Le coupable prend cette fois-ci la forme d’une vague de chaleur accompagnée d’une sécheresse intense autour du bassin du fleuve Yangtze, qui a forcé le gouvernement à freiner la production d’hydroélectricité dans la province du Sichuan. Puisque l’hydroélectricité satisfait 80 % des besoins énergétiques de cette province, l’incidence sur le fonctionnement des usines a été très importante.
En effet, en s’appuyant sur les données d’Everstream Analytics, Quartz signale que le mercredi 17 août, on avait enregistré 39 fermetures, soit plus du double du total de la semaine précédente, même si la semaine n’était qu’à moitié terminée. C’est pourquoi on estime que contrairement aux effets plus ciblés de la COVID-19 – qui ont permis éventuellement une reprise graduelle des activités industrielles en « boucle fermée » –, les effets de la sécheresse sont plus étendus et aveugles.
Même son de cloche de la part de Bloomberg, qui ajoute que les coupures d’électricité dans cette province chinoise menacent les chaînes d’approvisionnement qui dépendent de la disponibilité de l’énergie propre. Il s’agit d’une contrainte additionnelle, car ces chaînes sont déjà mises à rude épreuve en raison des coûts élevés des matières premières. Aux dires des spécialistes, ces perturbations pourraient avoir un effet négatif sur la production de composés de lithium pour les batteries des voitures électriques et de polysilicium pour la fabrication de panneaux solaires.
Bref, les perturbations des chaînes d’approvisionnement causées par la vague de chaleur pourraient être plus importantes que celles provoquées par la COVID-19. La situation devrait encore empirer du fait que, dit-on, les températures ne devraient pas diminuer avant la fin du mois d’août. Il est donc prévisible que les fermetures d’usines se prolongent ou qu’elles s’étendent à d’autres provinces. C’est en raison des contraintes énergétiques – et de la faiblesse des données économiques de juillet – que Goldman Sachs Group inc. a abaissé sa projection de la croissance du produit intérieur brut de la Chine en 2022, la faisant passer de 3,3 % à 3 %.
Enfin, les répercussions des contraintes énergétiques chinoises sur les chaînes d’approvisionnement semblent avoir été prévues il y a déjà un moment. The Hill notait en 2021 que les conséquences à long terme de la disponibilité irrégulière de l’eau pour les fabricants chinois étaient alarmantes pour les chaînes d’approvisionnement américaines. En effet, on soulignait que, hormis les produits industriels, 70 % des marchandises des magasins Walmart et 40 % des vêtements vendus sur le marché intérieur provenaient de la Chine.
Quartz note qu’après la fermeture massive d’usines provoquée par le coronavirus à Shanghai et les perturbations subséquentes des chaînes d’approvisionnement, la Chine connaît en ce moment une nouvelle vague de fermetures. Le coupable prend cette fois-ci la forme d’une vague de chaleur accompagnée d’une sécheresse intense autour du bassin du fleuve Yangtze, qui a forcé le gouvernement à freiner la production d’hydroélectricité dans la province du Sichuan. Puisque l’hydroélectricité satisfait 80 % des besoins énergétiques de cette province, l’incidence sur le fonctionnement des usines a été très importante.
En effet, en s’appuyant sur les données d’Everstream Analytics, Quartz signale que le mercredi 17 août, on avait enregistré 39 fermetures, soit plus du double du total de la semaine précédente, même si la semaine n’était qu’à moitié terminée. C’est pourquoi on estime que contrairement aux effets plus ciblés de la COVID-19 – qui ont permis éventuellement une reprise graduelle des activités industrielles en « boucle fermée » –, les effets de la sécheresse sont plus étendus et aveugles.
Même son de cloche de la part de Bloomberg, qui ajoute que les coupures d’électricité dans cette province chinoise menacent les chaînes d’approvisionnement qui dépendent de la disponibilité de l’énergie propre. Il s’agit d’une contrainte additionnelle, car ces chaînes sont déjà mises à rude épreuve en raison des coûts élevés des matières premières. Aux dires des spécialistes, ces perturbations pourraient avoir un effet négatif sur la production de composés de lithium pour les batteries des voitures électriques et de polysilicium pour la fabrication de panneaux solaires.
Bref, les perturbations des chaînes d’approvisionnement causées par la vague de chaleur pourraient être plus importantes que celles provoquées par la COVID-19. La situation devrait encore empirer du fait que, dit-on, les températures ne devraient pas diminuer avant la fin du mois d’août. Il est donc prévisible que les fermetures d’usines se prolongent ou qu’elles s’étendent à d’autres provinces. C’est en raison des contraintes énergétiques – et de la faiblesse des données économiques de juillet – que Goldman Sachs Group inc. a abaissé sa projection de la croissance du produit intérieur brut de la Chine en 2022, la faisant passer de 3,3 % à 3 %.
Enfin, les répercussions des contraintes énergétiques chinoises sur les chaînes d’approvisionnement semblent avoir été prévues il y a déjà un moment. The Hill notait en 2021 que les conséquences à long terme de la disponibilité irrégulière de l’eau pour les fabricants chinois étaient alarmantes pour les chaînes d’approvisionnement américaines. En effet, on soulignait que, hormis les produits industriels, 70 % des marchandises des magasins Walmart et 40 % des vêtements vendus sur le marché intérieur provenaient de la Chine.