La révolution des véhicules électriques a un problème : un manque de main-d’œuvre qualifiée pour la soutenir
Dans la ville longtemps connue comme la capitale du chômage au Canada, il y a trop de bons emplois pour tout le monde, révèle une enquête du Globe and Mail.
L’obtention de nouveaux investissements majeurs – mis en évidence par la décision du géant automobile Stellantis NV et de LG Energy Solution de s’associer pour la première usine de batteries de véhicules électriques (VE) au Canada – a créé un boom relatif à Windsor. Et la demande de main-d’œuvre pour cette usine et les autres tout au long de la chaîne d’approvisionnement est très forte, tandis que la ville et la région ont du mal à y répondre.
Mais des signes ténus devraient nous alerter quant à l’état de préparation du marché du travail afin de tirer parti des occasions de croissance propre à venir.
Dans des entretiens avec des personnes dirigeant cette transformation industrielle sur le terrain, une pénurie de main-d’œuvre qualifiée est souvent citée comme le plus grand obstacle à l’attraction d’engagements des entreprises multinationales et à l’exploitation de ceux qui existent déjà pour faire croître les entreprises nationales autour d’elles.
Des efforts de plus en plus visibles sont en cours pour résoudre ce problème, dont des programmes d’éducation et de formation. Mais le Canada doit faire beaucoup plus pour se préparer aux emplois de l’avenir, tant pour ceux qui ne sont pas encore entrés sur le marché du travail que pour ceux qui ont été déplacés et qui ont de la difficulté à le réintégrer.
La région de Windsor en particulier, où des générations de familles ont travaillé dans le secteur de l’automobile, est toujours perçue comme ayant un avantage relatif sur le plan de la main-d’œuvre. Dans une interview, le directeur de l’exploitation de Stellantis pour l’Amérique du Nord cite l’expertise existante et une relation solide avec l’Université de Windsor (en plus de la géographie, des infrastructures et de l’approvisionnement en électricité propre) comme facteurs qui ont aidé à courtiser son entreprise et LG.
Mais cet avantage est menacé par ce qui est communément désigné ici comme une inadéquation des compétences, reflétée par la juxtaposition des emplois disponibles et des travailleurs ostensiblement disponibles. Environ 3 300 postes vacants dans les métiers spécialisés sont disponibles pour la grande région de Windsor-Sarnia, et les salaires y augmentent beaucoup plus rapidement qu’à l’échelle nationale. Mais cela survient alors que le taux de chômage, à 8,2 %, y demeure plus élevé que dans la plupart des autres endroits au Canada.
Les produits évoluent et l’automatisation de la fabrication signifie que le travail manuel est remplacé par des tâches plus techniques avec des exigences plus élevées en matière d’éducation et de compétences. L’économie locale aurait du mal à soutenir un autre développement de cette ampleur. Pendant ce temps, les plus petits joueurs du secteur automobile tirent la sonnette d’alarme, alors qu’ils luttent pour trouver et garder des travailleurs qualifiés.
Dans la ville longtemps connue comme la capitale du chômage au Canada, il y a trop de bons emplois pour tout le monde, révèle une enquête du Globe and Mail.
L’obtention de nouveaux investissements majeurs – mis en évidence par la décision du géant automobile Stellantis NV et de LG Energy Solution de s’associer pour la première usine de batteries de véhicules électriques (VE) au Canada – a créé un boom relatif à Windsor. Et la demande de main-d’œuvre pour cette usine et les autres tout au long de la chaîne d’approvisionnement est très forte, tandis que la ville et la région ont du mal à y répondre.
Mais des signes ténus devraient nous alerter quant à l’état de préparation du marché du travail afin de tirer parti des occasions de croissance propre à venir.
Dans des entretiens avec des personnes dirigeant cette transformation industrielle sur le terrain, une pénurie de main-d’œuvre qualifiée est souvent citée comme le plus grand obstacle à l’attraction d’engagements des entreprises multinationales et à l’exploitation de ceux qui existent déjà pour faire croître les entreprises nationales autour d’elles.
Des efforts de plus en plus visibles sont en cours pour résoudre ce problème, dont des programmes d’éducation et de formation. Mais le Canada doit faire beaucoup plus pour se préparer aux emplois de l’avenir, tant pour ceux qui ne sont pas encore entrés sur le marché du travail que pour ceux qui ont été déplacés et qui ont de la difficulté à le réintégrer.
La région de Windsor en particulier, où des générations de familles ont travaillé dans le secteur de l’automobile, est toujours perçue comme ayant un avantage relatif sur le plan de la main-d’œuvre. Dans une interview, le directeur de l’exploitation de Stellantis pour l’Amérique du Nord cite l’expertise existante et une relation solide avec l’Université de Windsor (en plus de la géographie, des infrastructures et de l’approvisionnement en électricité propre) comme facteurs qui ont aidé à courtiser son entreprise et LG.
Mais cet avantage est menacé par ce qui est communément désigné ici comme une inadéquation des compétences, reflétée par la juxtaposition des emplois disponibles et des travailleurs ostensiblement disponibles. Environ 3 300 postes vacants dans les métiers spécialisés sont disponibles pour la grande région de Windsor-Sarnia, et les salaires y augmentent beaucoup plus rapidement qu’à l’échelle nationale. Mais cela survient alors que le taux de chômage, à 8,2 %, y demeure plus élevé que dans la plupart des autres endroits au Canada.
Les produits évoluent et l’automatisation de la fabrication signifie que le travail manuel est remplacé par des tâches plus techniques avec des exigences plus élevées en matière d’éducation et de compétences. L’économie locale aurait du mal à soutenir un autre développement de cette ampleur. Pendant ce temps, les plus petits joueurs du secteur automobile tirent la sonnette d’alarme, alors qu’ils luttent pour trouver et garder des travailleurs qualifiés.