La relocalisation de la production des entreprises occidentales pourrait nuire au développement de l’Afrique
Brink fait état d’un rapport de la Banque mondiale selon lequel la crise du commerce international représente un risque sérieux pour les économies africaines. En effet, il semblerait que le recul de la mondialisation en raison de l’accélération de la relocalisation des chaînes de valeur pourrait plonger 52 millions de personnes de plus dans l’extrême pauvreté en Afrique.
En effet, les perturbations dans les chaînes d’approvisionnement globales provoquées par la pandémie de COVID-19 et l’invasion de l’Ukraine par la Russie plus tôt cette année ont ralenti, voire renversé, la mondialisation des échanges. Dans ce contexte, certaines entreprises des économies avancées commencent à privilégier le rapatriement ou le rapprochement de la production qui était auparavant sous-traitée ailleurs. Bref, l’objectif est désormais de réduire la dépendance envers les chaînes d’approvisionnement mondiales devenues fragiles. Il s’agit d’une tendance particulièrement observable chez les entreprises européennes et américaines.
Les experts notent cependant que l’intégration de l’économie mondiale est essentielle pour stimuler la croissance et le développement sur le continent africain. Effectivement, cela permet aux entreprises locales de se spécialiser dans des tâches particulières et d’avoir la chance de s’intégrer partiellement dans les chaînes de valeur globales.
De plus, puisque les entreprises africaines sont moins compétitives en raison des coûts nettement plus élevés auxquels elles sont confrontées, l’intégration dans les chaînes de valeur mondiales leur offre la chance d’avoir un meilleur accès aux capitaux, à la technologie et aux autres ressources qui sont cruciales pour améliorer leurs produits et diversifier leurs activités. Selon Brink, ces coûts sont particulièrement élevés pour les petites et moyennes entreprises (PME), qui représentent l’épine dorsale de nombreuses économies africaines.
D’ailleurs, l’intégration dans les chaînes de valeur mondiales est cruciale pour soutenir les objectifs d’intégration commerciale régionale de la Zone de libre-échange continentale africaine. Elle contribue aussi à la diversification des structures de production et d’exportation, et favorise la reprise de l’industrialisation.
Brink estime qu’à terme, l’addition de ces résultats économiques positifs contribuera à réduire la pauvreté en Afrique. Rappelons l’exemple des économies émergentes asiatiques, où la deuxième vague de la mondialisation, qui s’est rapidement accélérée après 1990, a fait sortir des millions de personnes de la pauvreté. De plus, leur intégration dans les chaînes de valeur mondiales a atténué l’écart de revenus entre les économies avancées et le monde en développement.
Certains experts pensent que le triomphe de la relocalisation de la production entraînera la concentration du commerce dans quelques blocs régionaux très puissants. On prévoit donc un bloc asiatique dominé par la Chine, un autre bloc nord-américain dirigé par les États-Unis et un bloc européen. Cette accumulation de la richesse renverserait, dit-on, des décennies de progrès en matière de réduction de la pauvreté dans le monde, notamment en Afrique.
Brink fait état d’un rapport de la Banque mondiale selon lequel la crise du commerce international représente un risque sérieux pour les économies africaines. En effet, il semblerait que le recul de la mondialisation en raison de l’accélération de la relocalisation des chaînes de valeur pourrait plonger 52 millions de personnes de plus dans l’extrême pauvreté en Afrique.
En effet, les perturbations dans les chaînes d’approvisionnement globales provoquées par la pandémie de COVID-19 et l’invasion de l’Ukraine par la Russie plus tôt cette année ont ralenti, voire renversé, la mondialisation des échanges. Dans ce contexte, certaines entreprises des économies avancées commencent à privilégier le rapatriement ou le rapprochement de la production qui était auparavant sous-traitée ailleurs. Bref, l’objectif est désormais de réduire la dépendance envers les chaînes d’approvisionnement mondiales devenues fragiles. Il s’agit d’une tendance particulièrement observable chez les entreprises européennes et américaines.
Les experts notent cependant que l’intégration de l’économie mondiale est essentielle pour stimuler la croissance et le développement sur le continent africain. Effectivement, cela permet aux entreprises locales de se spécialiser dans des tâches particulières et d’avoir la chance de s’intégrer partiellement dans les chaînes de valeur globales.
De plus, puisque les entreprises africaines sont moins compétitives en raison des coûts nettement plus élevés auxquels elles sont confrontées, l’intégration dans les chaînes de valeur mondiales leur offre la chance d’avoir un meilleur accès aux capitaux, à la technologie et aux autres ressources qui sont cruciales pour améliorer leurs produits et diversifier leurs activités. Selon Brink, ces coûts sont particulièrement élevés pour les petites et moyennes entreprises (PME), qui représentent l’épine dorsale de nombreuses économies africaines.
D’ailleurs, l’intégration dans les chaînes de valeur mondiales est cruciale pour soutenir les objectifs d’intégration commerciale régionale de la Zone de libre-échange continentale africaine. Elle contribue aussi à la diversification des structures de production et d’exportation, et favorise la reprise de l’industrialisation.
Brink estime qu’à terme, l’addition de ces résultats économiques positifs contribuera à réduire la pauvreté en Afrique. Rappelons l’exemple des économies émergentes asiatiques, où la deuxième vague de la mondialisation, qui s’est rapidement accélérée après 1990, a fait sortir des millions de personnes de la pauvreté. De plus, leur intégration dans les chaînes de valeur mondiales a atténué l’écart de revenus entre les économies avancées et le monde en développement.
Certains experts pensent que le triomphe de la relocalisation de la production entraînera la concentration du commerce dans quelques blocs régionaux très puissants. On prévoit donc un bloc asiatique dominé par la Chine, un autre bloc nord-américain dirigé par les États-Unis et un bloc européen. Cette accumulation de la richesse renverserait, dit-on, des décennies de progrès en matière de réduction de la pauvreté dans le monde, notamment en Afrique.