La réindustrialisation des États-Unis serait la solution pour réduire la dépendance de ce pays à l’égard de plusieurs industries et technologies
IndustryWeek souligne le besoin pour les États-Unis d’amorcer sa réindustrialisation au vu des pénuries critiques dans un large éventail d’industries et de technologies. Qui plus est, les grandes entreprises américaines auraient pris conscience de leur vulnérabilité en raison de la volonté de la Chine de politiser les chaînes d’approvisionnement.
Les observateurs notent donc la pertinence d’accélérer la relocalisation des entreprises et de rebâtir des industries. Parmi les secteurs qui semblent avoir subi les conséquences les plus sévères des décennies d’externalisation, IndustryWeek mentionne notamment :
- Les produits critiques des technologies de l’information (TIC), dont la fabrication a été externalisée massivement vers des pays étrangers. Aujourd’hui, les États-Unis importeraient pour 248 milliards de dollars US de ces produits technologiques.
- Les dispositifs de fabrication flexibles, comme la robotique, qui permettent l’automatisation et génèrent des économies au travail. IndustryWeek note qu’en 2017, la Chine a réussi à installer 138 000 robots dans ses usines, tandis que les États-Unis n’en ont installé que 34 000.
- Les terres rares, qui correspondent à un groupe de 17 minéraux utilisés dans les téléphones portables, les aimants, les éoliennes, les batteries, les véhicules électriques et les systèmes d’armes militaires. 85 % de ces minéraux proviendraient aujourd’hui de la Chine.
- La fabrication de semi-conducteurs, où la participation des États-Unis ne représente aujourd’hui que 12 % du total mondial. Il est à noter cependant que de nouvelles usines de semi-conducteurs sont en cours de construction dans l’Ohio et en Arizona grâce aux milliards de dollars en subventions rendus disponibles par la loi CHIPS.
- Les pièces automobiles, une industrie où les États-Unis ont importé pour 74 milliards de dollars en 2021. La Chine est l’un des plus grands fournisseurs mondiaux de pièces automobiles, ayant exporté des pièces et accessoires d’une valeur de 34,8 milliards de dollars en 2018.
- Les produits pharmaceutiques, où les États-Unis dépendent des importations pour les deux tiers des médicaments génériques, qui représentent 90 % de toutes les prescriptions. En 2022, la US Food and Drug Administration a publié une liste de 36 médicaments en pénurie, dont 21 étaient considérés comme des médicaments critiques.
- Les batteries lithium-ion des voitures électriques, dont la production est dominée par la Chine et l’Union européenne en raison d’un meilleur accès aux matériaux critiques utilisés dans leurs composantes.
- Les métaux critiques pour la sécurité nationale, comme le lithium, le titane, le nickel, le cobalt et le manganèse, entre autres. À ce qu’il paraît, les États-Unis dépendent des importations pour près de 50 minéraux et métaux, et en sont dépendants à 100 % pour 18 d’entre eux.
IndustryWeek souligne le besoin pour les États-Unis d’amorcer sa réindustrialisation au vu des pénuries critiques dans un large éventail d’industries et de technologies. Qui plus est, les grandes entreprises américaines auraient pris conscience de leur vulnérabilité en raison de la volonté de la Chine de politiser les chaînes d’approvisionnement.
Les observateurs notent donc la pertinence d’accélérer la relocalisation des entreprises et de rebâtir des industries. Parmi les secteurs qui semblent avoir subi les conséquences les plus sévères des décennies d’externalisation, IndustryWeek mentionne notamment :
- Les produits critiques des technologies de l’information (TIC), dont la fabrication a été externalisée massivement vers des pays étrangers. Aujourd’hui, les États-Unis importeraient pour 248 milliards de dollars US de ces produits technologiques.
- Les dispositifs de fabrication flexibles, comme la robotique, qui permettent l’automatisation et génèrent des économies au travail. IndustryWeek note qu’en 2017, la Chine a réussi à installer 138 000 robots dans ses usines, tandis que les États-Unis n’en ont installé que 34 000.
- Les terres rares, qui correspondent à un groupe de 17 minéraux utilisés dans les téléphones portables, les aimants, les éoliennes, les batteries, les véhicules électriques et les systèmes d’armes militaires. 85 % de ces minéraux proviendraient aujourd’hui de la Chine.
- La fabrication de semi-conducteurs, où la participation des États-Unis ne représente aujourd’hui que 12 % du total mondial. Il est à noter cependant que de nouvelles usines de semi-conducteurs sont en cours de construction dans l’Ohio et en Arizona grâce aux milliards de dollars en subventions rendus disponibles par la loi CHIPS.
- Les pièces automobiles, une industrie où les États-Unis ont importé pour 74 milliards de dollars en 2021. La Chine est l’un des plus grands fournisseurs mondiaux de pièces automobiles, ayant exporté des pièces et accessoires d’une valeur de 34,8 milliards de dollars en 2018.
- Les produits pharmaceutiques, où les États-Unis dépendent des importations pour les deux tiers des médicaments génériques, qui représentent 90 % de toutes les prescriptions. En 2022, la US Food and Drug Administration a publié une liste de 36 médicaments en pénurie, dont 21 étaient considérés comme des médicaments critiques.
- Les batteries lithium-ion des voitures électriques, dont la production est dominée par la Chine et l’Union européenne en raison d’un meilleur accès aux matériaux critiques utilisés dans leurs composantes.
- Les métaux critiques pour la sécurité nationale, comme le lithium, le titane, le nickel, le cobalt et le manganèse, entre autres. À ce qu’il paraît, les États-Unis dépendent des importations pour près de 50 minéraux et métaux, et en sont dépendants à 100 % pour 18 d’entre eux.