La productivité croissante des universités chinoises menace la prédominance traditionnelle de leurs contreparties américaines
Selon le Wall Street Journal (WSJ), la prééminence historique des universités américaines aurait commencé à s’estomper face à leurs contreparties chinoises. En effet, selon un nouveau classement mondial, le prestige des universités chinoises est à la hausse en même temps que celles-ci accroissent la quantité et la qualité de leur recherche comme jamais auparavant.
Le nouveau classement mondial publié par Times Higher Education signale, certes, que les États-Unis, avec 7 universités, et le Royaume-Uni, avec 3, dominent le très exclusif groupe des 10 meilleurs établissements d’éducation supérieure au monde.
Par exemple, l’Université d’Oxford, en Angleterre, est classée première université de recherche au monde pour la septième année consécutive. Elle est suivie par l’Université Harvard, l’Université de Cambridge, l’Université Stanford, le Massachusetts Institute of Technology, le California Institute of Technology, l’Université de Princeton, l’Université de Californie à Berkeley, l’Université Yale et l’Imperial College de Londres.
Cependant, sur la liste des 100 meilleures universités, on trouve seulement 34 universités américaines, comparativement aux 43 répertoriées en 2018. En revanche, le nombre d’universités chinoises – excluant celles de Hong Kong – est passé de deux à sept dans la couche où se concentrent les meilleurs établissements.
Selon les spécialistes consultés par WSJ, les données montrent que dans quelques années, les universités chinoises pourraient détrôner celles des États-Unis, lesquelles ont profité pendant plusieurs décennies d’une supériorité incontestable dans l’enseignement et la recherche. À ce qu’il paraît, le nombre de publications savantes chinoises n’a cessé de croître depuis le milieu des années 1990. De plus, un article publié ce printemps dans la revue Scientometrics a révélé que la Chine aurait déjà dépassé les États-Unis comme principal producteur de résultats de recherche scientifique dite « à fort impact ».
Selon WSJ, la Chine ferait, dans l’ensemble, plus de recherche que les États-Unis et l’Europe. De plus, un pourcentage plus élevé de recherches chinoises figurerait dans le premier centile des articles les plus cités dans le monde. Apparemment, la Chine a dépassé l’Europe dans la recherche de haute qualité en 2015, et les États-Unis en 2019.
WSJ explique que la recherche chinoise se concentre sur la science des matériaux, la chimie, l’ingénierie et les mathématiques. De leur côté, les chercheurs américains ont produit plus d’articles sur la médecine clinique, les sciences fondamentales de la vie et la physique. Un des facteurs expliquant la performance décevante des chercheurs américains serait leur sous-financement historique. En effet, il semblerait qu’en 2021, le budget fédéral consacré à la recherche a été à son niveau le plus faible en 70 ans.
Selon le Wall Street Journal (WSJ), la prééminence historique des universités américaines aurait commencé à s’estomper face à leurs contreparties chinoises. En effet, selon un nouveau classement mondial, le prestige des universités chinoises est à la hausse en même temps que celles-ci accroissent la quantité et la qualité de leur recherche comme jamais auparavant.
Le nouveau classement mondial publié par Times Higher Education signale, certes, que les États-Unis, avec 7 universités, et le Royaume-Uni, avec 3, dominent le très exclusif groupe des 10 meilleurs établissements d’éducation supérieure au monde.
Par exemple, l’Université d’Oxford, en Angleterre, est classée première université de recherche au monde pour la septième année consécutive. Elle est suivie par l’Université Harvard, l’Université de Cambridge, l’Université Stanford, le Massachusetts Institute of Technology, le California Institute of Technology, l’Université de Princeton, l’Université de Californie à Berkeley, l’Université Yale et l’Imperial College de Londres.
Cependant, sur la liste des 100 meilleures universités, on trouve seulement 34 universités américaines, comparativement aux 43 répertoriées en 2018. En revanche, le nombre d’universités chinoises – excluant celles de Hong Kong – est passé de deux à sept dans la couche où se concentrent les meilleurs établissements.
Selon les spécialistes consultés par WSJ, les données montrent que dans quelques années, les universités chinoises pourraient détrôner celles des États-Unis, lesquelles ont profité pendant plusieurs décennies d’une supériorité incontestable dans l’enseignement et la recherche. À ce qu’il paraît, le nombre de publications savantes chinoises n’a cessé de croître depuis le milieu des années 1990. De plus, un article publié ce printemps dans la revue Scientometrics a révélé que la Chine aurait déjà dépassé les États-Unis comme principal producteur de résultats de recherche scientifique dite « à fort impact ».
Selon WSJ, la Chine ferait, dans l’ensemble, plus de recherche que les États-Unis et l’Europe. De plus, un pourcentage plus élevé de recherches chinoises figurerait dans le premier centile des articles les plus cités dans le monde. Apparemment, la Chine a dépassé l’Europe dans la recherche de haute qualité en 2015, et les États-Unis en 2019.
WSJ explique que la recherche chinoise se concentre sur la science des matériaux, la chimie, l’ingénierie et les mathématiques. De leur côté, les chercheurs américains ont produit plus d’articles sur la médecine clinique, les sciences fondamentales de la vie et la physique. Un des facteurs expliquant la performance décevante des chercheurs américains serait leur sous-financement historique. En effet, il semblerait qu’en 2021, le budget fédéral consacré à la recherche a été à son niveau le plus faible en 70 ans.