La production de pétrole au Nigeria enrayée par les vols
Au Nigeria, presque 25 % de la production de pétrole est volée, rapporte un article publié sur Le Monde Afrique. En effet, le pétrole brut est siphonné des pipelines. Ce sont des ressortissants des communautés locales qui s’adonnent à cette tâche. La pauvreté est très prononcée dans le delta du Niger, si bien que les gens ont recours au vol de pétrole pour subvenir à leurs besoins. Cependant, il est mentionné dans la loi nigériane que 13 % des revenus pétroliers doivent être reversés à l’État. Force est de constater que cela n’est pas le cas. Plusieurs personnes profitent de ce marché illégal, notamment les trafiquants, les intermédiaires, les chefs de raffineries illégales, mais aussi les membres du système sécuritaire local qui les laissent faire. Un autre article publié par BBC News Afrique rapporte que les revenus de production du pétrole diminuent à cause des voleurs. La production est passée de 2,5 millions de barils par jour en 2011 à un peu plus d’un million en juillet 2022.
L’activité de vol du pétrole dans le pays a crû en grande partie en raison de la pandémie de COVID-19. Au moment de la mise à l’arrêt de l’économie, conjuguée au départ des expatriés et à la chute de la consommation mondiale, la pauvreté s’est accrue. Le siphonnage du pétrole brut est devenu une option pour compenser ce vide. On peut donc dire que ce phénomène prend ses racines dans les problèmes sociétaux. En outre, certains voleurs de pétrole se sont reconvertis dans la piraterie maritime. Ils disposent d’équipements et de capacités techniques pour mener à bien leurs assauts.
Au Nigeria, presque 25 % de la production de pétrole est volée, rapporte un article publié sur Le Monde Afrique. En effet, le pétrole brut est siphonné des pipelines. Ce sont des ressortissants des communautés locales qui s’adonnent à cette tâche. La pauvreté est très prononcée dans le delta du Niger, si bien que les gens ont recours au vol de pétrole pour subvenir à leurs besoins. Cependant, il est mentionné dans la loi nigériane que 13 % des revenus pétroliers doivent être reversés à l’État. Force est de constater que cela n’est pas le cas. Plusieurs personnes profitent de ce marché illégal, notamment les trafiquants, les intermédiaires, les chefs de raffineries illégales, mais aussi les membres du système sécuritaire local qui les laissent faire. Un autre article publié par BBC News Afrique rapporte que les revenus de production du pétrole diminuent à cause des voleurs. La production est passée de 2,5 millions de barils par jour en 2011 à un peu plus d’un million en juillet 2022.
L’activité de vol du pétrole dans le pays a crû en grande partie en raison de la pandémie de COVID-19. Au moment de la mise à l’arrêt de l’économie, conjuguée au départ des expatriés et à la chute de la consommation mondiale, la pauvreté s’est accrue. Le siphonnage du pétrole brut est devenu une option pour compenser ce vide. On peut donc dire que ce phénomène prend ses racines dans les problèmes sociétaux. En outre, certains voleurs de pétrole se sont reconvertis dans la piraterie maritime. Ils disposent d’équipements et de capacités techniques pour mener à bien leurs assauts.