La poussée inflationniste et la crise de la dette parmi les principales inquiétudes des dirigeants, selon une enquête du Forum économique mondial
MarshMcLennan et Brink commentent les résultats de l’enquête d’opinion auprès des dirigeants (Executive opinion survey – EOS) 2022 du Forum économique mondial, selon lesquels l’inflation, l’accessibilité et la dette nationale sont au cœur des préoccupations des entreprises. En effet, l’enquête, menée auprès de plus de 12 500 dirigeants de 122 économies, révèle qu’à un moment où la croissance de l’économie stagne, les pressions inflationnistes et la crise de la dette font partie des 10 principaux risques ciblés dans chaque région du monde.
Les tensions géopolitiques représentent certes une source d’inquiétude autant pour les économies avancées que pour les marchés émergents. Plus précisément, la « confrontation géoéconomique » et la « contestation géopolitique des ressources stratégiques » se trouvent au sommet des préoccupations des dirigeants d’entreprises, reflétant les répercussions de l’invasion de l’Ukraine et de l’augmentation des frictions dans le détroit de Taiwan.
Aux tensions géopolitiques s’ajoutent les défis environnementaux. Ceux-ci sont devenus évidents avec la multiplication des épisodes de chaleur extrême, des sécheresses, des incendies de forêt, des inondations et des tempêtes qui ont frappé l’Amérique du Nord, l’Europe et l’Asie de l’Est et du Sud à un coût de 29 milliards de dollars. Ainsi donc, le risque de catastrophe et les phénomènes météorologiques sont une préoccupation pour les économies émergentes, tandis que l’adaptation au changement climatique est une priorité pour les économies avancées.
Les conséquences de la conjugaison des défis environnementaux et géopolitiques – la crise énergétique, la volatilité des prix des matières premières et l’éventualité de graves crises dans l’approvisionnement en céréales, huile de cuisson et engrais – représentent autant d’autres risques révélés par cette enquête. Ils figurent parmi les cinq principaux risques en Amérique du Nord, en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Asie centrale. De plus, ces tensions peuvent perturber les chaînes d’approvisionnement et la disponibilité de certaines ressources stratégiques – comme le lithium et le cobalt – qui sont essentielles pour accomplir la transition énergétique.
D’ailleurs, un autre risque mentionné par les dirigeants est l’éventuel impact de la précarité économique sur le niveau de vie des sociétés des économies avancées et des marchés émergents. Plus précisément, la crise du coût de la vie est classée parmi les deux principaux risques pour les cadres dans sept régions sur huit. Le chômage reste, semble-t-il, un obstacle majeur à la croissance pour les marchés des pays émergents à un moment où ils font des efforts pour récupérer les emplois perdus au cours des deux dernières années et pour enrayer la montée de l’économie informelle.
MarshMcLennan et Brink commentent les résultats de l’enquête d’opinion auprès des dirigeants (Executive opinion survey – EOS) 2022 du Forum économique mondial, selon lesquels l’inflation, l’accessibilité et la dette nationale sont au cœur des préoccupations des entreprises. En effet, l’enquête, menée auprès de plus de 12 500 dirigeants de 122 économies, révèle qu’à un moment où la croissance de l’économie stagne, les pressions inflationnistes et la crise de la dette font partie des 10 principaux risques ciblés dans chaque région du monde.
Les tensions géopolitiques représentent certes une source d’inquiétude autant pour les économies avancées que pour les marchés émergents. Plus précisément, la « confrontation géoéconomique » et la « contestation géopolitique des ressources stratégiques » se trouvent au sommet des préoccupations des dirigeants d’entreprises, reflétant les répercussions de l’invasion de l’Ukraine et de l’augmentation des frictions dans le détroit de Taiwan.
Aux tensions géopolitiques s’ajoutent les défis environnementaux. Ceux-ci sont devenus évidents avec la multiplication des épisodes de chaleur extrême, des sécheresses, des incendies de forêt, des inondations et des tempêtes qui ont frappé l’Amérique du Nord, l’Europe et l’Asie de l’Est et du Sud à un coût de 29 milliards de dollars. Ainsi donc, le risque de catastrophe et les phénomènes météorologiques sont une préoccupation pour les économies émergentes, tandis que l’adaptation au changement climatique est une priorité pour les économies avancées.
Les conséquences de la conjugaison des défis environnementaux et géopolitiques – la crise énergétique, la volatilité des prix des matières premières et l’éventualité de graves crises dans l’approvisionnement en céréales, huile de cuisson et engrais – représentent autant d’autres risques révélés par cette enquête. Ils figurent parmi les cinq principaux risques en Amérique du Nord, en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Asie centrale. De plus, ces tensions peuvent perturber les chaînes d’approvisionnement et la disponibilité de certaines ressources stratégiques – comme le lithium et le cobalt – qui sont essentielles pour accomplir la transition énergétique.
D’ailleurs, un autre risque mentionné par les dirigeants est l’éventuel impact de la précarité économique sur le niveau de vie des sociétés des économies avancées et des marchés émergents. Plus précisément, la crise du coût de la vie est classée parmi les deux principaux risques pour les cadres dans sept régions sur huit. Le chômage reste, semble-t-il, un obstacle majeur à la croissance pour les marchés des pays émergents à un moment où ils font des efforts pour récupérer les emplois perdus au cours des deux dernières années et pour enrayer la montée de l’économie informelle.