La possibilité d’accéder à de nouvelles sources de financement expliquerait ce qu’on appelle « l’énigme des licornes »
Le Harvard Law School Forum on Corporate Governance analyse pourquoi les actionnaires majoritaires de certaines jeunes pousses (startups) considèrent le statut de « licorne » – des entreprises qui ont une valorisation pro forma d’au moins 1 milliard de dollars – comme ayant plus de valeur que la création d’une société ouverte. Cette situation, qu’on appelle « l’énigme des licornes », est ultimement liée à l’augmentation remarquable du nombre de licornes que l’on a constatée au cours des dernières années.
En effet, l’évolution d’un échantillon composé de 639 licornes américaines montre que dans la période allant du début des années 2000 jusqu’à la fin du troisième trimestre de 2021, le nombre de licornes a augmenté à un rythme accéléré. Plus précisément, on constate qu’à la fin de la période d’échantillonnage, il y avait 427 licornes actives et plus de 212 « sorties » (exits) de licornes (des jeunes pousses qui avaient été acquises ou étaient devenues des sociétés ouvertes). Il s’agit, dit-on, d’un fait surprenant étant donné que les valorisations élevées de 2021 représentaient une chance unique pour les jeunes pousses de faire leur entrée en bourse plutôt que de chercher à atteindre le statut de licornes.
Cette situation énigmatique s’expliquerait, apparemment, par le fait que les licornes, contrairement à d’autres entreprises financées par du capital-risque, s’appuient davantage sur le capital organisationnel ainsi que sur les effets de réseau et l’Internet. Conséquemment, le statut de licorne permet aux jeunes pousses d’accéder à de nouvelles sources de capitaux qui leur permettraient par la suite d’investir davantage dans des actifs incorporels de type organisationnel avec un moindre risque d’expropriation que si elles étaient des sociétés ouvertes. Par conséquent, ces entreprises ont plus de chances de profiter des économies d’échelle qui ajoutent de la valeur à leur modèle d’entreprise.
Il faut noter aussi que les possibilités de financement et de liquidité associées au fait d’être une société ouverte sont plus faibles. Autrefois, les entreprises privées qui étaient financées par des investisseurs en capital-risque devaient se conformer à un cadre réglementaire strict, ce qui limitait leur capacité à réunir des fonds. Cette offre limitée de capitaux encourageait les jeunes pousses à devenir des sociétés ouvertes.
La situation est différente aujourd’hui. On constate, en effet, l’intérêt des gestionnaires d’actifs à participer aux cycles de financement des jeunes pousses dans la période post-licorne. Ces sources de financement alternatives sont ouvertes à fournir des liquidités aux fondateurs et aux employés et, par conséquent, réduisent également l’intérêt des jeunes pousses à devenir des sociétés ouvertes.
Le Harvard Law School Forum on Corporate Governance analyse pourquoi les actionnaires majoritaires de certaines jeunes pousses (startups) considèrent le statut de « licorne » – des entreprises qui ont une valorisation pro forma d’au moins 1 milliard de dollars – comme ayant plus de valeur que la création d’une société ouverte. Cette situation, qu’on appelle « l’énigme des licornes », est ultimement liée à l’augmentation remarquable du nombre de licornes que l’on a constatée au cours des dernières années.
En effet, l’évolution d’un échantillon composé de 639 licornes américaines montre que dans la période allant du début des années 2000 jusqu’à la fin du troisième trimestre de 2021, le nombre de licornes a augmenté à un rythme accéléré. Plus précisément, on constate qu’à la fin de la période d’échantillonnage, il y avait 427 licornes actives et plus de 212 « sorties » (exits) de licornes (des jeunes pousses qui avaient été acquises ou étaient devenues des sociétés ouvertes). Il s’agit, dit-on, d’un fait surprenant étant donné que les valorisations élevées de 2021 représentaient une chance unique pour les jeunes pousses de faire leur entrée en bourse plutôt que de chercher à atteindre le statut de licornes.
Cette situation énigmatique s’expliquerait, apparemment, par le fait que les licornes, contrairement à d’autres entreprises financées par du capital-risque, s’appuient davantage sur le capital organisationnel ainsi que sur les effets de réseau et l’Internet. Conséquemment, le statut de licorne permet aux jeunes pousses d’accéder à de nouvelles sources de capitaux qui leur permettraient par la suite d’investir davantage dans des actifs incorporels de type organisationnel avec un moindre risque d’expropriation que si elles étaient des sociétés ouvertes. Par conséquent, ces entreprises ont plus de chances de profiter des économies d’échelle qui ajoutent de la valeur à leur modèle d’entreprise.
Il faut noter aussi que les possibilités de financement et de liquidité associées au fait d’être une société ouverte sont plus faibles. Autrefois, les entreprises privées qui étaient financées par des investisseurs en capital-risque devaient se conformer à un cadre réglementaire strict, ce qui limitait leur capacité à réunir des fonds. Cette offre limitée de capitaux encourageait les jeunes pousses à devenir des sociétés ouvertes.
La situation est différente aujourd’hui. On constate, en effet, l’intérêt des gestionnaires d’actifs à participer aux cycles de financement des jeunes pousses dans la période post-licorne. Ces sources de financement alternatives sont ouvertes à fournir des liquidités aux fondateurs et aux employés et, par conséquent, réduisent également l’intérêt des jeunes pousses à devenir des sociétés ouvertes.