La pénurie de dioxyde de carbone s’aggrave aux États-Unis avec des conséquences pour l’industrie de l’alimentation et celle de la bière
FoodDive fait état de la pénurie de dioxyde de carbone (CO2) et de ses effets négatifs sur les opérations des entreprises alimentaires, qui doivent faire face à des coûts bien plus élevés. Faisant référence à Gottwald de la Compressed Gas Association, FoodDive souligne qu’environ 70 % du dioxyde de carbone produit aux États-Unis est utilisé par l’industrie des aliments et des boissons. La situation serait particulièrement difficile pour les brasseries et les compagnies qui ont besoin de glace carbonique pour la conservation de la viande en transit. Selon Mint, l’approvisionnement en CO2, un sous-produit de processus industriels tels que la production d’éthanol et d’engrais, est limité depuis le début de 2020, lorsque de nombreux Américains ont cessé de conduire en raison de la pandémie de COVID-19, réduisant considérablement la demande d’éthanol. FoodDive signale qu’en avril 2020, Gottwald prévoyait une diminution de la production de dioxyde de carbone de l’ordre de 70 % en un mois. Puisque la pénurie s’est rapidement atténuée, l’industrie alimentaire a pu continuer à utiliser le gaz à son rythme antérieur. FoodDive soulève d’ailleurs le risque d’une dépendance excessive à l’égard de l’industrie des engrais pour l’obtention de CO2. En effet, les usines productrices d’ammoniac ont tendance à planifier leur entretien au début de l’automne. Selon Mint, il est à prévoir que l’approvisionnement devrait être encore restreint en raison des arrêts prévus dans ces usines en septembre et octobre. Enfin, The Washington Post ajoute que la pénurie de CO2 s’est vue exacerbée par la contamination d’un site à Jackson Dome, dans le Mississippi, qui est l’un des plus grands producteurs de ce gaz au pays. FoodDive estime qu’il reste à voir quelles seront les stratégies que choisiront les entreprises pour surmonter la pénurie de CO2. Aux dires des spécialistes, la demande américaine de dioxyde de carbone était équivalente à l’offre, soit environ 10,3 millions de tonnes. Cependant, les prévisions suggèrent une augmentation de la demande de 0,5 % à 2 % par an pour les prochaines années, ce qui équivaut à 1 600 tonnes d’approvisionnement quotidien supplémentaire. Enfin, FoodDive fait référence à la Royal Society of Chemistry, qui suggère qu’à long terme, des systèmes sophistiqués de récupération du dioxyde de carbone pourraient capturer le gaz dans l’atmosphère et filtrer les impuretés. Certains observateurs notent cependant que ces systèmes sont extrêmement coûteux et nécessitent beaucoup de main-d’œuvre pour fonctionner. En outre, lorsqu’utilisés dans les brasseries, ils n’ont pas été en mesure de produire tout le gaz nécessaire pour assurer la production.
FoodDive fait état de la pénurie de dioxyde de carbone (CO2) et de ses effets négatifs sur les opérations des entreprises alimentaires, qui doivent faire face à des coûts bien plus élevés. Faisant référence à Gottwald de la Compressed Gas Association, FoodDive souligne qu’environ 70 % du dioxyde de carbone produit aux États-Unis est utilisé par l’industrie des aliments et des boissons. La situation serait particulièrement difficile pour les brasseries et les compagnies qui ont besoin de glace carbonique pour la conservation de la viande en transit. Selon Mint, l’approvisionnement en CO2, un sous-produit de processus industriels tels que la production d’éthanol et d’engrais, est limité depuis le début de 2020, lorsque de nombreux Américains ont cessé de conduire en raison de la pandémie de COVID-19, réduisant considérablement la demande d’éthanol. FoodDive signale qu’en avril 2020, Gottwald prévoyait une diminution de la production de dioxyde de carbone de l’ordre de 70 % en un mois. Puisque la pénurie s’est rapidement atténuée, l’industrie alimentaire a pu continuer à utiliser le gaz à son rythme antérieur. FoodDive soulève d’ailleurs le risque d’une dépendance excessive à l’égard de l’industrie des engrais pour l’obtention de CO2. En effet, les usines productrices d’ammoniac ont tendance à planifier leur entretien au début de l’automne. Selon Mint, il est à prévoir que l’approvisionnement devrait être encore restreint en raison des arrêts prévus dans ces usines en septembre et octobre. Enfin, The Washington Post ajoute que la pénurie de CO2 s’est vue exacerbée par la contamination d’un site à Jackson Dome, dans le Mississippi, qui est l’un des plus grands producteurs de ce gaz au pays. FoodDive estime qu’il reste à voir quelles seront les stratégies que choisiront les entreprises pour surmonter la pénurie de CO2. Aux dires des spécialistes, la demande américaine de dioxyde de carbone était équivalente à l’offre, soit environ 10,3 millions de tonnes. Cependant, les prévisions suggèrent une augmentation de la demande de 0,5 % à 2 % par an pour les prochaines années, ce qui équivaut à 1 600 tonnes d’approvisionnement quotidien supplémentaire. Enfin, FoodDive fait référence à la Royal Society of Chemistry, qui suggère qu’à long terme, des systèmes sophistiqués de récupération du dioxyde de carbone pourraient capturer le gaz dans l’atmosphère et filtrer les impuretés. Certains observateurs notent cependant que ces systèmes sont extrêmement coûteux et nécessitent beaucoup de main-d’œuvre pour fonctionner. En outre, lorsqu’utilisés dans les brasseries, ils n’ont pas été en mesure de produire tout le gaz nécessaire pour assurer la production.