La migration des systèmes d’information des institutions bancaires vers l’infonuagique se heurte à la pénurie de talents
CIODive signale que la pénurie de compétences dans le domaine de l'infonuagique inquiète les établissements du secteur bancaire, à un moment où ils accélèrent la migration de leurs systèmes de base vers ce type de plateformes. En fait, selon un rapport d'Accenture, la difficulté à trouver des talents technologiques représenterait un risque majeur. Les banques se trouveraient dans une situation paradoxale, où la migration vers l'infonuagique, amorcée dans le but d'augmenter leurs niveaux de sécurité, est entourée des risques.
C'est dans cet environnement – où les banques oscillent entre la réticence et l'enthousiasme – qu'on souligne un rapport publié le mois dernier par le département du Trésor des États-Unis selon lequel la complexité des déploiements dans l'infonuagique associée au manque d'expertise technique entraîne des erreurs de configuration, ce qui serait l'une des causes les plus courantes des failles de sécurité.
CIODive précise, suivant le rapport du département américain du Trésor, que les services infonuagiques peuvent fournir un environnement résilient et très sécurisé. Cependant, la sécurité proposée par ces services peut varier en fonction du fournisseur ainsi que de la manière dont chaque service est configuré et géré. Cela mettrait en relief la faiblesse particulière de la gestion des correctifs, aux dires de Jason Malo, responsable de la recherche sur les services bancaires et financiers au cabinet de conseil Gartner.
Malgré ces réticences, CIODive note que l'adoption de l'infonuagique dans le secteur financier s'accélère. Selon Accenture, les charges de travail dans cet environnement ont presque doublé, atteignant une moyenne pondérée de 15 %, contre seulement 8 % en 2021. De plus, malgré un certain ralentissement, le pourcentage de fonctions bancaires essentielles dans l'infonuagique a plus que doublé, étant passé à 7 % en 2022, comparativement à 3 % en 2021.
La migration vers l'infonuagique reste tout de même très inégale, car elle a démarré avec les applications d'entreprise les plus faciles à déplacer, en remettant à plus tard les applications dites dorsales. Par exemple, les logiciels de collaboration et les applications de travail ont été les premiers à migrer vers l'infonuagique. En fait, plus de la moitié de leurs charges de travail reposeraient désormais sur l'infonuagique. Il s'agit, selon Accenture, d'une augmentation de 15 points de pourcentage d'une année sur l'autre. L'augmentation est encore plus importante pour les charges de travail informatiques et opérationnelles, où l'on constate une hausse de 16 points de pourcentage.
Bref, près de 4 banques sur 5 s'appuient au moins partiellement sur une infrastructure d'infonuagique publique pour les systèmes d'entreprise, y compris les applications logicielles pour les ventes, le marketing, les ressources humaines et la finance. Cependant, CIODive note dans le rapport d'Accenture que 85 % des charges de travail restent sur site dans des systèmes hérités complexes.
CIODive signale que la pénurie de compétences dans le domaine de l'infonuagique inquiète les établissements du secteur bancaire, à un moment où ils accélèrent la migration de leurs systèmes de base vers ce type de plateformes. En fait, selon un rapport d'Accenture, la difficulté à trouver des talents technologiques représenterait un risque majeur. Les banques se trouveraient dans une situation paradoxale, où la migration vers l'infonuagique, amorcée dans le but d'augmenter leurs niveaux de sécurité, est entourée des risques.
C'est dans cet environnement – où les banques oscillent entre la réticence et l'enthousiasme – qu'on souligne un rapport publié le mois dernier par le département du Trésor des États-Unis selon lequel la complexité des déploiements dans l'infonuagique associée au manque d'expertise technique entraîne des erreurs de configuration, ce qui serait l'une des causes les plus courantes des failles de sécurité.
CIODive précise, suivant le rapport du département américain du Trésor, que les services infonuagiques peuvent fournir un environnement résilient et très sécurisé. Cependant, la sécurité proposée par ces services peut varier en fonction du fournisseur ainsi que de la manière dont chaque service est configuré et géré. Cela mettrait en relief la faiblesse particulière de la gestion des correctifs, aux dires de Jason Malo, responsable de la recherche sur les services bancaires et financiers au cabinet de conseil Gartner.
Malgré ces réticences, CIODive note que l'adoption de l'infonuagique dans le secteur financier s'accélère. Selon Accenture, les charges de travail dans cet environnement ont presque doublé, atteignant une moyenne pondérée de 15 %, contre seulement 8 % en 2021. De plus, malgré un certain ralentissement, le pourcentage de fonctions bancaires essentielles dans l'infonuagique a plus que doublé, étant passé à 7 % en 2022, comparativement à 3 % en 2021.
La migration vers l'infonuagique reste tout de même très inégale, car elle a démarré avec les applications d'entreprise les plus faciles à déplacer, en remettant à plus tard les applications dites dorsales. Par exemple, les logiciels de collaboration et les applications de travail ont été les premiers à migrer vers l'infonuagique. En fait, plus de la moitié de leurs charges de travail reposeraient désormais sur l'infonuagique. Il s'agit, selon Accenture, d'une augmentation de 15 points de pourcentage d'une année sur l'autre. L'augmentation est encore plus importante pour les charges de travail informatiques et opérationnelles, où l'on constate une hausse de 16 points de pourcentage.
Bref, près de 4 banques sur 5 s'appuient au moins partiellement sur une infrastructure d'infonuagique publique pour les systèmes d'entreprise, y compris les applications logicielles pour les ventes, le marketing, les ressources humaines et la finance. Cependant, CIODive note dans le rapport d'Accenture que 85 % des charges de travail restent sur site dans des systèmes hérités complexes.