La main-d’œuvre neurodivergente représenterait une chance insoupçonnée pour les entreprises d’intelligence artificielle
Selon Bloomberg, la neurodiversité de la main-d’œuvre pourrait devenir une compétence convoitée dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA).
À ce qu’il paraît, certaines initiatives montreraient que les personnes autistes pourraient avoir une bonne performance dans le travail répétitif et détaillé qui fait partie de la conception des algorithmes d’intelligence artificielle. En effet, ce processus repose sur la reconnaissance des formes, la résolution d’énigmes et la concentration profonde, qui peut être un atout particulier des travailleurs autistes.
Bloomberg ajoute que traditionnellement, ce type de travail a été sous-traité à des travailleurs techniquement très qualifiés, mais beaucoup moins chers, dans des pays comme la Chine, le Kenya et la Malaisie. Cependant, cette délocalisation n’est pas une option pour les agences gouvernementales, qui gèrent des données très confidentielles. C’est précisément là qu’il y aurait apparemment un très grand intérêt à recruter des travailleurs dits neurodivergents.
Ce potentiel d’employabilité est une grande chance pour des travailleurs ayant un trouble neurodéveloppemental, en particulier l’autisme, qui depuis toujours subissent de la discrimination et des taux de chômage très élevés.
L’acceptabilité de la neurodiversité au travail s’expliquerait par les effets conjugués d’une sévère pénurie d’emplois en cybersécurité et de la flexibilité accrue dans l’organisation du travail amenée par les contraintes sanitaires de la COVID-19. C’est dans ce contexte, dit-on, que l’on a constaté une revalorisation de ceux et celles qui pensent et travaillent différemment, et une adaptation des processus d’embauche.
Bloomberg mentionne le cas, par exemple, de l’entreprise Enabled Intelligence, spécialisée dans le traitement des données classifiées, qui a délaissé les CV et les entretiens pour les évaluations en ligne tout en adaptant ses horaires de travail. De plus, elle offre des conditions de travail assez alléchantes : un salaire d’entrée de 20 $ de l’heure, ce qui est conforme aux normes de l’industrie, en plus d’un régime d’assurance maladie, de congés payés et de chances de promotion. À ce qu’il paraît, les activités d’Enabled Intelligence sont en expansion, et elle espère obtenir les autorisations gouvernementales pour une grande partie de sa main-d’œuvre neurodivergente.
Les critiques soulignent que la communauté du renseignement américain a mis du temps à saisir cette occasion. En fait, elle n’aurait pas encore atteint, dit-on, l’objectif fédéral de 12 % de personnes handicapées dans la main-d’œuvre. Jusqu’à cette année, elle était également en retard par rapport à l’objectif fédéral de 2 % de travailleurs atteints de handicaps ciblés, dont l’autisme.
Selon Bloomberg, la neurodiversité de la main-d’œuvre pourrait devenir une compétence convoitée dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA).
À ce qu’il paraît, certaines initiatives montreraient que les personnes autistes pourraient avoir une bonne performance dans le travail répétitif et détaillé qui fait partie de la conception des algorithmes d’intelligence artificielle. En effet, ce processus repose sur la reconnaissance des formes, la résolution d’énigmes et la concentration profonde, qui peut être un atout particulier des travailleurs autistes.
Bloomberg ajoute que traditionnellement, ce type de travail a été sous-traité à des travailleurs techniquement très qualifiés, mais beaucoup moins chers, dans des pays comme la Chine, le Kenya et la Malaisie. Cependant, cette délocalisation n’est pas une option pour les agences gouvernementales, qui gèrent des données très confidentielles. C’est précisément là qu’il y aurait apparemment un très grand intérêt à recruter des travailleurs dits neurodivergents.
Ce potentiel d’employabilité est une grande chance pour des travailleurs ayant un trouble neurodéveloppemental, en particulier l’autisme, qui depuis toujours subissent de la discrimination et des taux de chômage très élevés.
L’acceptabilité de la neurodiversité au travail s’expliquerait par les effets conjugués d’une sévère pénurie d’emplois en cybersécurité et de la flexibilité accrue dans l’organisation du travail amenée par les contraintes sanitaires de la COVID-19. C’est dans ce contexte, dit-on, que l’on a constaté une revalorisation de ceux et celles qui pensent et travaillent différemment, et une adaptation des processus d’embauche.
Bloomberg mentionne le cas, par exemple, de l’entreprise Enabled Intelligence, spécialisée dans le traitement des données classifiées, qui a délaissé les CV et les entretiens pour les évaluations en ligne tout en adaptant ses horaires de travail. De plus, elle offre des conditions de travail assez alléchantes : un salaire d’entrée de 20 $ de l’heure, ce qui est conforme aux normes de l’industrie, en plus d’un régime d’assurance maladie, de congés payés et de chances de promotion. À ce qu’il paraît, les activités d’Enabled Intelligence sont en expansion, et elle espère obtenir les autorisations gouvernementales pour une grande partie de sa main-d’œuvre neurodivergente.
Les critiques soulignent que la communauté du renseignement américain a mis du temps à saisir cette occasion. En fait, elle n’aurait pas encore atteint, dit-on, l’objectif fédéral de 12 % de personnes handicapées dans la main-d’œuvre. Jusqu’à cette année, elle était également en retard par rapport à l’objectif fédéral de 2 % de travailleurs atteints de handicaps ciblés, dont l’autisme.