La lutte contre les inégalités exige un nouveau type de recherche plus holistique
Apparemment, les études sur l’inégalité – c’est-à-dire la répartition injuste des ressources et des occasions – se sont concentrées par le passé sur très peu de variables, comme le revenu ou l’éducation. Cependant, étant donné sa persistance au fil des années, Nature signale qu’il y aurait un avantage à privilégier un type de recherche scientifique plus holistique afin de mieux comprendre l’influence d’autres facteurs.
En effet, les disparités en matière de revenu, de richesse, d’éducation, de santé et d’accès à la technologie sont interdépendantes et diffèrent de manière importante selon le sexe, la race, l’origine ethnique ou la situation géographique. D’ailleurs, comprendre la multidimensionnalité et le dynamisme des causes profondes des inégalités s’avère de plus pertinent à un moment où les experts constatent qu’ils s’accroissent visiblement.
Étant donné le caractère multifactoriel des inégalités, on souligne la pertinence de la recherche interdisciplinaire. Selon les experts, elle devrait mettre en relation de nombreux spécialistes dotés de diverses compétences pour collaborer dans des domaines aussi variés que la sociologie, la santé et le changement climatique. Bref, le défi serait de dépasser la recherche sur l’inégalité, qui ne se concentre que sur quelques variables, et de penser de manière plus holistique.
Nature mentionne que la COVID-19 n’a fait que mettre en évidence la recherche inclusive, car les scientifiques peuvent désormais évaluer les conséquences de la pandémie sur les inégalités. Selon la Banque mondiale, la perte de revenus due à la pandémie a touché plus fortement les personnes à faible revenu. Cette situation les a fait sombrer encore plus profondément dans la pauvreté, ce qui compromet les perspectives des générations futures.
La technologie semble être, selon certains experts, une autre source d’inégalités. Dans cette perspective, la richesse générée par les innovations propulsées par l’intelligence artificielle ne ferait qu’enrichir une poignée de personnes plutôt que d’apporter des bénéfices aux communautés comme par le passé. C’est la raison pour laquelle on estime que les scientifiques devraient s’engager dans un débat éthique sur la façon dont les technologies affectent les individus, les communautés et même les institutions.
En revanche, on signale que l’amélioration sans précédent de la puissance de calcul permettra aux chercheurs d’analyser de façon très minutieuse les données qualitatives accumulées au fil des décennies. Il est question, par exemple, des ethnographies et des études de cas, dont l’analyse offrira la chance de déceler des modèles et des corrélations invisibles jusqu’alors.
Enfin, en vue d’accroître la représentativité des données, d’autres scientifiques prônent la participation de communautés opprimées à la conception de la recherche de base, par exemple, dans le domaine de la santé. À ce qu’il paraît, la collaboration de la société à la recherche permettrait de réduire la persistance de biais à l’égard de certains groupes.
Apparemment, les études sur l’inégalité – c’est-à-dire la répartition injuste des ressources et des occasions – se sont concentrées par le passé sur très peu de variables, comme le revenu ou l’éducation. Cependant, étant donné sa persistance au fil des années, Nature signale qu’il y aurait un avantage à privilégier un type de recherche scientifique plus holistique afin de mieux comprendre l’influence d’autres facteurs.
En effet, les disparités en matière de revenu, de richesse, d’éducation, de santé et d’accès à la technologie sont interdépendantes et diffèrent de manière importante selon le sexe, la race, l’origine ethnique ou la situation géographique. D’ailleurs, comprendre la multidimensionnalité et le dynamisme des causes profondes des inégalités s’avère de plus pertinent à un moment où les experts constatent qu’ils s’accroissent visiblement.
Étant donné le caractère multifactoriel des inégalités, on souligne la pertinence de la recherche interdisciplinaire. Selon les experts, elle devrait mettre en relation de nombreux spécialistes dotés de diverses compétences pour collaborer dans des domaines aussi variés que la sociologie, la santé et le changement climatique. Bref, le défi serait de dépasser la recherche sur l’inégalité, qui ne se concentre que sur quelques variables, et de penser de manière plus holistique.
Nature mentionne que la COVID-19 n’a fait que mettre en évidence la recherche inclusive, car les scientifiques peuvent désormais évaluer les conséquences de la pandémie sur les inégalités. Selon la Banque mondiale, la perte de revenus due à la pandémie a touché plus fortement les personnes à faible revenu. Cette situation les a fait sombrer encore plus profondément dans la pauvreté, ce qui compromet les perspectives des générations futures.
La technologie semble être, selon certains experts, une autre source d’inégalités. Dans cette perspective, la richesse générée par les innovations propulsées par l’intelligence artificielle ne ferait qu’enrichir une poignée de personnes plutôt que d’apporter des bénéfices aux communautés comme par le passé. C’est la raison pour laquelle on estime que les scientifiques devraient s’engager dans un débat éthique sur la façon dont les technologies affectent les individus, les communautés et même les institutions.
En revanche, on signale que l’amélioration sans précédent de la puissance de calcul permettra aux chercheurs d’analyser de façon très minutieuse les données qualitatives accumulées au fil des décennies. Il est question, par exemple, des ethnographies et des études de cas, dont l’analyse offrira la chance de déceler des modèles et des corrélations invisibles jusqu’alors.
Enfin, en vue d’accroître la représentativité des données, d’autres scientifiques prônent la participation de communautés opprimées à la conception de la recherche de base, par exemple, dans le domaine de la santé. À ce qu’il paraît, la collaboration de la société à la recherche permettrait de réduire la persistance de biais à l’égard de certains groupes.