La loi sur la réduction de l’inflation aux États-Unis propulse les investissements dans le recyclage des batteries de VE
WasteDive signale que la législation sur la réduction de l’inflation, adoptée récemment aux États-Unis, devrait aggraver la pénurie de métaux critiques utilisés dans la fabrication des batteries de véhicules électriques (VE). En effet, il semble que cette loi propose des exigences d’approvisionnement trop ambitieuses.
Plus précisément, pour que les constructeurs d’automobiles puissent bénéficier des crédits d’impôt, ils devront acheter, déjà à partir de l’année prochaine, au moins 40 % de leurs composants de batteries de VE aux États-Unis ou dans des pays avec lesquels les États-Unis ont conclu un accord de libre-échange. À partir de 2024, l’exigence monte jusqu’à 50 %. Elle atteindra 80 % en 2027, pour finir à 100 % en 2029.
Les spécialistes soulignent le défi que représente la satisfaction de ces exigences, car la plupart des minéraux qui sont utilisés proviennent de l’extérieur des États-Unis. C’est dans ce contexte que l’on cible le rôle critique que l’industrie du recyclage des batteries lithium-ion est appelée à jouer pour atténuer quelque peu la pression sur l’approvisionnement.
Si certains notent que l’industrie du recyclage n’est qu’à ses débuts et qu’elle doit encore se consolider, d’autres sont d’avis qu’en l’absence d’une production nationale suffisante pour répondre à la demande, la récupération jouera un rôle essentiel pour intégrer ces matériaux dans la chaîne d’approvisionnement de la fabrication. Apparemment, les acteurs de l’industrie du recyclage des batteries sont optimistes par rapport aux occasions d’affaires que pourra générer la loi américaine sur la réduction de l’inflation. En fait, un certain engouement serait déjà perceptible.
Notons, par exemple, l’investissement de 50 millions de dollars qu’a effectué récemment SK ecoplant, spécialisée en technologies propres, dans Ascend Éléments, qui prévoit installer sa première usine de recyclage de batteries de VE à l’échelle commerciale cette année en Géorgie. D’autres entreprises, telles que Li-Cycle et Electra Battery Materials, annoncent également des investissements et l’agrandissement de leurs installations de recyclage de batteries.
D’ailleurs, on note les risques que suscite l’intérêt croissant à l’égard du cuivre, un métal qui, en raison de sa haute conductivité, devient, semble-t-il, aussi convoité que le lithium, le cobalt, le manganèse et le nickel dans l’industrie des batteries de VE et dans toute sorte d’industries d’énergies propres. En fait, S&P Global anticipe une pénurie imminente alors que la demande mondiale atteindra 50 millions de tonnes métriques en 2035, soit presque le double d’aujourd’hui.
Selon WasteDive, les prix plus élevés qui accompagneront la pénurie inciteront probablement l’industrie du recyclage à redoubler ses efforts dans la récupération de petites quantités de cuivre parfois négligées ou de qualité inférieure. Le développement de nouvelles technologies de recyclage plus sophistiquées est donc à prévoir.
WasteDive signale que la législation sur la réduction de l’inflation, adoptée récemment aux États-Unis, devrait aggraver la pénurie de métaux critiques utilisés dans la fabrication des batteries de véhicules électriques (VE). En effet, il semble que cette loi propose des exigences d’approvisionnement trop ambitieuses.
Plus précisément, pour que les constructeurs d’automobiles puissent bénéficier des crédits d’impôt, ils devront acheter, déjà à partir de l’année prochaine, au moins 40 % de leurs composants de batteries de VE aux États-Unis ou dans des pays avec lesquels les États-Unis ont conclu un accord de libre-échange. À partir de 2024, l’exigence monte jusqu’à 50 %. Elle atteindra 80 % en 2027, pour finir à 100 % en 2029.
Les spécialistes soulignent le défi que représente la satisfaction de ces exigences, car la plupart des minéraux qui sont utilisés proviennent de l’extérieur des États-Unis. C’est dans ce contexte que l’on cible le rôle critique que l’industrie du recyclage des batteries lithium-ion est appelée à jouer pour atténuer quelque peu la pression sur l’approvisionnement.
Si certains notent que l’industrie du recyclage n’est qu’à ses débuts et qu’elle doit encore se consolider, d’autres sont d’avis qu’en l’absence d’une production nationale suffisante pour répondre à la demande, la récupération jouera un rôle essentiel pour intégrer ces matériaux dans la chaîne d’approvisionnement de la fabrication. Apparemment, les acteurs de l’industrie du recyclage des batteries sont optimistes par rapport aux occasions d’affaires que pourra générer la loi américaine sur la réduction de l’inflation. En fait, un certain engouement serait déjà perceptible.
Notons, par exemple, l’investissement de 50 millions de dollars qu’a effectué récemment SK ecoplant, spécialisée en technologies propres, dans Ascend Éléments, qui prévoit installer sa première usine de recyclage de batteries de VE à l’échelle commerciale cette année en Géorgie. D’autres entreprises, telles que Li-Cycle et Electra Battery Materials, annoncent également des investissements et l’agrandissement de leurs installations de recyclage de batteries.
D’ailleurs, on note les risques que suscite l’intérêt croissant à l’égard du cuivre, un métal qui, en raison de sa haute conductivité, devient, semble-t-il, aussi convoité que le lithium, le cobalt, le manganèse et le nickel dans l’industrie des batteries de VE et dans toute sorte d’industries d’énergies propres. En fait, S&P Global anticipe une pénurie imminente alors que la demande mondiale atteindra 50 millions de tonnes métriques en 2035, soit presque le double d’aujourd’hui.
Selon WasteDive, les prix plus élevés qui accompagneront la pénurie inciteront probablement l’industrie du recyclage à redoubler ses efforts dans la récupération de petites quantités de cuivre parfois négligées ou de qualité inférieure. Le développement de nouvelles technologies de recyclage plus sophistiquées est donc à prévoir.