La gestion des retours de matelas est un casse-tête logistique pour les détaillants, mais il y aurait de nouvelles pratiques prometteuses
RetailDive attire l’attention sur un sujet plutôt inconnu, à savoir les défis liés à la gestion durable dans l’industrie des matelas. Apparemment, en ce qui concerne les retours, les consommateurs et les détaillants seraient confrontés à des problèmes opérationnels d’une telle complexité que la majorité des matelas finirait dans des décharges ou des incinérateurs.
En effet, lorsqu’un acheteur décide de retourner un matelas nouvellement acheté, le détaillant est obligé de gérer un processus très compliqué, car il s’agit d’un produit volumineux qui est très cher à transporter et à désinfecter. Les options de revente sont donc limitées et de surcroît, il n’existe que très peu d’options pour recycler les matelas.
En effet, de nombreux organismes de bienfaisance et sans but lucratif exigent que les matelas soient en parfait état pour les accepter. Cela signifie qu’ils doivent être propres, n’avoir aucune tache et ne pas provenir d’une maison où il y avait des fumeurs ou des animaux domestiques. Étant donné ces contraintes, la plupart des consommateurs américains n’ont pas d’autre choix que de jeter aux poubelles environ 20 millions de matelas chaque année.
Dans le but d’introduire des pratiques durables chez les détaillants de matelas, certaines entreprises mettent en place une approche dite « de logistique inversée ». C’est le cas d’Avocado, qui a adopté une approche novatrice pour la gestion des retours de matelas afin d’attirer les clients soucieux de la durabilité. En effet, en plus de vendre des matelas et de la literie écologiques certifiés biologiques et non toxiques, cette entreprise travaille avec un réseau de 1500 partenaires pour faciliter le recyclage de ces produits. Le taux de réussite serait de 95 %, ce qui est exceptionnel étant donné les exigences des organismes de bienfaisance.
RetailDive signale que malgré l’adoption, dans certaines régions, de lois sur la responsabilité élargie des producteurs (qui obligent le fabricant à prendre en charge le recyclage, la réutilisation ou l’élimination des produits), la législation concernant le recyclage des matelas est toujours la responsabilité de chaque État. Cela veut dire que les processus logistiques varient grandement selon les détaillants.
À l’heure actuelle, seulement trois États ont adopté des lois sur le recyclage des matelas : la Californie, le Connecticut et le Rhode Island. RetailDive mentionne que ces États ont collecté plus de 10 millions de matelas et évité que 380 millions de livres d’acier, de mousse, de fibres et de bois soient déversées dans les décharges. L’Oregon a récemment annoncé un programme de recyclage de matelas qui oblige les fabricants à mettre en place et à exploiter un système de recyclage supervisé par l’État. L’objectif est d’encourager les consommateurs à recycler leurs matelas.
RetailDive attire l’attention sur un sujet plutôt inconnu, à savoir les défis liés à la gestion durable dans l’industrie des matelas. Apparemment, en ce qui concerne les retours, les consommateurs et les détaillants seraient confrontés à des problèmes opérationnels d’une telle complexité que la majorité des matelas finirait dans des décharges ou des incinérateurs.
En effet, lorsqu’un acheteur décide de retourner un matelas nouvellement acheté, le détaillant est obligé de gérer un processus très compliqué, car il s’agit d’un produit volumineux qui est très cher à transporter et à désinfecter. Les options de revente sont donc limitées et de surcroît, il n’existe que très peu d’options pour recycler les matelas.
En effet, de nombreux organismes de bienfaisance et sans but lucratif exigent que les matelas soient en parfait état pour les accepter. Cela signifie qu’ils doivent être propres, n’avoir aucune tache et ne pas provenir d’une maison où il y avait des fumeurs ou des animaux domestiques. Étant donné ces contraintes, la plupart des consommateurs américains n’ont pas d’autre choix que de jeter aux poubelles environ 20 millions de matelas chaque année.
Dans le but d’introduire des pratiques durables chez les détaillants de matelas, certaines entreprises mettent en place une approche dite « de logistique inversée ». C’est le cas d’Avocado, qui a adopté une approche novatrice pour la gestion des retours de matelas afin d’attirer les clients soucieux de la durabilité. En effet, en plus de vendre des matelas et de la literie écologiques certifiés biologiques et non toxiques, cette entreprise travaille avec un réseau de 1500 partenaires pour faciliter le recyclage de ces produits. Le taux de réussite serait de 95 %, ce qui est exceptionnel étant donné les exigences des organismes de bienfaisance.
RetailDive signale que malgré l’adoption, dans certaines régions, de lois sur la responsabilité élargie des producteurs (qui obligent le fabricant à prendre en charge le recyclage, la réutilisation ou l’élimination des produits), la législation concernant le recyclage des matelas est toujours la responsabilité de chaque État. Cela veut dire que les processus logistiques varient grandement selon les détaillants.
À l’heure actuelle, seulement trois États ont adopté des lois sur le recyclage des matelas : la Californie, le Connecticut et le Rhode Island. RetailDive mentionne que ces États ont collecté plus de 10 millions de matelas et évité que 380 millions de livres d’acier, de mousse, de fibres et de bois soient déversées dans les décharges. L’Oregon a récemment annoncé un programme de recyclage de matelas qui oblige les fabricants à mettre en place et à exploiter un système de recyclage supervisé par l’État. L’objectif est d’encourager les consommateurs à recycler leurs matelas.