La faillite de la Silicon Valley Bank et ses conséquences sur les activités des jeunes pousses
Concernant la faillite de la Silicon Valley Bank (SVB), un article de Nature commente les implications pour les jeunes pousses (startups) scientifiques et technologiques. Apparemment, celles-ci seraient jetées dans le désarroi à un moment où de nombreux entrepreneurs se demandent d'où proviendront désormais les investissements.
Il semblerait en effet que cette banque, en raison de son emplacement géographique, était réputée pour le financement qu'elle offrait aux jeunes entreprises technologiques, dont un bon nombre agissaient dans des domaines de pointe de l'énergie verte ou de la biotechnologie. Il faut donc prévoir les conséquences de la décision de plusieurs grandes sociétés de capital-risque qui ont conseillé à leurs clients de retirer des fonds à la suite de l'annonce selon laquelle la SVB devait lever 2 milliards de dollars américains pour couvrir les dettes provoquées par la hausse des taux d'intérêt.
La décision du gouvernement américain de garantir les dépôts auprès de la banque, annoncée le 12 mars, semble avoir rassuré un peu les jeunes entrepreneurs, qui craindraient encore, toutefois, l'absence d'investissement à long terme. Certes, le plan de sauvetage permettrait de résoudre les problèmes les plus urgents, comme le paiement des employés. Cependant, puisqu'il est à prévoir que les bailleurs de fonds renonceront à investir dans ces petites entreprises, il aurait été souhaitable de renforcer les programmes de prêts déjà en place. Autrement, les solutions novatrices proposées par les jeunes pousses se verront probablement affectées.
Nature mentionne qu'une expérience légèrement différente a été vécue au Royaume-Uni. Suite à l'émoi provoqué parmi les chefs de file technologiques par l'annonce de la liquidation de la division britannique de la SVB, le 13 mars, on a appris que la Banque HSBC avait acheté SVB UK pour 1 £ (1,20 $), ce qui a permis la poursuite de toutes les opérations bancaires.
Nature note que l'intervention de la Banque HSBC semble avoir assuré le financement des jeunes pousses technologiques, comme l'entreprise Universal Quantum, qui, face à une éventuelle disparition des sources de revenus, avait réussi à conclure un accord de 67 millions d'euros (72 millions de dollars US) avec le Centre aérospatial allemand, basé à Cologne. Les analystes estiment que sans l'accord négocié par le gouvernement britannique et la Banque HSBC, les innovateurs auraient fait face à des années très dures.
Dans un environnement aussi incertain, les experts en investissement sont d'avis que leurs clients devraient détenir des comptes auprès de différentes banques pour éviter que cette situation se reproduise à l'avenir. Aux dires de Samira Ann Qassim, co-fondatrice de Pink Salt Ventures à Londres, « c'est la seule protection contre les risques que vous pouvez prendre ».
Concernant la faillite de la Silicon Valley Bank (SVB), un article de Nature commente les implications pour les jeunes pousses (startups) scientifiques et technologiques. Apparemment, celles-ci seraient jetées dans le désarroi à un moment où de nombreux entrepreneurs se demandent d'où proviendront désormais les investissements.
Il semblerait en effet que cette banque, en raison de son emplacement géographique, était réputée pour le financement qu'elle offrait aux jeunes entreprises technologiques, dont un bon nombre agissaient dans des domaines de pointe de l'énergie verte ou de la biotechnologie. Il faut donc prévoir les conséquences de la décision de plusieurs grandes sociétés de capital-risque qui ont conseillé à leurs clients de retirer des fonds à la suite de l'annonce selon laquelle la SVB devait lever 2 milliards de dollars américains pour couvrir les dettes provoquées par la hausse des taux d'intérêt.
La décision du gouvernement américain de garantir les dépôts auprès de la banque, annoncée le 12 mars, semble avoir rassuré un peu les jeunes entrepreneurs, qui craindraient encore, toutefois, l'absence d'investissement à long terme. Certes, le plan de sauvetage permettrait de résoudre les problèmes les plus urgents, comme le paiement des employés. Cependant, puisqu'il est à prévoir que les bailleurs de fonds renonceront à investir dans ces petites entreprises, il aurait été souhaitable de renforcer les programmes de prêts déjà en place. Autrement, les solutions novatrices proposées par les jeunes pousses se verront probablement affectées.
Nature mentionne qu'une expérience légèrement différente a été vécue au Royaume-Uni. Suite à l'émoi provoqué parmi les chefs de file technologiques par l'annonce de la liquidation de la division britannique de la SVB, le 13 mars, on a appris que la Banque HSBC avait acheté SVB UK pour 1 £ (1,20 $), ce qui a permis la poursuite de toutes les opérations bancaires.
Nature note que l'intervention de la Banque HSBC semble avoir assuré le financement des jeunes pousses technologiques, comme l'entreprise Universal Quantum, qui, face à une éventuelle disparition des sources de revenus, avait réussi à conclure un accord de 67 millions d'euros (72 millions de dollars US) avec le Centre aérospatial allemand, basé à Cologne. Les analystes estiment que sans l'accord négocié par le gouvernement britannique et la Banque HSBC, les innovateurs auraient fait face à des années très dures.
Dans un environnement aussi incertain, les experts en investissement sont d'avis que leurs clients devraient détenir des comptes auprès de différentes banques pour éviter que cette situation se reproduise à l'avenir. Aux dires de Samira Ann Qassim, co-fondatrice de Pink Salt Ventures à Londres, « c'est la seule protection contre les risques que vous pouvez prendre ».