La faible reconnaissance des femmes scientifiques expliquerait l’écart de productivité avec leurs collègues masculins
Selon un article publié par Nature, la plus faible productivité que l’on observe chez les femmes scientifiques, qui est très bien documentée, s’expliquerait par le fait que la contribution des femmes à la recherche est souvent « méconnue, peu appréciée ou ignorée ».
En effet, il semblerait que pour le même volume de travail, il est moins probable que les femmes soient reconnues comme auteures principales des articles scientifiques ou inventrices de brevets comparativement à leurs coéquipiers masculins. D’ailleurs, cet écart de productivité aurait des répercussions sur l’obtention des subventions et l’accès aux postes de direction.
Nature note que ces résultats s’appliquent à tous les domaines de recherche et à toutes les étapes de carrière des chercheuses aux États-Unis. De plus, il semblerait que la même tendance se manifeste chez les chercheurs appartenant à d’autres groupes marginalisés dans le domaine scientifique.
Vraisemblablement, cette recherche jette une lumière nouvelle sur les facteurs qui expliquent l’écart de productivité entre les hommes et les femmes scientifiques. En effet, cette différence a par le passé été attribuée à l’influence des environnements de travail moins accueillants, au fait que les femmes choisissent d’autres postes de direction différents ou même au poids des responsabilités familiales. Cependant, les dernières recherches suggèrent que le travail des femmes scientifiques est également sous-évalué.
Afin de mieux comprendre la dynamique de la reconnaissance du travail, Nature explique que les auteurs ont eu recours à un vaste ensemble de données sur environ 10 000 équipes de recherche aux États-Unis. L’analyse de ces données a révélé que la probabilité qu’un homme soit nommé auteur ou inventeur au cours de la période d’étude s’élevait à 21 %. Pour une femme, elle était de 12 %. De plus, les auteurs ont constaté que lorsque les hommes et les femmes occupaient le même poste, les femmes avaient 5 % moins de chance d’être citées comme auteure ou inventrice que les hommes.
De plus, après avoir interrogé 2 660 chercheurs ayant publié un article après l’année 2014, les auteurs ont constaté que la raison la plus souvent évoquée pour justifier l’impossibilité d’obtenir une mention d’auteur était la faible reconnaissance de leur contribution. Cependant, bien que cette situation ait été perçue autant chez les hommes que les femmes, l’exclusion des femmes était, dit-on, plus marquée. Presque la moitié (49 %) des femmes ont déclaré que l’on sous-estimait leur contribution scientifique comparativement à 39 % pour les hommes.
Enfin, les chercheurs ont trouvé qu’en moyenne, les femmes ayant réussi à être créditées pour leur recherche avaient fait des efforts additionnels concernant la conceptualisation de la recherche, la conservation des données, la rédaction, la révision et l’édition. La seule catégorie dans laquelle la contribution des hommes était plus reconnue était le développement de logiciels.
Selon un article publié par Nature, la plus faible productivité que l’on observe chez les femmes scientifiques, qui est très bien documentée, s’expliquerait par le fait que la contribution des femmes à la recherche est souvent « méconnue, peu appréciée ou ignorée ».
En effet, il semblerait que pour le même volume de travail, il est moins probable que les femmes soient reconnues comme auteures principales des articles scientifiques ou inventrices de brevets comparativement à leurs coéquipiers masculins. D’ailleurs, cet écart de productivité aurait des répercussions sur l’obtention des subventions et l’accès aux postes de direction.
Nature note que ces résultats s’appliquent à tous les domaines de recherche et à toutes les étapes de carrière des chercheuses aux États-Unis. De plus, il semblerait que la même tendance se manifeste chez les chercheurs appartenant à d’autres groupes marginalisés dans le domaine scientifique.
Vraisemblablement, cette recherche jette une lumière nouvelle sur les facteurs qui expliquent l’écart de productivité entre les hommes et les femmes scientifiques. En effet, cette différence a par le passé été attribuée à l’influence des environnements de travail moins accueillants, au fait que les femmes choisissent d’autres postes de direction différents ou même au poids des responsabilités familiales. Cependant, les dernières recherches suggèrent que le travail des femmes scientifiques est également sous-évalué.
Afin de mieux comprendre la dynamique de la reconnaissance du travail, Nature explique que les auteurs ont eu recours à un vaste ensemble de données sur environ 10 000 équipes de recherche aux États-Unis. L’analyse de ces données a révélé que la probabilité qu’un homme soit nommé auteur ou inventeur au cours de la période d’étude s’élevait à 21 %. Pour une femme, elle était de 12 %. De plus, les auteurs ont constaté que lorsque les hommes et les femmes occupaient le même poste, les femmes avaient 5 % moins de chance d’être citées comme auteure ou inventrice que les hommes.
De plus, après avoir interrogé 2 660 chercheurs ayant publié un article après l’année 2014, les auteurs ont constaté que la raison la plus souvent évoquée pour justifier l’impossibilité d’obtenir une mention d’auteur était la faible reconnaissance de leur contribution. Cependant, bien que cette situation ait été perçue autant chez les hommes que les femmes, l’exclusion des femmes était, dit-on, plus marquée. Presque la moitié (49 %) des femmes ont déclaré que l’on sous-estimait leur contribution scientifique comparativement à 39 % pour les hommes.
Enfin, les chercheurs ont trouvé qu’en moyenne, les femmes ayant réussi à être créditées pour leur recherche avaient fait des efforts additionnels concernant la conceptualisation de la recherche, la conservation des données, la rédaction, la révision et l’édition. La seule catégorie dans laquelle la contribution des hommes était plus reconnue était le développement de logiciels.