La disponibilité de l’engrais augmente et son prix diminue, mais la tendance à long terme semble à la hausse
La perception concernant la disponibilité et l’évolution du prix de l’engrais semble très volatile. Il y a quelques jours, Bloomberg rapportait que le prix de gros des engrais était au plus bas depuis le mois de janvier. Faisant référence à l’indice hebdomadaire nord-américain des prix des engrais proposé par Green Market’s, Bloomberg soulignait une chute de 4 % (17 juin) qui s’ajoutait à la baisse de 3 % de la semaine précédente. En fait, le prix des engrais serait en baisse de 35 % depuis le sommet atteint à la fin du mois de mars.
Plus précisément, on note que le prix de l’urée en gros – un engrais azoté minéral – de La Nouvelle-Orléans est tombé au plus bas depuis le mois d’août, tandis que celui de l’ammoniac provenant du même endroit avait légèrement augmenté de 2 % en raison d’une demande croissante à l’étranger. La persistance de cette chute de prix devrait réduire, dit-on, le risque que les agriculteurs cessent d’utiliser des engrais synthétiques pour économiser de l’argent. À ce qu’il paraît, cela pourrait avoir des répercussions sur le rendement des cultures et aggraver la crise alimentaire dans certaines parties du monde.
Selon Bloomberg, les bouleversements des marchés chimiques cruciaux créés par le déclenchement de la guerre en Ukraine ont fait monter en flèche les prix des engrais. Devant cette situation, les agriculteurs ont cessé d’acheter des engrais en attendant le renversement du marché, qui se serait produit au mois de juin. Apparemment, les approvisionnements en engrais s’accumulent depuis, et les entreprises peinent à réduire les stocks dans les ports et les entrepôts. En fait, selon Green Markets et The Fertilizer Institute, les réserves de potasse nord-américaines seraient à leur plus haut niveau en six ans, et ce, quelques semaines seulement après l’invasion de la Russie.
Enfin, il semblerait que l’engrais en provenance de la Russie, qui ne fait pas l’objet des sanctions imposées par les États-Unis et l’Union européenne, a réussi à trouver un chemin vers les côtes américaines. En fait, le gouvernement américain semble avoir encouragé les entreprises agricoles et maritimes à acheter et à transporter plus d’engrais russes.
En revanche, MarshMcLennan et Brink (23 juin) mettent l’accent sur une tendance à long terme qui est à la hausse : le prix des engrais de synthèse a plus que doublé depuis l’année 2021. Les agriculteurs seraient donc aux prises avec une crise des engrais provoquée par la flambée des prix des combustibles fossiles et la consolidation de l’industrie. Cette crise frappe particulièrement les producteurs de maïs, qui utilisent la moitié des engrais azotés aux États-Unis. La National Corn Growers Association prévoit que ses membres dépenseront 80 % de plus en engrais synthétiques en 2022 par rapport à l’année 2021. Selon une étude récente, cette hausse représentera des coûts additionnels de 128 000 $ dollars par exploitation.
La perception concernant la disponibilité et l’évolution du prix de l’engrais semble très volatile. Il y a quelques jours, Bloomberg rapportait que le prix de gros des engrais était au plus bas depuis le mois de janvier. Faisant référence à l’indice hebdomadaire nord-américain des prix des engrais proposé par Green Market’s, Bloomberg soulignait une chute de 4 % (17 juin) qui s’ajoutait à la baisse de 3 % de la semaine précédente. En fait, le prix des engrais serait en baisse de 35 % depuis le sommet atteint à la fin du mois de mars.
Plus précisément, on note que le prix de l’urée en gros – un engrais azoté minéral – de La Nouvelle-Orléans est tombé au plus bas depuis le mois d’août, tandis que celui de l’ammoniac provenant du même endroit avait légèrement augmenté de 2 % en raison d’une demande croissante à l’étranger. La persistance de cette chute de prix devrait réduire, dit-on, le risque que les agriculteurs cessent d’utiliser des engrais synthétiques pour économiser de l’argent. À ce qu’il paraît, cela pourrait avoir des répercussions sur le rendement des cultures et aggraver la crise alimentaire dans certaines parties du monde.
Selon Bloomberg, les bouleversements des marchés chimiques cruciaux créés par le déclenchement de la guerre en Ukraine ont fait monter en flèche les prix des engrais. Devant cette situation, les agriculteurs ont cessé d’acheter des engrais en attendant le renversement du marché, qui se serait produit au mois de juin. Apparemment, les approvisionnements en engrais s’accumulent depuis, et les entreprises peinent à réduire les stocks dans les ports et les entrepôts. En fait, selon Green Markets et The Fertilizer Institute, les réserves de potasse nord-américaines seraient à leur plus haut niveau en six ans, et ce, quelques semaines seulement après l’invasion de la Russie.
Enfin, il semblerait que l’engrais en provenance de la Russie, qui ne fait pas l’objet des sanctions imposées par les États-Unis et l’Union européenne, a réussi à trouver un chemin vers les côtes américaines. En fait, le gouvernement américain semble avoir encouragé les entreprises agricoles et maritimes à acheter et à transporter plus d’engrais russes.
En revanche, MarshMcLennan et Brink (23 juin) mettent l’accent sur une tendance à long terme qui est à la hausse : le prix des engrais de synthèse a plus que doublé depuis l’année 2021. Les agriculteurs seraient donc aux prises avec une crise des engrais provoquée par la flambée des prix des combustibles fossiles et la consolidation de l’industrie. Cette crise frappe particulièrement les producteurs de maïs, qui utilisent la moitié des engrais azotés aux États-Unis. La National Corn Growers Association prévoit que ses membres dépenseront 80 % de plus en engrais synthétiques en 2022 par rapport à l’année 2021. Selon une étude récente, cette hausse représentera des coûts additionnels de 128 000 $ dollars par exploitation.